Catégorie : Les ariégeois conquièrent le Monde

  • Septembre 2016, Margaux a refait ses valises

    Septembre 2016, Margaux a refait ses valises

    En ce début d’automne et après quelques mois passés en Ariège avec sa famille et ses amis, Margaux répond encore une fois à l’appel de l’aventure. Cette fois ce sera la Nouvelle Zélande. Dans ce premier épisode de son carnet de voyage, elle nous raconte son passage aux Etats Unis en attendant son envol pour le pays des Maoris !

    Nous l’accompagnerons encore une fois dans cette belle aventure en diffusant régulièrement ses aventures. Bon voyage Margaux, fais nous rêver !

    Pour moi, l’année 2016 a commencé le 25 Août ; le jour où, après une longue et magnifique halte en Ariège, j’ai emballé mes objectifs, vérifié mon passeport et refait mon sac. Je me sens plus sûre de moi après première année de « globe-trotting » solo. Grâce aux soutiens financiers du FDLA (Fonds départemental de loisirs actifs), de Fajip (Foix adolescence jeunesse information prévention) et de quelques nouveaux contributeurs, mon budget est bouclé. Et puis il y a vous. Azinat et ce rendez-vous mensuel avec ma chère Ariège ! Merci à tous pour votre aide et votre confiance.

    Changement notable cette année, je pars avec un sac-à-dos convertible de 60 litres. Notez que j’ai allégé mon paquetage : 30 litres de moins que l’année dernière … Il y a du progrès n’est-ce-pas ? Et un autre changement de taille. 1m87 précisément. Comme je vous le disais dans ma précédente Newsletter, cette année, je pars avec mon grand frère. Cédric, qui vient de finir un Master 2 à la Sorbonne, m’accompagne une partie du voyage avant de rentrer en Europe pour tracer sa propre route. Mais, en ce 25 août donc, il est 10 heures lorsque nous jetons un dernier regard sur les Pyrénées, puis la brique rose de Toulouse où nous serrons nos parents dans nos bras … une ultime fois. Ca y est, c’est le grand départ.

    californieNotre première semaine est parfaitement organisée. Pas une once d’aventure. Sur le papier. Nous avons eu des prix imbattables au départ du Royaume-Uni. Nous y passons 48 heures profitant de l’occasion pour découvrir l’une des plus (vieilles et) incroyables capitales européennes … Londres c’est magique ! En 48 heures, c’est au pas de charge que nous découvrons l’essentiel … le battement de coeur de la ville ! Nous reviendrons, un jour, faire les touristes. Deuxième dodo : check ; valises : refaites. C’est bon, on file à Heathrow. Pour 11 heures de vol. C’est sous une pluie diluvienne que le Boing 777 d’American Airlines décolle. Il est 12h25 et par la magie des fuseaux horaires, le vol AA109 atterrit à Los Angeles à 15h40 heures locales.

    losangelesPour reprendre notre souffle, il faut quelques jours !  Il faut bien ça pour s’acclimater au mercure qui tutoie les 40°C, l’humidité, la foule, l’atmosphère et le jetlag. Los Angeles est gargantuesque. Elle s’étale du nord au sud sur 71 kilomètres. Pamiers-Toulouse, quoi ! Vite fait, on se la joue touristes sur les étincelants Star Avenue et Sunset Boulevard, à un jet de pierre des maisons des stars dont on a que faire. Nous fuyons rapidement ces endroits-là. On veut de l’authentique, alors nous passons des heures à marcher. Aux boulevards coquets succèdent des quartiers glauques qui succèdent à des zones résidentielles puis … d’interminables parkings jouxtant des plages dorées, sur lesquelles sont posées des terrains de beach volley et des palmiers … De Santa Monica jusqu’aux, presque secrets, canaux de Venice Beach où de coquettes maisons se reflètent dans l’eau verte enjambée de ponts blancs, nous explorons. Le trajet semble interminable et nous crevons littéralement de chaleur.

    Tout juste le temps de prendre nos marques, nous repartons, prenons « un peu de hauteur » direction plein Est vers l’Utah. J’ai l’immense chance de revenir sur les routes du Grand Canyon, du Monument Valley. J’ai aussi la chance de partager ça avec mon frère. Ensemble nous découvrons des endroits qui m’avaient échappés l’année dernière, comme le Four Corners Monument par exemple, lieu historique et unique où convergent 4 états : Colorado, Utah, Arizona et Nouveau-Mexique.

    Evidemment, j’ai prévu de présenter Cédric à Shirley et Danny qui m’ont accueillie l’année dernière et avec qui une complicité s’était naturellement liée. On se retrouve comme si on ne s’était jamais quittés. Tous les quatre nous rafistolons des barrières à 2500 mètres d’altitude. Nous faisons des barbecues en pleine nature, allons tirer sur des cibles dans le désert, faisons de la pâtisserie à la maison et admirons les pétroglyphes gravés dans la roche écarlate … et on se quitte, les yeux pleins de larmes. Trop tôt.

    wyomingNotre itinéraire nous conduit sur les routes de l’Idaho et du Wyoming. Les paysages changent. Pas question de quitter la région sans voir Yellowstone. Et grand bien nous a pris car en l’espace de quelques heures nous avons vu bisons, wapitis, élans, biches, ours et même un grizzly, le tout à deux pas des 10 000 sources d’eau chaudes et presque 200 geysers que compte ce supervolcan à ciel ouvert.

    Nous traversons d’Est en Ouest le quasi-désertique Montana. Sur grand écran nous avons droit à des couchers de soleil spectaculaires. Ce sont de véritables chefs-d’oeuvres aux couleurs magnifiques … et au bout de la route ? Seattle. Dans l’état de Washington. Magnifique ville, les pieds dans l’eau où se tutoient bâtiments en briquettes et buildings de verre que cernent des forêts profondes qui donnent à la ville le surnom de «  Cité Emeraude ». Le contraste est aussi saisissant que grandiose ! A seulement 2h30 de route : Vancouver. La tentation est grande. Trop grande. Ni une, ni deux : on passe la frontière ! Nous nous offrons le luxe d’un tour de ville ; juste quelques heures, histoire de s’imprégner de la cosmopolite, de la belle Vancouver.

    oregonNous prenons la US-Route 26 Sud qui nous mène, après un bref stop au bord de l’Océan, tout droit à Portland dans l’Oregon. Ville agréable où il fait bon vivre. Les looks sont cools et assumés.  On s’habille dans les friperies plutôt que dans les grands magasins et on s’affiche plus vegan que carnivore ! Nous passons la nuit dans un motel miteux de série B à moins de 2 kilomètres de la gare ferroviaire d’où nous prenons un train, Amtrak, en direction de San Francisco. Jusque là, nous avons fait des milliers de kilomètres tassés dans des Greyhound pas toujours très confortables … la perspective de pouvoir étirer les jambes et se reposer dans un siège confortable relève du luxe.

    Et dans 4 jours, nous serons assis dans un Boeing 787, un Dreamliner d’American Airlines traversera le Pacifique pour rallier la Nouvelle-Zélande. En 13 heures qui font deux jours, puisque partant le soir du 25, nous atterrirons à Auckland le matin du 27  !

    Avant de quitter l’Amérique, nous avons un rendez-vous un peu spécial. Avec une compatriote installée en Californie. En effet, nous partagerons notre dernière après-midi à Los Angeles avec Soline qui a gentiment proposé de nous déposer à l’aéroport pour LE grand départ !

    A bientôt, d’Aotearoa !

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 17.850 kms
    8874
      en avion

    3283 en bus
    1024 en train
    4612 en voiture
    50 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com/goingwest

    tripline

  • Margaux refait ses valises direction… La Nouvelle-Zélande

    Margaux refait ses valises direction… La Nouvelle-Zélande

    Maman, je refais mes valises !

    Je me souviens

    Nostalgique ? Oui un peu ! Je reçois des nouvelles quasi quotidiennes des amis canadiens et québécois et ça me permet de garder un pied en Amérique du Nord, mais figurez-vous que ce mois-ci on m’a demandé si je voulais écrire une petite chronique touristique pour l’Horizon Branché, le journal communautaire de Sacré-Coeur au Quebec. « Si je veux ?! » … Oui !!!!! Et avec plaisir, même. Si ça vous tente, le journal est disponible ici : « Embarque dans l’char on criss l’camp à Sacré Coeur »
    Et, plus original, j’ai expérimenté une autre façon de garder un lien avec ce beau pays : en recevant le remboursement des impôts fédéraux et provinciaux. Ravie de cette surprise arrivée dans ma boîte aux lettres française, me voici en route pour ma banque, un chèque de 106$CAN de « Revenu Canada » en poche. J’étais sceptique mais à ma grande surprise, l’employée derrière le guichet m’a lancé un « oui, oui, on peut accepter votre chèque ». Sourire. Et de continuer « on applique des frais. Entre 30 et 40€. Pour la conversion en Euro. Parce que votre chèque est en dollars, … donc…… ». C’est une blague? 106$ , soit environ 70€ et la moitié qui part en frais ? Je l’avoue .. A ce prix là, j’ai quand même regardé le tarif d’un aller/retour express pour Montréal … histoire de déposer mon chèque !
    Ahhhh … Comment oublier le Québec ?

    Je l’ai !

    C’est en 10 jours chrono que j’ai reçu mon visa vacances-travail pour la Nouvelle-Zélande et, dès la minute où je l’ai eu en main… (enfin, en PDF), tout s’est accéléré …  Dans les 30 minutes, je souscrivais mon assurance médicale et,  après moult et moult recherches j’achetais mes billets. Sur American Airlines …  Tout ça pour dire que je suis prête. C’est concret et ça arrive à grands pas !! Je repars ! Enfin … nous (re)partons. Oui, parce que j’ai une surprise : mon grand frère m’accompagne les huit premières semaines de cette nouvelle aventure.
    Départ dans 40 jours. Depuis Toulouse.  Et, histoire de donner le « la », c’est en Megabus que nous rejoindrons Londres. Nous aurons 48 heures pour découvrir le Melting Pot depuis une douillette chambre de Soho avant de rallier le Terminal3 de Heathrow où nous prendrons un un avion pour Los Angeles. Nous séjournerons une vingtaine de jours aux Etats-Unis puis, fin septembre, nous survolerons 10 500 kms au-dessus du Pacifique pour atteindre Auckland, magie des fuseaux horaires oblige, deux jours plus tard, prêts pour affronter un deuxième été en direct de l’hémisphère sud.

    Visa : Check ; Assurance : Check ; Billet d’avion : Check

    Maman ! J’ai refait ma valise …

    Qui l’aurait cru ? Je fête mon huitième mois en France … Rien de tout ça n’été prévu! Revenir, c’était une surprise. Rester plus de 3 mois … c’était de la gourmandise. Mais c’est le temps qu’il m’a fallu pour faire le tour de la question et réaliser que rien de ma vie d’avant ne me manque vraiment … Je me booste pour ne surtout pas y retomber. Alors, c’est vrai, j’ai pris le temps de monter et publier mon livre, de retrouver famille et amis et puis très vite, j’ai entrepris les démarches et mis quelques sous de côté pour une seule raison : repartir … Et grâce à l’aide du  FAJIP et du FDLA, mon budget est désormais complet.
    Je repense aux gens avec lesquels j’ai eu la chance de partager mon expérience, à leurs interrogations. A leurs peurs.
    Aux questions qui reviennent tout le temps :  « Alors, c’était comment le Canada ? »  et « Et, euh, leur accent, tu sais l’faire » …
    et à leurs affirmations : « Quel courage. Moi je ne pourrai pas ! » … et moi j’me dis que c’est quand même dommage de s’interdire d’aller voir ailleurs … Bien oui, il n’y a pas que Max qui a le droit d’être libre !
    Du coup, en attendant de repartir, je rêve en regardant l’épopée de Robyn Davidson et les milliers de kilomètres parcourus à travers l’Australie (Tracks). Je lis l’odyssée de Cheryl Strayed qui s’est aventurée sur le Pacific Crest Trail entre le Mexique et le Canada (Wild). Ces histoires vraies de femmes qui partent seules et qui expérimentent de nouvelles conditions de vie … évidement, ça me touche !

    Le Jour J  arrive à grand pas.

    Ma prochaine newsletter du 20 septembre sera américaine. Je reprendrai ensuite le rythme d’une newsletter par mois, celle d’octobre sera donc envoyée depuis la Nouvelle-Zélande.
    Au plaisir de vous lire, vous savez à quel point le moindre petit mot fait plaisir quand on est loin, loin, loin … d’ici là, portez vous bien !

  • Pyrénées FM fêtait ses 10 ans à Tarascon-sur-Ariège…

    Pyrénées FM fêtait ses 10 ans à Tarascon-sur-Ariège…

    Les Pyrénées ont leur radio ! Elle est née voici 10 ans, au coeur du plus célèbre des villages occitans, si cher aux historiens, sous le label “Radio Montaillou”.

    L’esprit de Montaillou voyage désormais dans l’ether grâce à Pyrénées FM; des portes de la ville rose à la Principauté d’Andorre, des sommets de nos montagnes aux plages de la Méditerranée.

    Média de proximité, en ville comme au plus profond des vallées, le regard toujours tourné vers les sommets, Pyrénées FM vit au rythme de l’activité économique, culturelle, sportive, de notre région.

    C’est mardi 7 juin 2016 que Jean Clergue Président Fondateur et Sylvain Athiel Directeur des programmes avaient convié à l’espace François Mitterrand de Tarascon-sur-Ariège, ses partenaires, les élus locaux et les amis.

    L’esprit de cette soirée était, comme l’est l’esprit de la radio depuis 10 ans, la proximité

    Pyrénées FM a construit sa ligne éditoriale autour de 3 thématiques : une programmation musicale multi-culturelle et populaire (musiques régionales, standards du rock, variété française et internationale), un ancrage profond dans la culture pyrénéenne et le soutien aux cultures occitanes et catalanes, et enfin contact et proximité :« La radio qui va là où les autres ne vont pas ! »

    Ce « lien social », maintenu grâce aux ondes, s’avère d’autant plus nécessaire que de nombreuses communes de la zone d’émission sont géographiquement isolées et parfois privées de toute communication durant la saison hivernale.

    Si la radio émet aujourd’hui sur 4 départements et sur l’Andorre, avec 14 sites émetteurs, l’ambition de Jean Clergue et de Sylvain Athiel, c’est d’aller à « la conquête de l’ouest« !…des Pyrénées et d’émettre un jour jusqu’à Biarritz.

    C’est tout ce que l’on souhaite à cette équipe aussi sympathique que dynamique.

    Pour écouter Pyrénées FM :

    Midi-PyrénéesAriège

    • Foix 90.7
    • Pamiers/Mazères 90.7 et 107.5
    • Mirepoix 107.5 et 97.1
    • Tarascon 90.7
    • Ax-Les-Thermes 107.5
    • Vicdessos 107.5
    • Lavelanet/Belesta 107.5 et 97.1

    Haute-Garonne

    • Auterive 107.5
    • Cintegabelle 90.7
    • Portet-sur-Garonne 90.7
    • Portes de Toulouse 107.5 et 90.7

    Andorra

    • Pas de la Casa 90.7
    Languedoc-RoussillonAude

    • Quillan 107.5
    • Carcassonne 104.1
    • Chalabre 97.1
    • Belcaire 107.5
    • Castelnaudary 107.5 /104.1
    • Limoux 104.1

    Pyrénées Orientales

    • Font-Romeu/Mont-Louis 105.6
    • Les Angles 105.6
    • Bourg-Madame 105.6
    • Porté-Puymorens 92.7
    • Prades/ Villefranche 107.9
    • Vernet-Les-Bains 107.9
  • Deux ariégeois au printemps des Civic Tech à Paris

    Deux ariégeois au printemps des Civic Tech à Paris

     Dans un précèdent article, nous vous avions présenté Politizr la plateforme de débat public avec les élus.

    Plusieurs caps viennent d’être franchis par cette « jeune pousse » de Varilhes. En effet, force est de constater que les deux fondateurs Thomas et Lionel, bénéficient des retombées que suscitent les initiatives civiques issues du monde numérique.

    A ce titre, ils ont été invités à présenter leur concept à Paris ce vendredi 10 juin au printemps des Civic Tech à la gaité Lyrique. Là, après une présentation publique, ils rencontreront de nombreux partenaires en vue de poursuivre le développement de leur projet. Ce sera aussi l’occasion pour eux de rencontrer leurs abonnés parisiens pour partager leurs impressions.

    Par ailleurs, de nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées à leur plateforme rendant son utilisation plus agréable, y compris à partir d’un smartphone. Dorénavant, l’identité des élus peut être attestée et vérifiée pour garantir que votre échange se fait avec de vrais profils !

    D’ailleurs, leur succès ne se dément pas, avec plus de 300 inscrits dont le tiers d’élus, les débats, dont celui sur l’eau, montent en puissance et des propositions peuvent déjà émerger.

    Soyons nombreux à soutenir l’initiative démocratique représentée par l’Ariège, avec Politizr. 

    Suivons-les ce vendredi sur twitter #PDFFrance ou sur @Politizr ce vendredi 10 juin à 20H35 ! 

    Et participons à la communauté Politizr.com pour faire réagir nos élus. 

  • #Nomdemaregion : les ariégeois auraient une préférence pour « Occitanie »

    #Nomdemaregion : les ariégeois auraient une préférence pour « Occitanie »

    Le 9 mai dernier Azinat.com invitaient les ariégeois à se connecter sur le site de la région pour participer au vote sur le site officiel lenomdemaregion.fr, alors que la fin des votes en ligne va se clôturer le 10 juin à minuit, il était temps de faire un petit rappel sur les grands principes.

    Ouverte le 15 mars, la première phase a permis de déterminer une liste de noms possibles receuillis sur la base d’avis des acteurs institutionnels du territoire et de propositions des citoyen-ne-s :

    • Les citoyen-ne-s ont été invités,du 15 mars au 8 avril, à proposer des noms via un formulaire mis en ligne sur le site de la Région : 32 164 propositions ont ainsi été recueillies.
    • Le Conseil Economique, Social et Environnemental Régional (CESER) a remis un avis déterminant des critères de choix (consulter l’avis).
    • Carole Delga a écrit à plus de 5 000 personnalités – parlementaires, maires, présidents de Conseils Départementaux, conseillers régionaux, élus des chambres consulaires, des fédérations et ligues à l’échelle régionale, chefs d’entreprises, responsables associatifs, restaurateurs, universitaires, créateurs, etc. – pour leur proposer de contribuer à la recherche des noms possibles pour la Région.

    Sur proposition du Bureau de l’Assemblée, un « Comité du Nom de la Région » a été créé. Il est composé de 30 membres issus de la société civile et de tous les territoires, afin d’éclairer l’institution régionale dans sa réflexion, de débattre d’un nouveau nom, de suivre la mise en place de l’ensemble du processus de consultation et de formuler des avis sur l’ensemble de la démarche. Voir la composition du Comité du Nom de la Région.

    Le 15 avril 2016, les élus réunis en Assemblée plénière ont adopté une liste de cinq noms qui est soumise à consultation citoyenne. Ils ont également adopté les modalités de la large consultation de l’ensemble des citoyennes et des citoyens de la région et de son périmètre.

    Du 02 mai au 10 juin, chacune et chacun peut exprimer sa préférence, parmi les noms sélectionés.

    La nouvelle région, issue de l’union de Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, a lancé une grande consultation sur son futur nom. Le processus de détermination du nom de la nouvelle région, véritable étendard sur le territoire national et à l’international, a été lancé dès la mi-mars 2016.

    Suite à cette consultation citoyenne, les élus régionaux adopteront en Assemblée plénière le 24 juin, une résolution comportant l’avis au Gouvernement relatif à la fixation du nom définitif de la nouvelle région. Un décret en Conseil d’Etat devra valider ce nom avant le 1er octobre 2016.

    Les ariégeois pour « Occitanie »

    Entre temps, la rédaction s’est amusée à réaliser un sondage anticipé sur le futur choix des ariégeois et des ariégeois (voir article et votes), 335 personnes ont participé  et ont donné « Occitanie » comme nom de leur région, (167 voix), suivi de Languedoc-Pyrénées (67 voix)…

    Alors si vous avez manqué à l’appel il est temps vous aussi de donner votre avis non ? Car il ne reste que quelques heures !!

    La page du vote en ligne officiel : https://lenomdemaregion.fr/

    Visuel : http://ostaldoccitania.com/

  • Karen, la plus ariégeoise des réunionnaises

    Karen, la plus ariégeoise des réunionnaises

    Née à Toulouse d’un papa villaudricain (Villaudric en Haute-Garonne) et d’une mère réunionnaise, Karen est ariégeoise de coeur.

    C’est à l’âge de 6 ans que ses parents décident de faire de leur résidence secondaire leur résidence principale. La maison se situe au «Coulât» dans le petit village de Biert dans le Couserans et son père ouvre une épicerie à Massat.

    C’est là que Karen passera le plus clair de son temps. «Je me suis toujours senti massatoise j’ai grandi avec des natifs de là, bien ancré depuis des générations et des néo-massatois d’origine allemande et hollandaise» explique t’elle, «il y avait aussi les habitués de l’été que je me faisais une joie de retrouver».

    Karen a très rapidement intégré les «Liadoures» qu’elle suivra jusqu’à son départ pour la Réunion.

    A l’épicerie son père (qui a aussi été animateur sur Radio Couserans avec l’émission jouer le jeu) parlait souvent en patois et comptait en ancien franc pour les personnes d’un certains âge, c’est une langue familière pour Karen.

    A 13 ans, la famille rejoint la Réunion mais Karen garde toujours le lien avec son Ariège d’adoption et les personnes qu’elle y a rencontré.

    Maintenant Karen vit à la Réunion où elle a fondé sa famille et est devenue chanteuse. Dans une de ses chansons «Eh oh hé», elle rend un petit clin d’œil à l’occitan (avec l’aide de son papa). 

    Un clip rempli de soleil, une musique métissée qu’on vous conseil d’écouter sans attendre.

    «L’Ariège me manque, d’ailleurs j’y serais cet été pour présenter ma fille aux Pyrénées».

    Peut-être que ce sera l’occasion d’un petit coucou dans les locaux d’Azinat.com !

    liadouresGroupe Folklorique « les Liadoures » www.facebook.com/Liadoures
    Karen, c’est la petite fille en mauve au premier plan !

    www.facebook.com/Karen-et-SonJ

  • Margaux, avril- mai la reprise (suite)

    Margaux, avril- mai la reprise (suite)

    Vous l’avez compris, depuis mon retour en France l’envoi de mes newsletters s’est espacé. Mon quotidien est bien rempli, mais il est moins exaltant que lorsque je suis sur la route, alors, jusqu’à mon prochain départ, c’est tous les deux mois que vous recevez de mes nouvelles !

    Depuis ma dernière newsletter, en mars il s’est passé plein de choses : mon frère a profité du long weekend de Pâques pour nous rendre visite dans le Sud. Un voyage express qui m’a permis de le reconduire chez lui et de prendre quelques jours off dans le Nord … Non, non ! Je ne parle pas de Castres, ni de Clermont-Ferrand. C’est du nord NORD dont il est questions ici.

    Un petit week end improvisé dans la Somme avec les copains -belges et nordistes- rencontrés au Québec. Des retrouvailles comme si on s’étaient quittés la veille … de la bière, du soleil et des copains … c’est compliqué de faire mieux non ? Et, pour finir en beauté, sur le chemin du retour, ce sont les amis toulousains rencontrés à Canopée que j’ai revus !  Voyager c’est sympa. Rencontrer des gens c’est bien. Mais se retrouver, c’est vraiment top !

    A peine arrivée, j’ai échangé les tongs pour des chaussures de sécurité et repris le travail. Vous m’avez peut être d’ailleurs croisée à la caisse de Brico Dépôt, dans les rayons des supermarchés … ou peut être sur les marchés de Provence ?!  Oui ! Depuis fin avril c’est dans le Sud-Est que j’ai élu domicile. Je travaille et mes grands parents m’accueillent dans la maison familiale, tant que j’ai du travail je reste.

    margaux2

    Et mon projet ?

    En janvier, en prenant la décision de quitter le Canada pour rentrer c’était avec la ferme intention de repartir. J’avais tout programmé. A la seconde près. Et comme souvent, rien  ne s’est vraiment passé comme prévu.

    J’ai aujourd’hui une idée plus précise de ma date de départ et du trajet ; j’ai une touche pour un petit travail et une famille qui est prête à m’accueillir dès mon arrivée en Nouvelle-Zélande … Tout se met en place doucement et je vous en dirai plus dès que j’aurai réservé, imprimé et plié en quatre, dans la poche de mon jean, mon billet d’avion.

    En attendant, je reste en veille … en attendant mon réseau s’étoffe et le Projet52 gagne en visibilité : En plus de la contribution du Fonds Départemental des Loisirs Actifs (FDLA 09) qui m’a accordé une bourse de voyage, Geraldine Jammet, journaliste à la Dépêche du Midi-Ariège m’a consacré un article qui est visible ici : « Margaux, la jeune ariégeoise qui s’éxpatrie par amour de la photo » . J’ai également eu la belle surprise de retrouver dans le Journal de Montréal quelques-unes de mes photos (signées) qui illustrent un super article sur Canopée Lit, là où j’ai travaillé l’été dernier. Bref, grâce à de chouettes personnes qui croient en moi (notamment la Fajip -Foix Adolescence Jeunesse Information Prévention- qui, depuis, est devenue partenaire du Projet52), les choses bougent et des petits bonheurs surgissent … Ce qui participe à embellir mes journées. Je profite d’ailleurs de ces quelques lignes pour remercier tout particulièrement Fabien, directeur de la Fajip et Claire, animatrice qui me soutiennent et m’aident dans mon projet et son élaboration.

    Vous avez été nombreux à vous procurer mon livre Amériques. Merci. Un petit bout de vie que je partage au travers de 52 clichés dans ce livre qui ce veut quelque peu conceptuel (qui en a dérouté quelques-uns ?!).  Merci à tous d’avoir pris le temps d’envoyer un mot ou partager vos retours, ce fut très enthousiasmant de vous lire.

    Avant de partir …

    Depuis mon retour j’ai retrouvé des amis, revu de la famille ou rencontré des personnes qui connaissent mon parcours et se posent tout un tas de questions … J’ai pensé que ça serait bien d’en partager quelques-unes avec vous alors en voici ici un petit florilège de « FAQ » :

    Mais quel courage. Tu n’as pas peur ?

    « La sécurité ? La solitude ? Les rencontres ? L’ennui ? Le courage ? L’argent ? Le mal du pays ? … « 

    Voilà tout un tas de sujets qui reviennent en permanence. J’y avais pensé aussi avant d’entreprendre mon premier voyage.  Mais j’ai réalisé que ces questions ne sont que des excuses et des freins. J’ai décidé de me langer. Une fois le billet acheté, il n’y avait plus qu’à voir si j’étais simplement capable .…. La suite a été fabuleuse !

    Tu n’as pas peur de t’ennuyer ?

    C’est difficile de s’ennuyer quand tu changes de paysages, d’environnement, de repères et de conversations chaque jours !

    Mais tu ne te sens pas seule ?

    Non. Partir seule ne veut pas dire voyager seule ! Je me suis fait bien plus d’amis que je n’aurais jamais pu imaginer. Si tu es ouvert et curieux tu trouveras toujours quelqu’un pour t’aider, partager un repas, des bons plans ou discuter en toute simplicité.

    Où est ce que tu dors ?

    Lorsque je ne suis pas dans des familles d’accueil il m’arrive régulièrement de passer des soirées entières à chercher les meilleures endroits sur le site Booking (qui a l’avantage de regrouper auberges, motel et hôtel -du médiocre à l’étoilé-).

    Il y a quelques points primordiaux auxquels je suis particulièrement attentive :

    – La localisation : hébergements centraux ou proche de transports en commun.

    – Ce qui est compris dans le prix -pour éviter les surprises- : chambre simple, sanitaires en commun, accès wifi .. etc.

    – La sécurité : disponibilités de casiers ou reception ouvert 24/24 par exemple.

    Comment peux tu payer tous ces voyages ?

    En travaillant, en faisant des choix (voyager de nuit pour réduire le budget hébégergment par exemple), en faisant quelques sacrifices et des économies partout, tout le temps .. Ce n’est pas plus compliqué que ça !

    Et ta famille, elle en pense quoi ?

    Quand tu prends goût au voyage au long cours ta famille n’a pas d’autre choix que de comprendre que rien ne pourra te faire changer d’avis. Dans mon cas, ils ont  choisi depuis le premier jour de m’encourager, me soutenir et partager mon bonheur !

    Et bien croyez le ou non, c’est tard dans la nuit, assise dans mon lit une couverture sur les épaules, les yeux rouges et cernés que je termine de vous raconter toutes mes petites histoires ! Je vous retrouve dans deux mois .. Au plaisir !

  • Georgette le couvert ariégeois, médaille d’or au concours Lépine 2016

    Georgette le couvert ariégeois, médaille d’or au concours Lépine 2016

    C’est en début de semaine que Catherine et Jean-Louis Orengo ont rejoint Paris pour installer leur stand Georgette à l’occasion du 115ème concours Lépine. Après avoir passé la semaine à réaliser des démonstrations de leurs « Georgettes », ils ont apris hier soir (samedi) vers 21h00 que leur dernier couvert « La Georgette Demoiselle Aventure couvert Multifonctions » avait reçu la Médaille d’Or du Concours et le deuxième prix du Design décerné par l’APCI ».

    prix-lepine-geogetteC’est une consécration de plus pour la famille Orengo et leur Georgette ; le fameux couvert cuillère/fourchette inventé il y a plus de 10 ans au retour d’un voyage d’exploration. Adopté par de nombreux grands chefs ariégeois et français, exporté au Japon et aux Etats-Unis, le couvert Georgette séduit de plus en plus d’adeptes de la gastronomie.

    Ce couvert est non seulement pratique (voir la démonstration de jean-Louis en vidéo) mais aussi beau ce qui en fait son charme et le fait qu’il ai reçu le 2ème prix du design de l’APCI (Agence pour la Promotion de la Création Industrielle)

    #en vidéo, une interview de Jean-Louis Orengo réalisé en 2014, où il nous présente les atouts remarquables de la Georgette.

    l’APCI : Créée en 1983 à l’initiative des ministres chargés de l’industrie et de la culture, pour contribuer au rapprochement de la culture, de la recherche et de l’industrie, et devenue entièrement privée en 1993, l’APCI est une association reconnue d’intérêt général. Elle développe en collaboration avec ses membres et ses partenaires, des outils et actions collectifs qui valorisent une approche économique, sociale et culturelle du design en France et du design français à l’étranger. 

  • Une start-up ariégeoise à la conquête de la démocratie

    Une start-up ariégeoise à la conquête de la démocratie

    Lionel et Thomas, deux artisans du monde numérique ont fondé la start-up Politizr en août 2015. Connus depuis plus de 10 ans en Ariège pour la création de sites internet institutionnel et marchand, ces deux amis se sont accordés pour mettre leur savoir-faire au service de la vie publique.

    Constatant la désaffection des électeurs et la méfiance généralisée vis-à-vis de la sphère politique, les deux co-fondateurs ont résolu de soutenir la démocratie par l’ouverture du débat public à tous.

    Installés dans leurs locaux à Varilhes, ils développent une plateforme neutre et indépendante permettant aux élu(e)s et ex-élu(e)s de débattre publiquement des sujets proposés par leurs concitoyens. Cette plateforme actuellement en phase de test est déjà ouverte au grand public. Elle permet de lancer des sujets sur la vie publique et territoriale, proposer des solutions voire requérir des avis.

    Des règles simples pour des échanges de qualité

    La richesse du site accessible sur smartphone et ordinateur PC ou MAC, tient à une architecture pensée pour générer des débats de qualité entre élus à l’initiative des administrés. En Bref, Thomas et Lionel nous proposent un outil d’intelligence collective.

    La plateforme de test compte déjà 200 utilisateurs dont 60 élus et anciens élus et cela uniquement par le bouche à oreille. Des contacts ont déjà été pris avec le département de l’Ariège, la région LRMP et même la ville de Lyon.
    Les deux co-fondateurs voient dans leur outil un réel complément à la communication individuelle des élus.

    Peut-être inaugurent-ils une nouvelle forme d’échanges entre élus et citoyens pour dynamiser notre vieille démocratie ?

    [callout]Vous êtes élu, opposant, représentant d’un parti ou d’un syndicat, membre d’une association ou simplement citoyen : venez-vous exprimer sur Politizr !
    Politizr est actuellement en phase de pré-lancement grand public avec 200 utilisateurs dont 60 élu(e)s et ancien(ne)s élu(e)s déjà inscrits.
    Nous invitons tous les citoyens, représentants des corps intermédiaires et élus d’Ariège et de la région à venir publier les questions, opinions ou sujets de discussion.
    Venez-vous inscrire gratuitement et en avant-première sur www.politizr.com[/callout]

  • Margaux, février – mars 2016 la reprise

    Margaux, février – mars 2016 la reprise

    margaux-livre

    Une fois passé le choc et la surprise de mes parents de me voir là à quelques centimètres d’eux alors qu’ils me croyaient à plusieurs milliers de kilomètres, j’ai réalisé un premier exploit : en sortant une tasse de thé du micro-ondes, j’ai réussi à me brûler la main droite au deuxième degré, des phalanges au poignet … J’ai cloqué. J’ai pelé. La brûlure était douloureuse et assez importante pour que j’aie le droit a des pansements quotidien pendant 15 jours. Je vous passe l’épisode des urgences sans couverture, puisque mon numéro de sécu avait été « suspendu » le temps de mon voyage (Je vous avais d’ailleurs raconté, lors de ma dernière Newsletter, l’aventure-CPAM dès mon arrivée.) Finalement, tout est rentré dans l’ordre relativement vite et à ce jour je suis rétablie et je n’ai aucune marque visible sur la main.

    Nous avons rendu une petite visite à mes grands parents du Sud et du Nord (Non, n’essayez pas de me faire croire que Lyon est dans le Sud … Chauvine, moi ? Jamais !!! ). Des retrouvailles étonnantes et / ou émouvantes ! En tout cas en voyant sourires et petites larmes couler sur les joues de mes proches, j’ai compris que j’avais bien fait de rentrer. Même temporairement. Amis, famille vous m’avez manqué !

    Dès février, j’ai cherché du travail. Grâce à qui vous savez je fais de l’intérim. Ma première mission : pendant une semaine on m’a demandé de ranger des petites boites sur d’interminables étagères dans petit supermarché en Haute-Ariège. Et visiblement je les rangeais assez bien les petites boîtes, puisqu’à la fin de mon contrat d’intérim on me proposait un CDI. Un CDI ?! Dans le genre emploi stable, paie fixe assurée ? … Oui mais, surtout c’était accepter de rentrer dans l’engrenage et … rester. Et ça, ce n’est pas une option. Alors j’ai choisi de décliner l’offre sous les yeux touts ronds des employeurs interloqués …  Bon, depuis c’est vrai que je n’ai eu que des petites missions pas franchement régulières et qui ne durent parfois qu’une journée … mais au bout du compte elles me permettent de mettre de côté, par petites poignées de 30 à 70€, les quelques centaines d’euros qu’ils me manquent pour reprendre la route et l’aventure !

    Entre temps, j’ai été contactée par l’une des animatrices du Foix Adolescence Jeunesse Information Prévention (Fajip) qui m’a demandé si j’avais envie de partager mon expérience, mes doutes et mes découvertes avec jeunes de la ville ou de jeunes adultes en réinsertion dans le cadre de la Garantie jeunes. Dans les prochaines semaines donc, je rencontrerai quelques jeunes qui ont pour ambition de commencer une nouvelle vie … Et pourquoi pas le voyage ? Ça peut être une option. En tout cas, partager mon expérience est une perspective enthousiasmante.

    J’ai également eu la chance de présenter mon projet photo devant les 5 membres jury du Fonds départemental des Loisirs Actifs 09 (FLDA) qui verse des bourses allant jusqu’à 750€ à des jeunes entre 13 et 25 ans. L’objectif du fonds est multiple : favoriser la créativité des jeunes et les amener vers l’autonomie, encourager la mobilité et s’engager dans une action citoyenne auprès d’autres jeunes. C’était un moment palpitant et j’ai eu le grand plaisir de recevoir une réponse positive. Ainsi, dans quelques semaines je recevrai la bourse du FDLA que je suis ravie de compter, tout comme le FAJIP, parmi les partenaires 2015-2016 du Projet52.

    On s’imagine qu’il suffit de numéroter des pages pour « faire » un livre. Et bien non. J’ai travaillé chaque jour depuis mon arrivée à la composition et la mise en page, de A à Z, des 64 pages de mon tout premier livre photos : « Amériques » qui illustre, en 52 clichés, les 40 000 kilomètres de mon périple à travers le continent américain. Pour la petite histoire, au moment où je devais commander la copie de correction, celle à valider avant la mise en vente, ma carte bancaire (qui n’a jamais été piratée pendant 430 jours de voyage) a été utilisée frauduleusement : j’ai dû faire opposition, en demander une autre, etc. …. Moralité, une dizaine de jours sans pouvoir payer en ligne … ça a ralenti le processus.

    Bref ! Mon livre est prêt et disponible à la vente. Si vous souhaitez plus d’infos, c’est par ici : http://www.margauxvallet.com/#!ameriques/wxyva

    Voilà ! 9 semaines, ça passe vite … je suis ma logique de travailler pour mieux repartir et entre temps, il se pourrait bien que je vous réserve d’autres petites surprises ! A bientôt.

  • Des Ariégeoises au 4L Trophy 2016

    Des Ariégeoises au 4L Trophy 2016

    C’est le 1er rallye raid au monde réservé aux étudiants. Ils viennent de France mais aussi de Belgique, Roumanie, Suisse, Espagne, Canada, Allemagne… bref de toute l’Europe.

    Justine 21 ans et Marion bientôt 22 ans, (elle les fêtera au Maroc) viennent d’Ariège et plus précisément de Pamiers. Justine fait des études de notariat et Marion de mécanique, idéal pour une traversée du désert avec une voiture qui est devenue collection. En effet, Jojo la 4L est de 1983 (plus vieille que beaucoup d’entre vous, plus vieille que les filles)

    Voilà neuf mois qu’elles préparent leur aventure ; recherche de fonds via la plateforme Projetsloco, recherche de sponsors, achat et préparation de la 4L…

    Aujourd’hui mardi 16 février 2016, elles sont prêtent à partir pour Biarritz où auront lieu les vérifications administratives et mécaniques.

    le 18, se sera le départ officiel à 12h30 pour une aventure de 6 000 km à travers l’Espagne et le Maroc. Tanger, l’Atlas et jusqu’à Marrakech, ville d’arrivée le 28 février.

    Outre le challenge, ce qui a vraiment motivé « les Jobardes » c’est l’aspect humanitaire de cette aventure. Car il ne s’agit pas seulement d’un rallye mais aussi, et surtout,  d’acheminer  plusieurs tonnes de matériel scolaire au bénéfice des écoliers marocains.

    Depuis 2012 le 4L Trophy a permis l’ouverture de 11 salles de classe. Une opération organisée en partenariat avec l’association «Enfants du désert». La «remise des dons» est l’un des grands temps fort émotionnel de la course.

    Nous souhaitons à nos deux jeunes ariégeoises de belles aventures, et surtout de belles rencontres.

    Pour suivre l’aventure :

    www.facebook.com/4L-Trophy-Les-Jobardes
    Twitter : @lesJobardes

    [callout]le Rallye en chiffres

    • 3 400 étudiants concurrents âgées de 18 à 28 ans.
    • 1 700 Renault 4 L engagées.
    • 6 000 km
    • 12 nationalités en lice.
    • 250 personnes pour encadrer l’évènement.
    • 10 jours de course et 3 pays traversés.
    • 60 tonnes de matériel éducatif distribué[/callout]

    Tout savoir sur le 4L Trophy : www.4ltrophy.com

  • Margaux de retour en Ariège.

    Margaux de retour en Ariège.

    C’est le 30 octobre 2014 que Margaux, jeune ariégeoise de 21 ans quitte l’Ariège et le cocon familiale pour un fabuleux voyage au Canada et dans le nord de l’Amérique.

    Le 1er janvier 2016 âgée maintenant de 23 ans, elle revient au « Pays » avec dans la tête de merveilleux souvenirs d’un voyage qui aura duré 14 mois.

    Malgré un emploi du temps chargé, Margaux est venue dans nos locaux de Mirepoix pour nous parler de son « Américan Trip« 

    Photographe et étudiante en LEA anglais / russes, Margaux se rend vite compte que ce n’est pas vraiment cela qu’elle veut faire et que pour apprendre l’anglais le meilleur moyen, c’est l’immersion. Signataire du Programme Vacances Travail en partenariat avec la France, c’est pour Margaux l’occasion de travailler sur un projet photographique d’un an.

    «Je voulais allier mes études de photographie et mon envie d’apprendre l’anglais en voyageant et je me suis dit que je pourrais peut être faire une photo par semaine et puis faire un livre qui pourrait résumer toute mon aventure.»

    Des petits boulots, une demande de financement participatif, c’est avec un peu moins de 2000 euros que Margaux a financé son voyage. Une entreprise lui a fourni un objectif photo.

    L’idée de Margaux n’était pas de gagner de l’argent mais plutôt de  faire des échanges de services, faire des petits travaux contre un logement et de la nourriture. Elle est donc passée par le site  workaway et c’est comme cela qu’elle a trouvé sa première famille d’accueil en Ontario.

    Pour résumer le trajet et pour faire rêver voici les grandes étapes du Road Trip : Montréal, l’Ontario, le nord des USA, 3 mois en Nouvelle Ecosse, 4 mois à Quebec, le Colorado, la Colombie britannique, les Rocheuse, l’Alberta…. retour au Canada et puis Paris et puis, l’Ariège. Au total 40 213 km parcourus.

    14 mois de voyages, des rencontres, des paysages magnifiques… quand on demande à Margaux quel est son plus beau souvenir elle nous répond que c’est très difficile de répondre.

    «Ce qui m’a le plus marqué, c’est la générosité des gens, le fait qu’ils ouvraient tellement plus que leur porte. Ils m’ont accueillie comme quelqu’un de leur famille. je peux dire maintenant que j’ai de la famille en Amérique du nord. […] Je pensais que je n’avais pas beaucoup changée, mais le fait de revenir ici, je me rend compte que j’ai beaucoup évoluée , j’ai l’impression d’être plus affirmée, d’être partie comme une petite fille et d’être revenue comme une jeune femme avec plus de convictions, plus d’envies.»

    Et ce n’est pas fini, car, le temps de recharger les batteries et le porte-feuilles, Margaux repartira bientôt vers la Nouvelle Zélande pour un an.

    Un nouveau carnet de voyage, de nouvelles photos, de nouvelles chroniques.. ce sera bientôt sur azinat.com, ne manquez pas le rendez-vous.

    Voir ou revoir les chroniques de Margaux sur Azinat.com ICI et sur son site goingwest