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  • Viviès, les enfants s’investissent dans la citoyenneté

    Viviès, les enfants s’investissent dans la citoyenneté

    C’est durant les vacances de printemps qu’une dizaine d’enfants et d’adolescents ont employé leur temps à une action citoyenne : la construction et la décoration de containers à sacs jaunes.

    l’histoire à débuté l’année dernière, après que Dominique Brette, maire adjointe de Viviès ait fait le constat que les bacs de récupération des sacs jaunes du village étaient souvent sales et remplis de choses que ne devaient pas y être. Le pari a donc été pris que, si les bacs étaient décorés par les enfants, les parents respecteraient mieux la conduite à suivre. Huit enfants de la commune, accompagnés de Dominique et de Catherine Bontems et Pauline Lemaitre deux conseillères municipales, se sont attelés à la tâche et ont décoré un containers.

    Pari réussi puisque, un an après, le tri des déchets s’était amélioré. C’est donc à la demande d’autres habitants du village que Dominique Brette et le conseil municipal ont décidé de mettre en place un « chantier jeunes » et un « chantier enfants » par le biais du service enfance-jeunesse de la communauté de communes du Pays de Mirepoix et du centre de loisirs afin de continuer l’opération.

    Le premier axe de travail du service enfance-jeunesse est la citoyenneté, c’est donc là dessus que ce sont appuyés les chantiers : »le tri et la valorisation de déchets ».

    Le premier chantier « ados » c’est déroulé la première semaine des vacances de printemps avec José l’animateur du centre de loisirs junior et Jacques Lazerges conseillé municipal. Les jeunes se sont attelés à la fabrication des containers avec des palettes de récupération. La deuxième semaine se sont les primaires qui ont pris le relais pour les décorer, sous la surveillance de Marina.

    Les ados et les primaires ont même travaillé ensemble pendant quelques jours, une belle expérience selon l’animatrice.

    Comme à chaque fin de chantier et en contrepartie du service rendu, les jeunes organisent un sortie de leur choix. Cette fois ce sera une journée bowling.

    Un grand bravo à tous ces jeunes qui s’implique dans la vie civique : Nolan, Maël, Andréa, Clara, Laura, Jordan, Morgane, Caroline et Lana.

     

  • David Descoins développe son concept de restaurant-golf « Le Comptoir »

    David Descoins développe son concept de restaurant-golf « Le Comptoir »

    David Descoins est un enfant du pays comme il aime à le préciser, il est revenu sur ses terres pour développer un concept de Restaurant-Golf à Montardit dans le Couserans depuis 2013.

    Parti d’un projet golfique, David a glissé progressivement sur une idée mixte de restauration autour du Golf. Flanqué dans les contreforts des Pyrénées avec une vue imprenable sur les Montagnes du Couserans, son établissement, « caché au milieu de nul part », arrive bon an mal an à développer son activité.

    Des golfeurs qui s’arrêtent pour découvrir et restent finalement pour manger, des gens de saint-Girons et du Volvestre qui connaissent la bonne adresse et des habitués, constituent le gros de sa clientèle.

    Une cuisine simple qui utilise des produits du terroir, sans être tous bio, mais de bonne qualité, proposés par des fournisseurs de confiance et de proximité, un zeste d’originalité dans la présentation, différents niveaux de prix pour les menus et les fins de semaine : voilà la solution que David a choisi pour développer sa notoriété et celle de son établissement.

    Le reste, ce sont les concerts du week-end qui animent les soirées d’été comme d’hiver (deux par mois pour le hors saison et tous les vendredi sur la haute saison).

    L’équipe est réduite, mais tout ceci fonctionne à la perfection ; l’établissement est d’ailleurs référencé sur le Guide du Routard depuis cette année et le Petit Futé a relevé la bonne adresse !

    Le Comptoir – Golf & Restaurant
    Baudet- 09230 Montardit
    05 61 02 90 74
    Golf ouvert tous les jours sur réservation
    Restaurant ouvert tous les midis, vendredi et samedi soir

     

     

  • 150 000 vues sur Youtube pour ARIEGE MOUN PAIS !

    150 000 vues sur Youtube pour ARIEGE MOUN PAIS !

    Lancé en 2012 par Azinat.com et Florent Adroit le Clip Vidéo « ARIEGE MOUN PAIS » a fait sa route et arrive aujourd’hui en audience cumulée à plus de 150 000 vues sur Youtube !

    L’idée est partie d’Azinat.com qui souhaitait « réécrire » un hymne ariégeois sur la base de paroles d’ariégeois glanées sur le web,…Florent Adroit jeune compositeur ariégeois originaire de Mirepoix relève alors le challenge et c’est ainsi que le nouvel hymne « Ariège Moun Pais » est lancé.

    L’histoire donnera, une promotion sur Radio Montaillou ( aujourd’hui PYRENEES FM), une chorégraphie élaborée par Kader Nadjar, le premier Flashmob réalisé en Ariège sur la musique et les paroles d’ARIEGE MOUN PAIS et enfin un Clip Officiel

    A cette occasion une cinquantaine de jeunes ariégeois avait été sectionnés pour réaliser le clip officiel du titre « ARIEGE MOUN PAIS » lors d’un tournage au chateau de Foix avec l’aimable autorisation du SESTA.

    Aujourd’hui, le morceau fait sa vie sur Youtube et dans le coeur des Ariégeois, le titre est repris par des Chorales, des groupes musicaux traditionnels, il est chanté et appris dans les écoles et les jeunes (et moins jeunes) continuent de l’écouter sur Youtube sur le portable ou à la maison !

     

     

  • Au « Domaine de Sié » on a fait l’Amazerat

    Au « Domaine de Sié » on a fait l’Amazerat

    L’Amazerat est un gâteau à l’anis préparé dans la région de Bélesta. La tradition veut que l’on amène ce gâteau pour le faire bénir par le prêtre au moment de la Pentecôte et de le partager avec la famille et les amis.

    Il existe toutes sortes de gâteau à l’anis, dans l’Aude, on le trouve sous le nom de Tougnol. Arlette qui est originaire du Tarn, parle d’un petit gâteau à l’anis que l’on fait à Albi et qu’on nomme le petit jeannot. 

    L’Amazerat, lui se trouve dans une région assez précise autour de Bélesta, Chalabre, Fanjeau, Mirepoix. Il en existe de toute taille et de toute forme, selon les villages et mêmes les familles.

    La recette est dans un coffre dont la clé est au fond d’un puit !

    Xavier Paquin est un passionné d’Amazerat ; Il a découvert ce gâteau lors d’une rencontre il y a quelques années, avec les Amis du moulin des Bessous. Cet après-midi là, Odile est arrivée avec un magnifique gâteau, un Amazerat. Après s’être régalé de cette pâtisserie à l’anis, quelle ne fut pas la déception de Xavier quand, après avoir demandé sa recette à Odile, elle ne voulut pas la lui donner.

    Qu’a cela de tienne, Xavier fit des investigations et trouva, modernité oblige, une recette sur internet et depuis ce jour, il régale régulièrement ses amis avec un Amazerat.

    Ce vendredi soir, Marion, Didier, Annie, Michel, Nadine, Pierre et Arlette, les amis du moulin des Bessous, se sont réunis chez Xavier et Simone, au Domaine de Sié à Manses, pour découvrir la recette de l’Amazerat du domaine de Sié, qui n’a rien à voir, précise Xavier, avec l’amazerat d’Odile !

    La recette

    • 120 g de sucre
    • 2 oeufs + 1 pour dorer
    • graines d’anis (environ 2 bouchons)
    • 2 cs d’anisette 
    • 1/2 cs d’eau de fleurs d’oranger
    • 250 g de farine + « a bisto »
    • 1/2 paquet de levure chimique 

    – Mélanger le sucre, les oeufs, jusqu’à ce que le mélange soit bien mousseux.

    – Ajouter le beurre mou

    – Ajouter tous les parfums (graines d’anis + anisette), la farine avec la levure.

    – Pétrir jusqu’à ce que le mélange ne colle plus aux doigts.

    – Faire une boule et laisser reposer au moins 2 heures

    – Etaler la boule à la main en laissant un dôme central

    – Faire 6 branches d’étoile et les remonter vers le centre

    – Dorer à l’oeuf

    – Cuire environ 20mn à 200 degrés

  • Workshop en Pays d’art et d’histoire, à la reconquête des friches industrielles.

    Workshop en Pays d’art et d’histoire, à la reconquête des friches industrielles.

    Du 23 au 29 avril 2016, le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares en collaboration avec la DDT de l’Ariège, a organisé un atelier (workshop) de territoire sur la thématique de la reconversion des friches industrielles du territoire du Pays des Pyrénées Cathares. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre du dispositif AIDER (Appui Interministériel au Développement et à l’expertise en Espace Rural).

    Durant 7 jours, une cinquantaine d’étudiants de tous horizons, de France et d’Europe, spécialisés en architecture, en urbanisme, en sociologie ou encore en économie ont visité 5 friches industrielles et se sont entretenus avec les élus et la population.

    Ils ont travaillé à la reconquête de ces friches. Leur défi : s’interroger sur le passé pour mieux penser le futur, répondre à des problématiques liées à l’histoire, à l’économie, à l’architecture, à l’espace urbain, à la ruralité, etc.

    Ces friches industrielles qui font partie de l’environnement immédiat de la population et véhiculent aujourd’hui une image négative et de déclin, sont le témoin important d’une période florissante de l’industrie.

    Mais  au delà de ce workshop, c’est aussi un travail de mémoire à destination de la population qu’a voulu entreprendre le Pays d’art et d’histoire à travers une série d’animations

    Une conférence sur « l’aventure de la laine », dirigé par Jean-Michel Minovez, professeur d’histoire moderne à l’université de Toulouse Jean-Jaurès et spécialiste de l’histoire proto-industrielle, au cours de laquelle il a expliqué comment ce pays faiblement industriel a pu se développer face aux territoires majeurs ?

    Une conférence sur le « Paysage et industrie » menée par Agnès Legendre, directrice du CAUE de l’Ariège dans laquelle elle a abordé le développement de l’industrie textile qui a considérablement transformé le paysage du pays des Pyrénées Cathares

    Et enfin une soirée à la mémoire des anciens ouvriers du textileDes acteurs phares de l’industrie textile ont raconté leur histoire, leur expérience, pour faire vivre la mémoire ouvrière du Pays d’Olmes. Ce fut une expérience unique au sein même d’une ancienne friche industrielle reconvertie en brasserie artisanale par Marie Guera, « Le grand bison« .

    « Les portes ouvertes, c’était le coeur de Lavelanet, on entendait le battement des métiers à tisser, ça c’était le coeur. » se souvient Mady de la Giraudière, « Et le jour où ça na plus battu…« 

    C’est également pour cela que ce travail de mémoire est important. Pour que l’Histoire industrielle continue à faire la fierté des habitants de ce territoire et soit porteuse d’identité et de valeurs.

    Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares
    32, rue Jean Jaures
    09300 LAVELANET
    05 61 05 52 03

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • ERDF Ariège fait le point sur le déploiement du compteur Linky

    ERDF Ariège fait le point sur le déploiement du compteur Linky

    Invité comme d’autres média par ERDF pour faire le point sur le déploiement du compteur Linky sur le département, nous avons fait le point sur ce compteur, qui fait polémique depuis 2007 en France et qui compte quelques opposants en Ariège, avec François Camerlinck, le tout nouveau directeur territorial Ariège du réseau.

    Linky est un compteur électrique avant tout. Il est fait tout d’abord pour compter les consommations électriques de l’abonné. C’est un compteur de nouvelle génération. On lui demande aujourd’hui d’envoyer les consommations vers un concentrateur pour mieux piloter le réseau. L’électricité ne se stockant pas, ERDF a en effet besoin de créer un équilibre permanent entre consommation et production sur son réseau. Linky a pour ambition de l’aider dans cette démarche.

    « Linky se situe aujourd’hui en plein dans les problématiques de développement durable, comme des sujets qui ont été évoqués lors de la COP 21 ; la pollution de l’air, les enjeux climatiques, … Face à ces constats, il paraît évident que l’utilisation de l’électricité va tendre à se développer  dans le futur! » précise François Camerlinck.

    Sur ce sujet, en Ariège on a la chance d’avoir des énergies renouvelables à disposition et à proximité car le département est bien placé avec sa production hydro-électrique, ce qui n’est pas forcement le cas pour tous les territoires.

    «Nous avons donc besoin de savoir comment vit notre réseau et c’est pourquoi Linky est important». Toutes ces innovations technologiques et ce nouveau compteur se font sous l’impulsion d’une directive européenne qui oblige les distributeurs à mettre en place des compteurs évolués ou dit « intelligents ».

    La facturation pour l’abonné devient donc réelle, ce qui par exemple pour l’Ariège, sera très intéressant pour les résidences secondaires.

    Avec Linky, plus besoin de perdre du temps pour relever les compteurs

    Plus de RTT à poser pour faire les relevés au compteur pour les abonnés ; la mise en service facilitée (dans le cas de logements inoccupés), fait visiblement de Linky un compteur qui améliore la situation des abonnés et leur propose beaucoup d’avantages, notamment une baisse du prix de la mise en service (prix divisé par deux par rapport à un compteur classique).

    Tout ce déploiement se fait accompagné par la commission nationale de régulation de l’énergie (CRE) pour qu’il n’y ait pas de distorsion de concurrence et pour qu’il y ait neutralité avec les différents fournisseurs d’électricité.

    Pourtant  le compteur « miracle » connaît ses détracteurs

    Linky utilise en effet le CPL (Courant Porteur) comme parfois la connexion ADSL utilisée aujourd’hui dans certains foyers ariégeois. Il envoie ses données entre minuit et six heures du matin. L’envoi de données est l’équivalent de 3 SMS.

    Il y a eu aussi des rumeurs en Ariège qui ont eu lieu sur le fait que des compteurs avaient brulé, mais en réalité, on dénombre un seul cas où le compteur a connu un échauffement, car mal posé par l’installateur.

    En ce qui concerne la fourniture de données personnelles grâce à Linky, matière à polémique, là aussi « le sujet n’a pas lieu d’être », explique François Camerlinck, alors que la CNIL a accepté le principe d’échange de données de consommation et les propositions d’ERDF.

    Les données appartiennent au consommateur mais elles sont anonymes. Pour autant, le client pourra avoir ses données de consommation sur un portail Internet dédié.

    Il pourra analyser ses consommations, jour après jour et les partager s’il le souhaite.

    En Ariège comme ailleurs, les compteurs en limite de propriété seront automatiquement changés. Le taux de refus du client pour avoir ou non un compteur Linky est de 2% en France et un petit peu plus en Ariège.

    A terme, il semblerait que le relevé de compteur « classique » deviendrait payant, ce qui apporte quelques crispations…

    Linky est l’occasion d’enclencher des oppositions et des combats politiques autour de la libéralisation de l’électricité en France.

    Certains maires en Ariège ont délibéré contre la pose des compteurs Linky sur leur commune notamment pour les raisons évoquées plus haut : Massat, Saint-Paul de Jarat, Loubaut, Engourtiech, Lesparrou, Saint-Félix de Tournegat font partie du lot et Esplas de Sérou le soumettra prochainement au vote.

    Pourtant, l’objectif en Ariège reste de 105 000 compteurs Linky installés en 2021 et le directeur territorial Ariège pour ERDF semble assuré d’arriver aux objectifs.

     

    Linky, histoire,  législation et finalité Le 1er distributeur français, ERDF, lance en 2007 le projet Linky (nom donné officiellement au compteur en mars 2009) afin de répondre à la directive européenne no 2009/72 qui impose aux pays de l’Union européenne de déployer des compteurs électriques évolués pour au moins 80 % des consommateurs du marché intérieur. Le gestionnaire de réseaux mène ensuite une expérimentation en 2009 et déploie 300 000 prototypes du compteur Linky dans les régions de Lyon et de Tours. Avant la fin de l’expérimentation, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) constitue un groupe de travail sur le sujet incluant la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Cette dernière a, à cette occasion, mis en garde EDF quant à la nécessité de « garanties sérieuses » sur la confidentialité des données, compte tenu du fait qu’à terme ces compteurs permettront de savoir « beaucoup de choses sur les occupants d’une habitation, comme leur horaire de réveil ou le moment où ils prennent une douche ». L’ADEME pose également des questions concernant le gain réel en économie d’énergie pour le consommateur, ne considérant pas celui-ci comme prouvé jusqu’alors et préconise une année supplémentaire de test, ainsi que l’ajout d’un mécanisme d’affichage supplémentaire relié au compteur et situé à l’intérieur du logement pour mieux informer le consommateur. Un an plus tard, la commission de régulation de l’énergie (CRE) publie finalement un avis favorable en juin 2011 et conclut que Linky respectait les critères d’évaluation Sources : Wikipedia

  • Les Flocons d’Ariège, la petite douceur « made in » 09

    Les Flocons d’Ariège, la petite douceur « made in » 09

    Un coeur de praliné, entouré d’une meringue croquante, voici la petite confiserie ariégeoise au goût inimitable !

    Né de l’imagination d’un confiseur, Monsieur Laurent, le flocon d’Ariège a vu le jour en 1993. « Il n’y avait pas à l’époque de bonbon sur le département et on l’a appelé le flocon d’Ariège pour représenter nos sommets ariégeois » explique Gilles Cassignol qui a repris l’entreprise au décès de Monsieur Laurent.

    La recette : du praliné, fait à base de noisettes de sucre et de chocolat, et une meringue, faite de blanc d’oeufs et de sucre. Ca paraît simple, mais en fait pas du tout.

    Les noisettes sont torréfiées puis broyées avec le sucre et le chocolat. Cette pâte pralinée est étalée et ensuite découpée à l’emporte pièce. Une fois découpé, le praliné va sécher 48 heures pour qu’il soit bien ferme afin d’être trempé dans la meringue.

    Il sera trempé, à la main, deux fois ; une première fois pour enrober la première face, il sera ensuite séché toute la nuit à 40 degrés, une seconde fois où il sera enrobé complètement et repartira au séchage 12 heures de plus. L’enrobage se faisant à la main.

    Au total, pour fabriquer un flocon, il faudra quatre jours : une journée de préparation pour le praliné, un trempage qui va sécher toute une nuit, un deuxième trempage sur le troisième jour, et enfin le quatrième jour, les flocons sont emballés individuellement et empaquetés.

    Dans la petite entreprise de Gilles Cassignol, on ne fabrique pas moins de 4000 flocons par jour, et pour ce faire, cela nécessite trois personnes : Gilles, Guy et Tiphaine. Autant dire que ça ne chôme pas !

    Pour attaquer le marché toulousain, Gilles a créé il y a trois ans les « perles de violette » un flocon à la meringue aromatisée à la violette.

    Vous pouvez trouver les Flocons d’Ariège directement à la boutique, mais également dans les boulangeries, pâtisseries et épiceries fines sur tout le département et en région toulousaine.

    Et si vous êtes expatriés les Flocons sont également présents dans quelques boutiques et restaurant à Paris et en région parisienne.

    Les Flocons d’Ariège
    14, Chemin du Crieu
    La Tour du Crieu
    Tél. 05 61 60 01 05

  • Georges-Patrick Gleize, « Le vent de la jeunesse »

    Georges-Patrick Gleize, « Le vent de la jeunesse »

    Répondant gentiment à notre invitation, Georges-Patrick Gleize, entre Salons du livre, signatures et cours au Lycée,  nous a rendu visite dans nos locaux pour nous parler de son dernier Roman « Le vent de la jeunesse »

    Après nous avoir entrainés sur les terres mirapiciennes avec «Le serment des Oliviers», Georges-Patrick Gleize, avec son quatorzième roman «Le vent de la jeunesse», nous fait traverser le XXème siècle à travers Paris, la Corrèze et l’Ariège en suivant le destin de trois générations de femmes.

    Au delà de ces beaux portraits de femmes et d’un mystère de famille dont il a le secret, Georges-Patrick Gleize mène le lecteur dans la vallée d’Auzat, sur les traces de ces immigrés italiens et espagnols qui ont travaillé à la construction du barrage d’Izourt en 1939 et ont connus, pour certains, une terrible fin.

    Georges-Patrick nous a également dévoilé les prémices de son prochain roman qui cette fois se déroulera dans le Couserans et terminera « la trilogie » des secrets de familles au travers de la destinée de quatre hommes.

    Résumé

    vent-de-la-jeunesseFlore, jeune journaliste, croise le regard insistant d’un inconnu à Paris dans le métro. Incident banal qu’elle aurait aussitôt oublié si le jeune homme ne lui rappelait étrangement quelqu’un.
    Quelques jours plus tard, chez sa mère en Corrèze, Flore découvre la photo d’un homme ressemblant trait pour trait à l’inconnu de Paris. Ce pourrait être la même personne si la photo ne datait de 1939. Qui est l’homme de la photo ?
    Se heurtant au silence obstiné de sa mère, Flore part sur les traces de la seule personne susceptible de l’éclairer : sa grandmère, qu’elle n’a jamais connue. Avec pour seul indice son prénom, Anna, elle parvient à reconstituer peu à peu le destin de cette émigrée italienne venue travailler avec ses parents dans les Pyrénées ariégeoises. Mais l’histoire d’Anna se brouille pendant la période troublée de l’Occupation…
    En voulant connaître le secret de ses origines, Flore va briser un terrible tabou…

    d<sf<

    Le Vent de la jeunesse
    Georges-Patrick Gleize
    Editions Calmann-Lévy
    Série : Cal-Lévy-France de toujours et d’aujourd’hui
    calmann-levy.fr

    [callout]Rencontre et signatures

    • 9 Avril 2016 : Signatures  Leclerc Multimédia Pamiers – 09
    • 16 Avril 2016 : Signatures Leclerc Multimédia Foix – 09
    • 18 Avril 2016: Signatures Librairie Les Couverts Mirepoix – 09
    • 22 Avril 2016:  Signatures Librairie Bruel – Lavelanet- 09
    • 24 Avril 2016 : Salon du Livre de Souillac – 46
    • 26 Avril 2016: Signatures Librairie La croisée de Beynat – 19
    • 30 Avril 2016: Salon du Livre de Castillonnès – 47
    • 5 Mai 2016: Signatures Librairie Les Beaux Livres – Ax-Les-Thermes – 09
    • 7 Mai 2016: Signatures Librairie La Mousson- Saint Girons – 09
    •  5 juin 2016: Salon du Livre de Pamiers – 09
    • 3 Juillet 2016 : Salon du Livre de Mirepoix – 09
    • 10 Juillet 2016 : Salon du Livre de Massat – 09
    • 17 Juillet 2016 : Salon du Livre de Tarascon/Ariège – 09
    • 12 Aout 2016 : Salon du Livre de Felletin – 23
    • 22 et 23 Octobre 2016: Salon du livre de Parisot – 81
    • 16 Novembre 2016: Conférence Verniolle – 09
    • 20 Novembre 2016: Salon du Livre d’Auterive – 31[/callout]
  • Le desman des Pyrénées invité à l’Apéro du Bestiaire Pyrénéen

    Le desman des Pyrénées invité à l’Apéro du Bestiaire Pyrénéen

    Ces Apéros du bestiaire pyrénéen proposés par les structures du réseau Education Pyrénées Vivantes, ont pour vocation de venir à la rencontre des habitants de ces communes. Pour Aston, cela a été l’occasion de découvrir le Desman des Pyrénées.

    Ce réseau « Education Pyrénées Vivantes » est un réseau transfrontalier d’éducation à l’environnement composé de 65 structures du versant nord et du versant sud des Pyrénées et qui a pour but d’organiser des actions de sensibilisation à l’environnement pyrénéen.

    L’été, ces actions se font dans les refuges de montagne « le Rendez-vous des Cimes » et durant l’hiver, elles sont destinées aux habitants des villages ; « les Apéros du bestiaire Pyrénéen« 

    Lors d’une soirée conviviale, où toutes les générations sont rassemblées autour d’un apéritif mettant en valeur les productions locales, chacun peut vivre une animation sensible et originale construite avec les élus et les associations de la commune pour changer son regard sur la biodiversité des Pyrénées.

    Le thème de ce vendredi 1er avril était «Desman d’avril, existe-t-il vraiment ?»

    Autour de jeux, d’ateliers de découverte et de quelques surprises, une soixantaine de personnes ont pu découvrir cet animal mystérieux : le desman.

    Cette action a été décidée après une étude réalisée par le Conservatoire d’espaces naturels de Midi-Pyrénées en 2014 et 2015 sur la rivière Aston, étude destinée à mieux le connaitre pour mieux le protéger.

    En savoir plus sur le Desman des Pyrénées

    [callout] Le Desman des Pyrénées, cet animal endémique du quart nord-ouest de la péninsule Ibérique et du massif des Pyrénées est un petit mammifère semi-aquatique insectivore qui mesure à peine 30 cm dont plus de la moitié pour la queue…Il vit dans les cours d’eau de bonne qualité jusqu’à 2700 mètres d’altitude. Essentiellement nocturne, discret, il se laisse très peu souvent apercevoir. Si bien que de nombreux éléments de sa biologie et de son écologie sont encore méconnus ! Ce petit animal est pourtant menacé et le devenir de ses populations est incertain. C’est pourquoi, depuis 2010, un plan national d’actions est mise en oeuvre à l’échelle du massif.  Piloté par la DREAL Midi-Pyrénées (www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/desman-des-pyrenees-r3137.html), il est coordonné par le CEN Midi-Pyrénées (www.cren-mp.org/). Le volet sensibilisation et éducation à l’environnement a été confié au réseau Education Pyrénées Vivantes (www.pourdespyreneesvivantes.fr).[/callout]

  • Avec la Tour Mirabeau, c’est le symbole du Textile en Pays d’Olmes qui disparaît

    Avec la Tour Mirabeau, c’est le symbole du Textile en Pays d’Olmes qui disparaît

    En ce mercredi de mars 2016, élus, techniciens, membres de la presse locale et quelques anciens salariés de la société Roudière se retrouvaient pour le coup d’envoi de la démolition de la Tour Mirabeau.

    « Aujourd’hui, c’est le top départ de la machine à démolir. La concurrence internationale, la mondialisation de l’économie ont balayé en quelques années cette industrie textile si florissante en Pays d’Olmes dans les années 70 ». C’est par ces mots que Henri Nayrou, le président du Conseil Départemental de l’Ariège a mis un point de départ à la « déconstruction » du symbole du textile en Pays d’Olmes qu’était la Tour Mirabeau.

    Autour de lui : Gérald Sgobbo président de la communauté de communes du Pays d’Olmes, Marc Sanchez Maire de Lavelanet et Nicole Quillien vice-présidente du Conseil Départemental mais aussi la presse et quelques « anciens du textile ».

    Un peu d’histoire 

    Symbole du rayonnement textile, la Tour Mirabeau fût construite par la société Roudière (fondée en 1947) à la fin des années 60. Elle comprenait 2500 m2 de locaux administratifs, 3 plateaux de 365 m2 dans lesquels s’activaient près de 2000 salariés, soit 20% de la population de Lavelanet.

    L’entreprise Roudière avait été rachetée en 1985 par le groupe Chargeurs. En mai 1990, les employés de l’usine menacés par un plan social, retenaient leur directeur (voir la vidéo en fin d’article). Le groupe Chargeurs avait alors morcelé la société en plusieurs entités :  Roudière, TCS et Mirabeau S.A., Avelana et FTL.

    Fin des années 90, le Conseil Général rachète le bâtiment. Début 2000 Ariège Expansion, l’agence de développement économique y installe une antenne ainsi qu’une pépinière d’entreprises.

    Mars 2016, la pépinière d’entreprises déménage à la Coumes. La Tour Mirabeau est vide, les pelles mécaniques commencent le travail de «déconstruction».

    Près de 50 ans d’histoire sont tombés mercredi 30 mars 2016.

    Quelques chiffres 

    Destruction et/ou recyclage de : 196 tonnes de bois, métaux, plastiques, laines minérales ; 32 tonnes de produits contenant de l’amiante (qui seront traités dans des installations spécifiques) ; 3.335 tonnes de déchets inertes pour un montant de 445.634 euros à la charge du Conseil Départemental donc du contribuable.

    Un renouveau en Pays d’Olmes ?

    «Mais ce Top départ n’est pas une fin en soi, c’est un point de départ et même un point de re-départ» explique Henri Nayrou, puisque en lieu et place devrait se dresser le nouvel hôpital.  Pour cela, il y encore 15.000 m2 de friches attenantes en cours d’acquisition par la Mairie et qui devront être démolies par la communauté de communes du Pays d’Olmes. Un projet mené main dans la main avec la CCPO se félicite Marc Sanchez. «Quand on travaille ensemble et que l’on oeuvre à la même destinée du développement d’un territoire, les choses sont possibles» dit il.

    « Notre rôle à nous élus, c’est de montrer que l’on sera riche de notre avenir. Ce ne sera pas la même forme de richesse, mais la richesse de notre territoire on ne pourra pas nous l’enlever, elle est ce qu’elle est et la construction de l’hôpital doit être une réalité et sa proximité est capitale». Conclut Gérald Sgobbo.

    Des «ex-Roudières» émus

    Mais au delà des chiffres et des mots il y a surtout des hommes et des femmes, et ils étaient quelques uns, Rose-Marie, Emilie, Paul, Sébastien, la tête chargée de souvenirs à venir assister à la fin d’années de travail et de luttes sociales.

    Rose-Marie se souvient : «Quand j’ai commencé à travailler j’étais au premier étage. Là il y avait le commercial-export et de l’autre coté le commercial-France. Et sur le coté il y avait le bureau de Foropon (le Pdg)»

    «En 90, on avait envahi la Tour» se souvient Emilie «c’était le symbole. On était allés dans le bureau du PDG et on avait jeté tous les listings informatiques par la fenêtre… et c’est toujours le symbole cette Tour» «C’est pas que ce soit triste particulièrement, mais c’est la fin de quelque chose … on y a passé des années et des années, on était chez nous»

    Même discours pour Paul et Sébastien, beaucoup de souvenirs qui reviennent, un vrai pincement au coeur pour ces anciens salariés.

    «On se souvient de tout ce que l’on à passé là dedans, du monde qui y a travaillé. C’est ça qui fait mal au coeur, de le voir désert» Paul Ramirez

    Si tous espèrent ce renouveau annoncé par les élus locaux, Sébastien Cruz, ancien secrétaire général de la CGT chez Roudière souligne le fait que la casse aurait dut être assumée par la société Chargeurs.

    «Tant mieux s’il y a un projet qui aboutit, mais ça fait mal quand on voit que finalement la casse a été organisée et aujourd’hui on va payer deux fois la casse : J’ai perdu mon emploi et aujourd’hui avec mes impôts on va encore payer au lieu de faire payer Chargeurs» explique t’il.

     


    Séquestration du directeur de Roudière à Lavelanet. 30 mai 1990. Images d’archive INA

  • Swing à Mirepoix, édition 2016 sous le soleil

    Swing à Mirepoix, édition 2016 sous le soleil

    Les 26, 27 et 28 mars s’est déroulée la 21ème édition de Swing à Mirepoix.

    Comme tous les ans depuis 1996, le long week-end de Pâques a résonné de swing et de jazz. Et sous le soleil, ce qui n’est pas toujours le cas !

    Se sont succédés durant ces trois jours sous la halle : l’Orchestre d’Harmonie Mirepoix-Laroque et  Les Spitfires, le Giddy Jazz Band, La Compagnie Swing, Serenity Quartet, Stéphanie Pons Trio, et Jazz Oc pour le festival Off.

    Quant au festival In, la toute nouvelle salle Paul Dardier recevait : Le Giddy Jazz Band avec les danseurs de la Troupe Lets Danse, Florence Fourcade Quartet et Satchmo Gumbo (F/AUS) & Denise Gordon (GB) pour un hommage à  Louis Amstrong et Ella Fitzgerald.

    Alain Baby, le nouveau président de « Swing à Mirepoix » et qui prend la suite de Vincent Lampasona, fondateur et président de ce festival pendant vingt ans se réjouit de cette édition, mais déplore le fait qu’il soit de plus en plus difficile de trouver les financements.

    Quoi qu’il en soit, cette 21ème édition fut un succès: le soleil, les terrasses pleines, des concerts, un marché artisanal… Un cocktail gagnant !

  • Projets Loco, pour faire vivre les initiatives en Ariège

    Projets Loco, pour faire vivre les initiatives en Ariège

    Projets Loco est une association loi 1901, premier site de financement participatif dédié au département de l’Ariège. En cette soirée de mars, Kévin Churoux, jeune bucheron élagueur et sculpteur sur bois remet les contreparties à ses contributeurs.

    Pour Morad Lahlouh, Président de Projets Loco, il s’agit avant tout d’un lieu de rencontre entre des porteurs de projets et des contributeurs ariégeois. Une plateforme permettant de récolter des fonds afin de concrétiser des projets en Ariège.

    « Le but c’est de créer de la proximité entre des porteurs de projets et l’ensemble de la communauté ariégeoise et ne pas se limiter à l’aspect virtuel qu’une plateforme de financement participatif peur apporter » Explique Morad

    La plateforme est ouverte à tous types de projets : entrepreneuriaux ou associatifs. Il peut s’agir de projets dans le domaine environnemental, culturel, sportif, artistique, humanitaire mais aussi technologique, artisanal, industriel… Soutenir une démarche associative, participer à la création d’une entreprise, aider un ariégeois à mener à bien son projet, contribuer à la sauvegarde d’emplois ou d’un commerce de proximité…

    A ce jour, huit projets sont passés par la plateforme, dont 6 ont réussi à boucler leur financement. C’est le cas de Kévin Churoux qui, ce jeudi 24 mars, remet les récompenses à ses contributeurs.

    Ce jeune bucheron – élagueur est, a ses heures perdues, sculpteur sur bois. On se souvient qu’un matin d’octobre 2014 on avait retrouvé la sculpture d’un bouquetin déposée anonymement devant la Ferme d’Icart (voir l’article), et bien c’était lui.

    Afin de pouvoir financer sa passion, kévin fût l’un des premiers à lancer sa campagne sur Projets Loco en mars 2015. Soixante jours et 24 contributeurs plus tard, le financement est bouclé et il a pu financer son matériel.

    C’est donc une soirée de remerciements qui c’est déroulée dans les locaux de Cap Delta, une soirée de rencontre et de proximité tout à fait dans l’esprit de Projets Loco et de Morad Lahlouh.

    Un nouveau projet est en cours sur la plateforme, la création d’un journal des initiatives ariégeoises « Alter Ech09« .

    En savoir plus sur : www.projetsloco.fr