Catégorie : Territoires

  • Trois sites patrimoine du Haut-Couserans vous accueillent ce printemps – jusqu’au 1er Mai

    Trois sites patrimoine du Haut-Couserans vous accueillent ce printemps – jusqu’au 1er Mai

    ExpoChateaudeSeixjeuxjouets-autrefoisC’est le printemps du patrimoine en Couserans, trois sites patrimoine du Haut-Couserans vous accueillent ce printemps : ouverture à la visite et animations variées sont au programme !

    Le Château de Seix

    Le Château de Seix – centre d’interprétation du patrimoine du Couserans, est ouvert du 16 avril au 8 mai tous les après-midi de 15h à 18h, sauf les lundi et mardi et le 1er mai. L’occasion de replonger en enfance le temps d’une exposition dédiée aux « Jeux et jouets d’autrefois » au rez-de-chaussée, et pour les montagnards « en jambes » de grimper jusqu’au 3e étage, afin de tout savoir, ou presque, sur les bouquetins réintroduits depuis quelques mois dans les Pyrénées ariégeoises…

    La Boutique des Colporteurs de Soueix-Rogalle

    La Boutique est ouverte tous les jours de 14h à 18h (sauf le samedi), du 17 au 29 avril : ne manquez pas l’exposition « Un siècle d’illustrations et de BD dans les Pyrénées » !

    L’église romane de Vic d’Oust

    La Fondation Vic en Couserans vous propose quant à elle des visites guidées par ses bénévoles de l’église romane de Vic d’Oust, les après-midi de 15h à 17h30, du 16 avril au 1ermai (sauf les lundi et mardi). Une des plus belles églises couserannaises abritant des trésors de plusieurs époques artistiques… une visite incontournable !

    Plus d’info sur www.patrimoine-du-couserans.com

  • Les Flocons d’Ariège, la petite douceur « made in » 09

    Les Flocons d’Ariège, la petite douceur « made in » 09

    Un coeur de praliné, entouré d’une meringue croquante, voici la petite confiserie ariégeoise au goût inimitable !

    Né de l’imagination d’un confiseur, Monsieur Laurent, le flocon d’Ariège a vu le jour en 1993. « Il n’y avait pas à l’époque de bonbon sur le département et on l’a appelé le flocon d’Ariège pour représenter nos sommets ariégeois » explique Gilles Cassignol qui a repris l’entreprise au décès de Monsieur Laurent.

    La recette : du praliné, fait à base de noisettes de sucre et de chocolat, et une meringue, faite de blanc d’oeufs et de sucre. Ca paraît simple, mais en fait pas du tout.

    Les noisettes sont torréfiées puis broyées avec le sucre et le chocolat. Cette pâte pralinée est étalée et ensuite découpée à l’emporte pièce. Une fois découpé, le praliné va sécher 48 heures pour qu’il soit bien ferme afin d’être trempé dans la meringue.

    Il sera trempé, à la main, deux fois ; une première fois pour enrober la première face, il sera ensuite séché toute la nuit à 40 degrés, une seconde fois où il sera enrobé complètement et repartira au séchage 12 heures de plus. L’enrobage se faisant à la main.

    Au total, pour fabriquer un flocon, il faudra quatre jours : une journée de préparation pour le praliné, un trempage qui va sécher toute une nuit, un deuxième trempage sur le troisième jour, et enfin le quatrième jour, les flocons sont emballés individuellement et empaquetés.

    Dans la petite entreprise de Gilles Cassignol, on ne fabrique pas moins de 4000 flocons par jour, et pour ce faire, cela nécessite trois personnes : Gilles, Guy et Tiphaine. Autant dire que ça ne chôme pas !

    Pour attaquer le marché toulousain, Gilles a créé il y a trois ans les « perles de violette » un flocon à la meringue aromatisée à la violette.

    Vous pouvez trouver les Flocons d’Ariège directement à la boutique, mais également dans les boulangeries, pâtisseries et épiceries fines sur tout le département et en région toulousaine.

    Et si vous êtes expatriés les Flocons sont également présents dans quelques boutiques et restaurant à Paris et en région parisienne.

    Les Flocons d’Ariège
    14, Chemin du Crieu
    La Tour du Crieu
    Tél. 05 61 60 01 05

  • Mercus-Garrabet, sur les routes en Ariège

    Mercus-Garrabet, sur les routes en Ariège

    La commune de Mercus-Garrabet est composée de trois villages, Mercus, Garrabet et  Amplaing, rattachée par arrêté préfectoral du 26 janvier 1965,  et de deux hameaux,  Jarnat et Croquié.

    On pense à une occupation préhistorique avec la présence d’un dolmen jusqu’à la création de la voie rapide entre Tarascon et Foix.

    A Amplaing, sur le sommet du Roc du Barry, se trouvait le château de Castelpenent qui existait avant le Xéme siècle. Simon de Montfort le détruisit en 1211. Lors de l’inventaire des fortifications du Comté de Foix, en 1272, Castelpenent  (au rocher du Barri) n’est plus mentionné.

    A Croquié se forma un noyau de réfractaires (Daniel Pujiula, Émile Dussart, Paul Balasc du village de Croquié et quelques autres) qui formera ce qui sera la 3101ème Cie FTP de l’Ariège. De Croquié, plusieurs actions seront menées : sabotage de l’usine de Mercus qui « travaillait » pour l’industrie allemande, télescopage du train dans le tunnel de St Paul…

    Patrimoine 

    A Mercus : L’église Saint-Louis construite au XIIe siècle en granit sur un piton de feldspath, et son portail sculpté en grès, classée Monument historique en 1910. Le clocher est du XIXe siècle. Ce piton surplombe la vallée de l’Ariège est désigné comme « roc de Carol« . La légende dit que l’empereur Charlemagne y serait monté pour considérer son armée rassemblée dans la plaine, avant l’entrée dans les vallées plus étroites des Pyrénées.

    A Garrabet : Le fameux Pont du Diable au-dessus de l’Ariège, avec sa légende au sujet de sa construction, semblable à toutes les autres légendes des « ponts du diable ».

    A Amplaing : Le rocher du Barri au-dessus de l’Ariège, qui supportait le château de Castelpenent.

    Sources :
    www.histariege.com/mercus
    fr.wikipedia.org/

  • Explo Film Festival d’Ax-les-Thermes, Phil Bence aux commandes

    Explo Film Festival d’Ax-les-Thermes, Phil Bence aux commandes

    Nous avons rencontré Phil Bence, l’organisateur de « Explos Film Festival » qui nous a fait un compte rendu de la winter édition qui s’est déroulée le 25 février dernier, et donné un aperçu de la prochaine édition du printemps.

    « Une belle réussite, on est assez content, on a renouvelé l’expérience de l’an dernier » se félicite Phil Bence. Avec la projection de trois beaux films abordant trois aspects différents de la montagne, l’édition a été un succès.  Son seul regret, n’avoir pas attiré assez de visiteurs de l’extérieur puisque le festival s’est déroulé en période scolaire.

    «Il y a un public de locaux, à nous d’aller chercher les autres, peut être que nous n’avons pas assez communiqué» explique t’il. La Winter édition a cependant fait salle comble avec 350 spectateurs dont environ 80% d’habitués, de quoi se réjouir.

    Pour l’édition de printemps, l’équipe réfléchit à modifier le concept, avec une soirée de projection plus courte le samedi afin de finir sur un concert.

    Autre changement, la date sera décalée puisque l’ascension, date à laquelle est programmé le festival habituellement tombe trop tôt cette année.

    Ce qui ne changera pas ; Un beau programme riche et éclectique et des invités de renom qui seront présent pour vous présenter le meilleur des films de montagne et d’Aventure.

    Rendez-vous donc du 18 au 22 mai à Ax les Thermes pour la neuvième édition de Explos Film Festival.

    explos-festival.com

    www.facebook.com/Explosfestival

     

     

  • Les carillons de la Cathédrale Saint Antonin de Pamiers

    Les carillons de la Cathédrale Saint Antonin de Pamiers

    Cathédrale_Pamiers_vue_des_coteaux

    Un peu d’histoire….sur les carillons de la Cathédrale Saint Antonin de Pamiers

    En 1863, la cathédrale St Antonin se dote d’un carillon, composé de l’ancien bourdon de 1849 (en fait une refonte d’un bourdon de 1683), de trois cloches Louison de 1841, 1842 et 1845, et d’une série de cloches du même fondeur datant de 1863. En 1899, douze cloches Bollée d’Orléans prennent place avec les autres, formant ainsi un carillon de vingt-deux cloches.

    On installe en 1989 un nouveau carillon de vingt-six cloches du fondeur Paccard et on installe quelques-unes des anciennes cloches en l’église Notre-Dame du Camp.

    Depuis 1995, après l’arrivée de vingt-trois autres cloches du même fondeur, le carillon se compose de quarante-neuf cloches, avec un poids total de 4 150 kg.

    C’est ainsi que par son importance, et surtout par sa justesse, cet ensemble peut être classé parmi les plus beaux carillons des pays d’Oc.

    stage-carillon_ariegeUn stage de découverte est organisé
    du 19 au 21 avril
    Conservatoire de musique de Pamiers
    06 61 60 95 71

  • Un nouveau projet pour le Pays d’art et d’histoire : la valorisation des friches industrielles

    Un nouveau projet pour le Pays d’art et d’histoire : la valorisation des friches industrielles

    Le Pays des Pyrénées Cathares est devenu Pays d’art et d’histoire à la fin de l’année 2008. Depuis 2009 il met en œuvre et fait vivre le label conformément aux préconisations du ministère de la Culture et autour de trois thématiques fortes sur le territoire : le catharisme, les paysages et le patrimoine industriel.

    En Midi-Pyrénées, l’industrie a marqué le territoire et les Hommes de son empreinte.

    Les Pyrénées Cathares ont participé à cette épopée industrielle et c’est le textile qui s’est principalement imposé aux XIXe et XXe siècles. D’après l’historien Jean-Michel Minovez, c’est un véritable territoire de la laine qui se constitue autour de Lavelanet.

    Cependant, si le Pays d’Olmes est particulièrement jalonné de sites industriels, la plupart sont aujourd’hui à l’état de friche. Aujourd’hui, si l’activité industrielle est moins présente, notamment dans le domaine du textile, un travail de mémoire et de valorisation doit être développé à l’échelle territoriale pour que cette Histoire industrielle continue à faire la fierté des habitants et soit porteuse d’identité et de valeurs.

    C’est pourquoi, du 23 au 29 avril, le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares en collaboration avec la DDT de l’Ariège, organise un atelier (workshop) de territoire sur la thématique de la reconversion des friches industrielles du territoire du Pays des Pyrénées Cathares. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre du dispositif AIDER (Appui Interministériel au Développement et à l’expertise en Espace Rural).

    1 semaine, 50 étudiants et jeunes diplômés, 5 sites industriels à requalifier

    Durant 7 jours, une cinquantaine d’étudiants va réfléchir à la reconquête des friches industrielles du Pays des Pyrénées Cathares.

    Le défi : interroger le passé pour mieux penser le futur. Répondre à des problématiques liées à l’histoire, à l’économie, à l’architecture, à l’espace urbain, à la ruralité, etc.

    Le workshop se propose d’interroger l’histoire industrielle du Pays des Pyrénées Cathares au travers de l’étude de 5 sites pilotes. Ces friches industrielles font partie de l’environnement immédiat de la population et véhiculent aujourd’hui une image négative, synonyme de déclin. Elles sont pourtant le témoin important d’une période florissante de l’industrie et offrent de multiples possibilités de reconversion à un moment où la reconquête urbaine est devenue un enjeu important pour le territoire des Pyrénées Cathares.

    – Ancienne usine Fonquernie à Laroque d’Olmes
    – FTL à Lavelanet
    – Ancienne usine Bez à La Bastide sur l’Hers
    – SAB à Montferrier
    – SOTAP à Villeneuve d’Olmes

    Des animations autour du textile 

    Samedi 23 avril à 18h – Villeneuve d’Olmes – L’aventure de la laine

    Au cours du XIXe siècle, un territoire de la laine se constitue en Pays d’Olmes. Comment ce pays faiblement industriel a-t-il pu se développer face aux territoires majeurs ? Retour sur l’histoire d’une aventure industrielle encore mal connue ou sur une industrie invisible dans un territoire singulier et remarquable, avec Jean-Michel Minovez, professeur d’histoire moderne à l’université de Toulouse Jean-Jaurès et spécialiste de l’histoire proto-industrielle.
    RDV : Foyer rural

    Dimanche 24 avril à 17h – Lavelanet – Paysage et industrie

    Le développement de l’industrie textile, entre autres, a considérablement transformé le paysage du pays des Pyrénées Cathares. Au – delà des infrastructures de production, les villages se sont transformés en villes pour accueillir une main d’œuvre toujours plus nombreuse. Les grands industriels ont exposé leur fortune en construisant châteaux et propriétés. Agnès Legendre, directrice du CAUE de l’Ariège, évoquera ce paysage portant les stigmates du déclin mais témoignant aussi d’un passé dynamique.
    RDV : Musée du textile et du peigne en corne

    Mercredi 27 avril à 18h30 – Lavelanet – « Soirée mémoire »

    Une soirée en hommage aux « anciens » du textile. Des acteurs phares de l’industrie textile racontent leur histoire, leur expérience, pour faire vivre la mémoire ouvrière du Pays d’Olmes. Une expérience unique au sein même d’une ancienne friche industrielle reconvertie en brasserie artisanale par Marie Guera. La soirée se poursuivra par une visite de la brasserie suivie d’une dégustation. Réservations au 05 61 05 52 03
    RDV : Brasserie du Grand Bison, route de Raissac

    Vendredi 29 avril à 19h – Lavelanet – Soirée de clôture

    Après une semaine de travail, les étudiants vous présentent leurs projets de reconversion des friches industrielles. Le nouveau visage des anciennes usines textile vous est dévoilé au Musée du textile, dans un cadre où passé et futur se côtoieront le temps d’une soirée. La restitution des projets sera suivie d’un spectacle et d’un apéritif dînatoire à base de produits locaux.
    Réservations au 05 61 05 52 03
    En partenariat avec le service culturel de Lavelanet
    RDV : Musée du textile et du peigne en corne

    Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares
    32, rue Jean Jaures
    09300 LAVELANET
    05 61 05 52 03

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Un label “Maisons des Illustres” pour le Musée Aristide Bergès de Lorp Sentaraille

    Un label “Maisons des Illustres” pour le Musée Aristide Bergès de Lorp Sentaraille

    maison natale aristide berges Ariège Pyrénées

    Le Musée Aristide Bergès

     L’Association Aristide Bergès fondée en 1996 par des professionnels de la papeterie et du livre avec le soutien des élus locaux, a créé dans l’ancienne papeterie de LORP, le Musée Aristide Bergès, musée du papier, des arts graphiques et de l’imprimerie.

    Elle œuvre depuis maintenant vingt ans à la conservation et la valorisation d’un ensemble papetier exceptionnel qui s’affirme comme le lieu de mémoire par excellence de l’activité papetière en Couserans ainsi que le lieu de connaissance et de transmission des savoir-faire et des techniques liées à la fabrication du papier et à l’imprimerie.

    Devant l’intérêt historique d’un tel patrimoine reconnu « emblématique de l’industrie papetière en Ariège du XVIIIème au XXème siècle », la maison natale d’Aristide Bergès, l’ancienne papeterie avec toutes ses dépendances annexes et les machines qu’elle contient, ont fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques en 2007.

    Cet intérêt vient d’être renouvelé et confirmé par l’octroi, en 2014, par le Ministère de la Culture, du label « Maisons des Illustres » qui distingue les lieux de mémoire majeurs pour la compréhension de l’histoire locale et nationale.

    Cette distinction vient honorer tout particulièrement le personnage d’Aristide Bergès qui, après de brillantes études chez les Frères des Ecoles Chrétiennes à Toulouse, intègre l’Ecole centrale des Arts et Manufactures de Paris, à peine âgé de 16 ans. Il obtient le diplôme de sortie, deuxième de sa promotion, et consacre sa vie à d’incessantes recherches. Il se distingue particulièrement par la mise au point de nombreux procédés révolutionnaires pour la fabrication industrielle du papier.

    Une plaque commémorative a été réalisée par le Ministère de la Culture et sera dévoilée, lors d’une cérémonie à la papeterie Bergès de Lorp-Sentaraille le 15 avril 2016 à 11h.00, en présence des responsables politiques et culturels de la Région et de la DRAC Languedoc Roussillon – Midi-Pyrénées. La maison natale d’Aristide Bergès est la première à être ainsi distinguée en Couserans et la seconde de l’Ariège.

    Aristide Bergès

    Fils de papetier, il reste fidèle à ses racines même si l’ingénierie hydraulique lui apporte la gloire. Cette maison chargée d’histoire nous raconte la vie d’Aristide Bergès.

    Inventeur d’une machine à mettre en place les pavés des rues parisiennes et chargé de régler une pilonneuse à vapeur pour le revêtement d’asphalte autour de l’Arc de Triomphe, il dépose en 1864 son premier brevet d’un défibreur hydraulique capable de produire une pâte à papier homogène. Il met au point de nombreux procédés révolutionnaires pour la fabrication industrielle du papier, notamment pour les étapes de raffinage de la pulpe de bois, de tamisage de la pâte et des opérations de décantation.

    Conquis par le site de Lancey dans la vallée de l’Isère, c’est là qu’il trouve les chutes d’eau nécessaires pour produire de l’énergie. Une innovation qui lui vaut des procès et bien d’autres inconvénients, mais il réussit, et son invention ouvre la voie de l’industrialisation et de l’éclairage électrique qui, grâce à lui, va se généraliser. Malade et affecté par les nombreux procès qu’il a dû affronter, Aristide Bergès est mort à Lancey le 28 février 1904, un an après avoir reçu l’hommage du Congrès pour l’avancement des Sciences.

    Il a été enterré à Toulouse, au cimetière de Terre-Cabane, à Jolimont où son caveau porte l’épitaphe suivante “Aristide Bergès, père de la Houille blanche et Marie Cardaillac, l’inspiratrice idéale”.

    La maison natale d’Aristide Bergès        

    Inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 2 octobre 2007, cette demeure traditionnelle du XIXème siècle, de forme rectangulaire sur deux niveaux, a subi plusieurs remaniements. C’est en effet à Lorp, au lieu-dit « Le Prat du Ritou », en bordure du Salat, qu’est né Aristide Bergès le 4 septembre 1833, … là même où son père installe la première machine à papier en continu. « Le Prat du Ritou » où, élève très doué, futur bachelier (à 15 ans!) et futur brillant diplômé de l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris (il n’a que 19 ans) il a grandi et a forgé sa personnalité d’inventeur et d’industriel et conçu plusieurs brevets internationaux dont quatre essentiellement consacrés à la papeterie.

    Qu’est-ce-que le label « Maisons des Illustres » ?

    Le Ministère de la Culture et de la Communication a créé le label « Maisons des Illustres », le 13 septembre 2011, pour conserver et transmettre la mémoire de femmes et d’hommes qui se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France. Aujourd’hui au nombre de vingt pour l’actuelle Région Languedoc Roussillon – Midi Pyrénées, dont deux dans l’Ariège, ce réseau affirme son ancrage au cœur des territoires.

    Ainsi on peut identifier sous ce vocable des lieux de mémoire permettant de relier l’histoire locale et l’histoire nationale, l’intimité d’un personnage et son implication dans la vie de tous. Ces maisons révèlent le rôle fondamental et souvent méconnu joué par des acteurs politiques, religieux, scientifiques ou artistiques dont le Ministère de la Culture et de la Communication entend faire reconnaître la dimension culturelle.

    La papeterie natale d’Aristide Bergès a rempli toutes les conditions nécessaires pour bénéficier d’un tel label qui lui donne une garantie de qualité et de parfaite légitimité.

    C’est la reconnaissance officielle de l’intérêt patrimonial de cet édifice qui devient un territoire vivant, nourrit de la personnalité et de la sensibilité de celui qui y a imprégné sa marque et de ceux qui l’ont habité avant et après lui.

    Aujourd’hui le Musée Aristide Bergès, situé dans la totalité de cette ancienne papeterie, est sans conteste reconnu par tous, comme le lieu de mémoire par excellence, de l’activité papetière en Couserans, ainsi que le lieu de valorisation et de transmission des savoir-faire et des techniques liées à la fabrication du papier.

    La maison natale d’Aristide Bergès devient le point focal de la mémoire collective et de l’identité de toute une région.

    Le label « Maisons des Illustres » est également un dispositif de valorisation et s’accompagne d’avantages divers.

    Il légitime et officialise la distinction du lieu, s’accompagne de tout un dispositif de communication (visuelle, numérique et éditoriale) et représente une aide de l’Administration centrale et des D.R.A.C.s, sous forme de conseil et d’expertise et d’intégration dans des réseaux et des partenariats.

    Musée Aristide Bergès, Arts graphiques, Imprimerie
    Chemin des papetiers – Prat du Ritou
    09190 Lorp Sentaraille

    05.61.66.13.97 / aab@aab.asso.fr / www.aab.asso.fr

  • Les Foires de Tarascon, 759 ans d’Histoire

    Les Foires de Tarascon, 759 ans d’Histoire

    foire-tarasconTarascon est idéalement située sur les chemins de transhumances menant aux estives du Haut Vicdessos, de la Courbière, du Saint Barthélémy et de la haute vallée d’Aston et de l’Ariège.

    La ville a vu défiler des troupeaux d’ovins, de bovins et de chevaux pendant des millénaires. Les éleveurs et les bergers prirent rapidement l’habitude de se reposer à Tarascon, de se regrouper et finalement de faire du commerce de bestiaux. C’est de cette façon que sont nées les Foires de Tarascon.

    Au fils des siècles, elles devinrent un de pôles économiques les plus importants de l’époque et la base des principaux échanges.

    On estime que les foires sont antérieures à l’acte de 1258 qui légalisait les pratiques de commerce. Roger IV, Comte de Foix, donnait à Tarascon le droit de « leude et de mesurage », c’est-à-dire le droit de commercer sur la place. On trouvait jusqu’au 19ème siècle les « poids et mesures » creusés dans un bloc de granit scellé dans la façade de l’église de la Daurade.

    Les Espagnols venaient aussi jusqu’à Tarascon pour acheter de la viande ou de la laine. Les foires devinrent les plus fréquentées de la région et aujourd’hui encore, la tradition se perpétue d’années en années.

    La grande foire traditionnelle de Tarascon est organisée par la Mairie de Tarascon, la Confrérie des Pastous et de trés nombreux partenaires

    L’occasion de découvrir la célèbre brebis Tarasconnaise, race endémique des Vallées, particulièrement adaptée à la montagne, que vous pourrez déguster lors de la foire.

    Dans toute la ville, retrouvez des espaces de découverte, d’apprentissage, de présentation, de dégustation, de vente, mais aussi de jeu….Vaches gasconnes et chevaux de Mérens au Foirail, découverte des métiers d’autrefois, dégustation autour du pain, de la croustade, etc…

    Du 5 au 8 mai 2016affiche-foire-tarascon

    • Foire commerciale, Marché aux bestiaux,
    • Espace Européen gourmand et artisanal,
    • Dix ans de la Confrérie des Pastous, Floralies des Bergers,
    • 1er Festival des groupes des Bergers Chanteurs des Pyrénées,
    • Journée de la Nature, chasse, pêche et du chien, chasse à courre.

    Un dépliant spécifique est disponible auprès de la Mairie et des bureaux de tourisme, avec un programme horaire détaillé des différentes manifestations prévues au cours de la Foire.

    Renseignements complémentaires au 05 34 09 88 88 / helene.baby@mairie-tarascon.com

    Mairie –  30 Avenue Victor Pilhes
    09400  TARASCON SUR ARIEGE

  • Le Clos Saint-Martin, un nouveau challenge pour Mélanie Zervos

    Le Clos Saint-Martin, un nouveau challenge pour Mélanie Zervos

    Rien ne prédisposait Mélanie à se retrouver chef au restaurant le Clos Saint-Martin et pourtant depuis 5 mois elle développe en cuisine sa passion pour le local et la cuisine traditionnelle et originale…

    Le Clos Saint-Martin a COUTENS a été repris depuis décembre 2015 par Mélanie Zervos, une ariégeoise, qui s’est installée en cuisine pour le plus grand bonheur des convives qui découvrent sa cuisine depuis le 15 décembre, date à laquelle elle à ouvert et proposé sa nouvelle carte.

    Et pourtant rien ne la destinait à la restauration. Après avoir entamé des études aux Beaux Arts de Toulouse, Mélanie a préféré prendre un virage pour passer par hasard dans le secteur de la restauration. Elle a depuis cumulé les diplômes en école hôtelière : CAP, BEP puis  BTS l’année dernière en candidat libre.

    De la plonge à serveuse en salle, Mélanie rentre peu à peu dans le monde de la restauration

    Elle est ainsi depuis 9 ans dans le métier de la restauration, dont 6 ans en cuisine. Elle est passée de restaurant en restaurant pour parfaire son expérience ; la plonge à ses débuts sur Pamiers, où elle découvre qu’en cuisine aussi on peut travailler des matières et des couleurs et exprimer sa créativité, puis à la cuisine au Relais Royal où elle fait la connaissance de Robert Abraham * qu’elle a suivit dans l’Aude et qui a grandement participé à son apprentissage.

    Après un court passage de trois mois chez  Gilles Goujon un chef étoilé qui a 3 étoiles au guide Michelin, elle apprend l’expérience du monde de la brigade de cuisine et le monde « des étoilés »avant de revenir sur l’Ariège où elle se retrouve en cuisine au restaurant les Remparts de Mirepoix avec le chef Nicolas Coutand jusqu’en 2012.

    Entre temps, Mélanie Zervos a eu deux enfants et fait un parenthèse de quelques temps…Son nouveau statut de mère de famille, la décide pour reprendre son métier à se mettre à son compte, comprenant qu’il serait difficile de s’occuper de ses enfants dans la restauration en tant que salariée.

    Le Clos Saint-Martin, le coup de coeur de Mélanie et son compagnon !

    Terre d’élection de cette jeune chef de cuisine, « Le Clos Saint-Martin » coté construction a beaucoup de cachet ; avec son jardin protégé où il fait bon déguster des salades ou grillades au printemps ou en été, la salle intérieure avec ses tomettes au sol et ses colombages en intérieur.

    Le style et le potentiel a tout de suite plu  à Mélanie et son compagnon alors qu’ils cherchaient à s’installer dans le coin. Après avoir cherché sans succès du coté de la vallée de Dun, ils apprennent que le Clos est à céder et décident de saisir cette opportunité : ils élisent Coutens et le Clos Saint-Martin pour leur projet.

    La cuisine de Mélanie est plus «authentique» que «gastronomique». Elle est à base de produits locaux, de l’Ariège et des environs, de produits de saison. Mélanie propose une petite carte qui évolue selon les saisons et qui change régulièrement.

    Même si sa cuisine est « authentique » comme elle se plait à le dire, simple et traditionnelle, elle est créative et on retrouve parfois dans ses plats, les restes de son expérience avortée aux Beaux Arts de Toulouse !

    Le Clos Saint-Martin
    Mélanie Zervos
    Chemin du Cazal
    09500  COUTENS

    Tel : 05 61 60 45 70

    *Robert Abraham a été élu chef de l’année 2008 en Midi-Pyrénées

  • Préhisto’Night, cet été, vivez l’aventure façon Cro-Magnon !

    Préhisto’Night, cet été, vivez l’aventure façon Cro-Magnon !

    prehistoTarascon

    Fort du succès des deux premières éditions du Préhisto’LOFT où les visiteurs pouvaient apprécier de manière « voyeuriste » le quotidien d’une vingtaine de Cro-Magnons, le Parc de la Préhistoire propose pour la première fois aux visiteurs de vivre pleinement une expérience inédite et insolite en se glissant dans les peaux et les fourrures de nos ancêtres préhistoriques !

    À l’instar de l’expérience vécue par le célèbre présentateur de l’émission E=M6, Mac Lesggy, en février dernier, c’est au tour des visiteurs de vivre un moment hors du commun le temps d’une nuit d’exception. Ces quelques soirées, absolument inédites pour le grand public, offriront autant d’occasion d’entrer dans le quotidien des hommes de Cro-Magnon, de découvrir leurs gestes, leurs habitudes, leurs savoirs et de se replonger dans un passé qui nous paraît, aujourd’hui encore, très mystérieux.

    L’immersion se fait tout en douceur en quittant le XXIème siècle et ses attributs pour remonter le temps en famille, entre amis ou même seul. Adieu jeans, baskets, montres et autres smartphones ! Place au cuir et à la fourrure, vêtements usuels des hommes et femmes préhistoriques.

    Puis vient le temps de monter sa tente pour la nuit et de se préparer un lit douillet, d’allumer le feu (sans allumettes !), de tailler le silex qui servira à la découpe du repas, de fabriquer les lampes pour s’éclairer… bref de découvrir tous les gestes de la vie courante des hommes de Cro-Magnon.

    Le dîner sera un moment de partage où chacun s’emploiera à déguster un menu typiquement préhistorique avec ses doigts et son couteau de silex… Avant un repos bien mérité dans le campement, blotti avec sa famille sous des peaux de rennes.

    Retrouver la famille préhistorique qui sommeille en vous !

    [callout]À partir du 27 mai, un jeu concours sera organisé sur Facebook afin de permettre à 4 « tribus » de vivre cette expérience en avant-première et gratuitement. Pour participer, il suffira de composer sa tribu de 4 personnes maximum, de se prendre en photo en mode préhistorique et de la poster sur la page Facebook « sitestouristiquesariege ». Chaque tribu devra choisir son nom. Les internautes départageront les gagnants.[/callout]

    Préhisto’Night :

    13, 22 et 29 juillet – 5,11 et 19 août.

    Sur réservation. Places limitées.

    95€ jeune et adulte (+ de 12 ans) / 60€ enfant (6-12 ans)

    Informations pratiques www.sites-touristiques-ariege.fr

  • Le desman des Pyrénées invité à l’Apéro du Bestiaire Pyrénéen

    Le desman des Pyrénées invité à l’Apéro du Bestiaire Pyrénéen

    Ces Apéros du bestiaire pyrénéen proposés par les structures du réseau Education Pyrénées Vivantes, ont pour vocation de venir à la rencontre des habitants de ces communes. Pour Aston, cela a été l’occasion de découvrir le Desman des Pyrénées.

    Ce réseau « Education Pyrénées Vivantes » est un réseau transfrontalier d’éducation à l’environnement composé de 65 structures du versant nord et du versant sud des Pyrénées et qui a pour but d’organiser des actions de sensibilisation à l’environnement pyrénéen.

    L’été, ces actions se font dans les refuges de montagne « le Rendez-vous des Cimes » et durant l’hiver, elles sont destinées aux habitants des villages ; « les Apéros du bestiaire Pyrénéen« 

    Lors d’une soirée conviviale, où toutes les générations sont rassemblées autour d’un apéritif mettant en valeur les productions locales, chacun peut vivre une animation sensible et originale construite avec les élus et les associations de la commune pour changer son regard sur la biodiversité des Pyrénées.

    Le thème de ce vendredi 1er avril était «Desman d’avril, existe-t-il vraiment ?»

    Autour de jeux, d’ateliers de découverte et de quelques surprises, une soixantaine de personnes ont pu découvrir cet animal mystérieux : le desman.

    Cette action a été décidée après une étude réalisée par le Conservatoire d’espaces naturels de Midi-Pyrénées en 2014 et 2015 sur la rivière Aston, étude destinée à mieux le connaitre pour mieux le protéger.

    En savoir plus sur le Desman des Pyrénées

    [callout] Le Desman des Pyrénées, cet animal endémique du quart nord-ouest de la péninsule Ibérique et du massif des Pyrénées est un petit mammifère semi-aquatique insectivore qui mesure à peine 30 cm dont plus de la moitié pour la queue…Il vit dans les cours d’eau de bonne qualité jusqu’à 2700 mètres d’altitude. Essentiellement nocturne, discret, il se laisse très peu souvent apercevoir. Si bien que de nombreux éléments de sa biologie et de son écologie sont encore méconnus ! Ce petit animal est pourtant menacé et le devenir de ses populations est incertain. C’est pourquoi, depuis 2010, un plan national d’actions est mise en oeuvre à l’échelle du massif.  Piloté par la DREAL Midi-Pyrénées (www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/desman-des-pyrenees-r3137.html), il est coordonné par le CEN Midi-Pyrénées (www.cren-mp.org/). Le volet sensibilisation et éducation à l’environnement a été confié au réseau Education Pyrénées Vivantes (www.pourdespyreneesvivantes.fr).[/callout]

  • Cazenave-Serres et Allens, sur les routes en Ariège

    Cazenave-Serres et Allens, sur les routes en Ariège

    cazenave-serres-et-alens Ariège Pyrénées

    Cette nouvelle commune est unie à Tarascon par arrêté préfectoral du 30 mars 1973 puis à nouveau érigée en commune distincte (Cazenave-Serres et Allens) par arrêté préfectoral du 26 novembre 1980

    La première mention portant sur cette commune semble être celle de 1213 dans laquelle la  « Cauna de Solabria » (spoulga de Soloumbriè)  fait partie des fortifications du comte de Foix

    Allens et Cazenave ne sont connus qu’à la fin du Moyen Âge, et avec eux la forge hydraulique qui est aujourd’hui encore un bâtiment ancien.

    Cazenave, doté de l’église paroissiale dut être depuis le Moyen Âge le village le plus important mais, à la fin du XIVe siècle, c’est à Allens que vit le seigneur de Cazenave.

    Patrimoine :

    • Le manoir de la mouline : XIIIéme
    • Rocher l’ « Aiguille » (avant d’arriver à Sourdeing)
    • Château d’Allens
    • Spoulga de Soloumbrè : mentionnée en 1213 (grotte fortifiée) : Plan et description : « Monographies villageoises du Sabarthès », Florence Guillot, 1999
    • Nombreux orrys

    Sources :

    www.montagnesdetarasconetduvicdessos.com
    www.histariege.com