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  • Double médaille d’or pour la Georgette

    Double médaille d’or pour la Georgette

    Après la médaille d’or du concours Lépine international de Paris au printemps dernier, c’est une deuxième médaille d’or du concours Lépine européen de Strasbourg qui confirme l’intérêt majeur de l’invention, alternative innovante qui vient bousculer les traditions séculaires dans l’art de la table.

    Ces deux distinctions, ont été aussi assorti d’un prix du design, et d’un prix fidealis permettant de protéger gratuitement une centaine d’idées nouvelles. Très sollicités, Catherine et Jean-Louis Orengo, souvent absents du département, sont fierts de devenir régulièrement des ambassadeurs de l’Ariège.

    La dynamique Georgette commence à se faire sentir dans l’économie locale à travers des artisans complémentaires : fabrication de centaines d’étuis en tissu, d’étuis en cuir, graveurs sur métaux et tissus, Outils de communication, expédition de nombreux colis.

    Une quinzaine de boutiques qui revendent les Georgette en Ariège ont le sourire et se préparent à un bon Noël. Et dire qu’il y a huit ou neuf ans en arrière, la famille Orengo n’avait vendu que trois Georgette au marché de Noël de Saint Girons !

    Aujourd’hui, après des passages nombreux sur la presse nationale, les commandes sont nombreuses et les revendeurs de Georgette ce multiplient à travers l’Hexagone.

    Le pari de jean Louis Orengo est en passe de se réaliser. La valorisation économique de l’innovation va permettre bientôt de financer une école de la nature et un conservatoire ichnologique.(ichnologue : science de l’interprétation des traces).

    Comme quoi, sciences, innovation et commerce peuvent être complémentaires.

    Crédit photo :  Raphael Kann

  • 6000 euros pour avoir tiré sur Jupiter !

    6000 euros pour avoir tiré sur Jupiter !

    Avec l’affaire du chat Jupiter, 0n est loin des vidéos des petits chats « trops mignons » qui fleurissent sur les réseaux sociaux. En effet, Jupiter un beau chat de race main coon, avait été tué d’une balle dans la tête en février dernier dans le petit village de Soula.

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    Avec une pétition réclamant «justice pour Jupiter» qui a reçue plus de 110 000 signatures, et des centaines de messages de soutien laissés sur la page Facebook spécialement créée pour rendre hommage à Jupiter, cette triste affaire enflamme la toile et sort des frontières de l’Ariège.

    L’auteur du « crime », un jeune homme homme d’à peine 18 ans s’est présenté hier devant le tribunal de police de Foix pour répondre de ses actes. Verdict : 6 000 € de dommages et intérêts, la confiscation de son arme et l’annulation de son permis de chasse pendant un an.

    Sans vouloir juger, puisque là n’est pas notre métier, et surtout pour apaiser les discours (voir certains commentaires sur la page Facebook : www.facebook.com/Justice.pour.Jupiter ) nous préférons le dessin d’un chat « trop trop trop mignon » !

    www.ladepeche.fr/article/2016/09/16

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

  • Compagnie Fées et Gestes, 10 ans déjà !

    Compagnie Fées et Gestes, 10 ans déjà !

    Compagnie théâtrale professionnelle implantée en Ariège depuis 2006, « Fées et gestes » crée des spectacles populaires et Jeune Public, des  installations-spectacles lors d’événements, du  théâtre d’entreprise à la carte…

    La compagnie mène également une politique de développement culturel autour de la lecture (lectures Goûtées ou Baladeuses, lectures thématiques autour d’auteurs classiques ou contemporains), ainsi que des actions dans les écoles primaires et collèges du département, participant ainsi au maintien de liens sociaux et culturels sur le territoire.

    Depuis janvier 2010, la compagnie est en résidence permanente de création à Tarascon sur Ariège. Ses spectacles sont programmés dans de nombreuses villes et festivals ariégeois ainsi que dans la région Midi-Pyrénées et sur le territoire national.

    En janvier 2013, c’est le club d’entreprises ENTR’ACTES qui voit le jour, un club d’entreprises qui a vocation à soutenir la création et la production des spectacles de la Compagnie Fées et Gestes. Il a permis de rassembler les forces vives autour d’un projet culturel, de participer en commun au développement culturel du département, d’échanger, de partager et de se rencontrer lors des spectacles et des créations… Il a permis le financement et la réalisation de plusieurs spectacles « phares » de la Compagnie : Cabaret Canaille, Un soir au Manoir, Cabaret Macabre, Best Of, Petit Cabaret de Noël…

    10 ans de spectacles, de théâtre, de lectures, d’actions culturelles que la compagnie fêtera en novembre, à suivre…

    A venir

    Lundi 19 septembre, 20h,  Local de la Compagnie :
    Reprise des cours adultes

    Mercredi 21 septembre, 14h,  Local de la Compagnie :
    Reprise des cours enfants

    Dimanche 2 octobre, 16h,  Local de la Compagnie :
    Lecture goûtée : Scène ouverte

    Cie Fées et Gestes
    18 rue du Barry
    09400 TARASCON/ARIEGE

    05 61 64 18 54 /  feesetgestes@yahoo.fr
     site internet 
    page Facebook

  • Saint-Girons, le groupe Biroussan sur tous les fronts

    Saint-Girons, le groupe Biroussan sur tous les fronts

    C’est en 1921 Monsieur Alphonse Sentein créa une association appelée  » Groupe Folklorique Biroussan ». L’idée lui était venue au retour de la première guerre mondiale. Alphonse Sentein, ainsi que Mademoiselle Mahenc, tous deux instituteurs dans les villages du Biros, avaient décidé de fonder une association dont le but était de relancer l’activité collective au lendemain des affres de la guerre.

    Cette année, le Groupe d’Arts et Traditions Populaires LES BIROUSSANS s’est énormément investi comme les années précédentes, non seulement pour faire perdurer les traditions et les coutumes de la Vallée du Biros et faire fonctionner le groupe, mais aussi pour répondre aux nombreuses demandes locales, nationales et internationales qui lui sont parvenues.

    Depuis l’an passé des ateliers et des cours d’instruments traditionnels sont donnés par l’école de musique et par des professeurs diplômés qui viennent pour perfectionner et former de nouveaux musiciens. Des cours qui seront reconduits en 2017.

    Les MASSIPOUS et les JOESIS, enfants de l’école de folklore du groupe Biroussan, sont encadrés et formés tous les ans aux danses traditionnelles, aux chants mêlant Français et Occitan, à la musique et ceci depuis plus de 36 ans par des bénévoles du groupe adulte. C’est à Campan en Juin dernier, dans les Hautes Pyrénées, que s’est déroulé le 12ème Rassemblement des Groupes Enfantins de la Fédération Languedoc Gascogne Pyrénées, Fédération Nationale à laquelle le groupe est affilié depuis 1948.

    Le 19ème festival SENT-JOAN Beth e Gran labellisé par le Conseil Département de l’Ariège, s’est déroulé du 21 au 25 juin 2016 dans le Couserans, avec cette année une nouveauté puisque le groupe invité s’est rendu dans les écoles primaires de St-Lizier et de Lorp pour faire découvrir aux enfants les traditions, les costumes, les instruments et les danses du Groupe Portugais de PORTO da CRUZ de MADERE, groupe avec lequel « les Biroussans » on fait un échange puisque qu’ils se sont rendus à Madère au mois d’août. C’est la deuxième fois consécutive que le groupe Biroussan se déplace et se produit à MADERE permettant ainsi de faire profiter nos traditions au sud comme au nord de l’île cette année.
    Le festival s’est délocalisé aussi cette année au Mas d’Azil pendant une journée sur l’invitation de l’association fête de la figue avec un grand spectacle devant la grotte ce qui à permis à nos invités Madériens de découvrir le site.

    En novembre, le samedi 05 à partir de 19h et toujours dans le cadre du Festival SENT-JOAN se tiendra la 7 ème NUIT du TRAD’ au foirail de Saint-Girons; grande soirée conviviale qui attire de plus en plus de monde tous les ans. Cette année, les groupes invités sont ARREDALH qui animera la bodega et le repas, Duo VIDAL-VIDAL, COIFFURE JOZIANE et pour finir la soirée BOUILLEUR DE SONS. Les musiciens du groupe Biroussan joueront aussi au moment des changements de Plateau. Le groupe profite de cette soirée pour mettre en avant les artisans et le produits locaux.

    De nombreux bals Trad’ ont été animés au cours de l’année en période creuse et en été comma chaque année à SENTEIN pour les touristes, ainsi que des Bals à SEIX avec TRADADOU.

    Le groupe a participé cette année encore à de nombreuses sorties locales notamment à La Tour du Crieu, Bonnac sur Lez pour le Carnaval, Prat-Bonrepaux pour la lutte contre le cancer du sein, Pamiers animation du marché, Mas d’Azil pour la foire Agricole, Festival et Fête de la figue, Sentein pour la Transhumance en Biros et le 15 Aout pour la fête, Castillon pour le Tistival, Campan pour le rassemblement des groupes enfantins, Monistrol sur Loire Festival international, ST-Girons pour le Grand Défilé d’Autrefois le Couserans et pour le Forum des Associations, Sabarat pour la Fête locale, La Bastide de sérou bal trad’ pour les premières rencontres des Amis des Parcs de la grande région Occitanie mais aussi participation à l’inauguration du Centre Aquatique du Couserans et à l’inauguration du Théâtre de Verdure à TOURTOUSE sans oublier le très beau voyage à MADERE et à PORTO SANTO ou le groupe a été superbement accueilli et remarqué  …

    Le groupe Biroussan se positionne comme un acteur majeur dans le Couserans, aussi bien dans le domaine patrimonial, touristique qu’économique. Espérons que 2017 soit tout aussi riche en projets et que malgré la conjoncture le groupe pourra les mener à bien.

    Si vous souhaitez rencontrer et rejoindre le groupe, rendez-vous au FORUM des associations le 24 septembre à Saint-Girons

    www.biroussan.com

  • Projet de loi montagne II, Jean-Michel Baylet présente son projet, l’Ariège impactée

    Projet de loi montagne II, Jean-Michel Baylet présente son projet, l’Ariège impactée

    Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales a présenté au conseil des ministres ce mercredi 14 septembre,  le projet de loi de modernisation,de développement et de protection des territoires de montagne. De nombreuses collectivités ariégeoises sont concernées par ce projet de loi et les conditions économiques de nombreux habitants seront impactées. Explication de texte..

    La France compte neuf massifs de montagne : les Alpes, le massif central, le massif corse, le massif jurassien, les Pyrénées, le massif vosgien,  le massif de Guadeloupe, le massif des Hauts-de-La Réunion et le massif de Martinique. Ils couvrent plus du quart du territoire national et jusqu’à 30% du seul territoire métropolitain. Dix millions d’habitants environ, soit 15 % de la population française, y vivent. Une commune sur six se trouve en zone de montagne.

    «Les massifs sont des milieux naturels, exceptionnels mais fragiles par leurs paysages et leur biodiversité. Ce sont également des lieux d’habitat et d’activité économique. »

    Ils jouent un rôle majeur en matière d’attractivité et de rayonnement international de la France, notamment par la qualité des entreprises implantées, dont des filières d’excellence (horlogerie, métallurgie, plasturgie, bois, élevage,…) et par l’offre touristique proposée en toutes saisons et particulièrement la pratique du ski (le poids économique du tourisme en montagne représente près de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

    Une première loi qui datait de pus de 30 ans !

    Adoptée à l’unanimité du Parlement, la loi du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne était une loi innovante et ambitieuse. Si elle conserve sa pertinence dans ses principes fondateurs de reconnaissance des spécificités de la montagne et d’équilibre entre les enjeux de développement des territoires et de protection de l’environnement, les évolutions économiques, sociales et institutionnelles intervenues ces trente dernières années plaidaient fortement pour son actualisation.

    Inscrit dans les orientations de la « feuille de route du Gouvernement pour la montagne » présentées à Chamonix en septembre 2015, le projet de loi s’appuie sur les travaux du rapport parlementaire des députées Annie Genevard et Bernadette Laclais remis en juillet 2015 : « Un acte II pour la loi montagne ; pour un pacte renouvelé entre la Nation et les territoires de montagne ». Sa préparation a fait l’objet d’une large concertation avec les élus et les acteurs concernés.

    Concrètement, le projet de loi comporte quatre grands axes

    –       préciser les objectifs généraux de la politique de la montagne et le fonctionnement des institutions qui lui sont propres,

    –       soutenir l’emploi et le dynamisme économique,

    –       faciliter la réhabilitation de l’immobilier de loisir

    –       renforcer les politiques environnementales à travers l’action des parcs naturels régionaux et nationaux.

    S’agissant du premier axe, le projet de loi détaille les objectifs généraux de la politique de la montagne et réaffirme le principe d’adaptation des politiques publiques aux spécificités de ses territoires. Il ne s’agit plus seulement de compenser les handicaps liés aux conditions géographiques  climatiques mais aussi de valoriser les atouts de la montagne en matière de qualité de vie, d’emploi et de loisirs, en mobilisant le potentiel d’innovation à l’œuvre dans ces territoires.

    Il précise la place des collectivités territoriales au sein des institutions propres à la montagne, au regard de la réforme territoriale. Il renforce le rôle et les missions du Conseil national de la montagne et des comités de massif et donne au CNM la capacité de saisir directement le Conseil national de l’évaluation des normes.

    S’agissant du second axe, le projet de loi s’attache à répondre à des problèmes de la vie quotidienne des habitants et des acteurs économiques.

    Il prend en compte les conditions propres aux territoires de montagne en matière de communications électroniques fixes ou mobiles pour la mise en œuvre des investissements publics et la réalisation des équipements et leur maintenance.

    Il aborde aussi les questions relatives à la pluriactivité et au travail saisonnier, formes complémentaires d’organisation du travail, à la fois traditionnelles et très présentes en montagne. Il propose notamment une meilleure prise en compte de leur protection sociale. Il prévoit par ailleurs des mesures destinées à faciliter le logement des travailleurs saisonniers qui demeure une grave cause de précarité pour ces actifs.

    Il adapte les conditions d’adoption des « plans simples de gestion » d’ensembles forestiers et introduit le principe d’une gestion différenciée, par massif, des moyens de lutte contre les grands prédateurs, dans le respect des engagements internationaux.

    En matière de promotion du tourisme en montagne, le projet de loi ouvre, pour les communes classées station de tourisme ou en cours de classement, la possibilité d’une dérogation au transfert vers les intercommunalités de la compétence « promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme ».

    S’agissant du troisième axe, le projet de loi procède à une simplification du régime des « unités touristiques nouvelles » (UTN) en distinguant les opérations stratégiques qui relèvent d’une planification dans les schémas de cohérence territoriale (SCoT) et celles, d’impact plus local, qui relèvent des plans locaux d’urbanisme (PLU). Il encourage par ailleurs la réorientation de la construction vers la réhabilitation de l’immobilier de loisirs afin de lutter contre le phénomène des « lits froids » et de préserver les sols naturels, notamment pour des usages agricoles.

    Enfin, s’agissant du dernier axe, il précise le rôle des parcs naturels régionaux et nationaux en matière de prise en compte des spécificités des territoires de montagne et de la préservation de la biodiversité, notamment par la mise en place de « zones de tranquillité ».

    Nous aurons l’occasion d’y revenir prochainement avec des témoignages d’élus et acteurs du département.

  • Niveau satisfaisant des nappes phréatiques en Ariège et en France

    Niveau satisfaisant des nappes phréatiques en Ariège et en France

    Avec ces grosses chaleurs et le manque de pluies de ces trois dernières semaines de canicule, on aurait pu croire que l’Ariège était à sec ! Et bien non,  plus des trois quarts des nappes phréatiques (79%) affichent un niveau normal ou supérieur à la normale et on retrouve ces statistiques au niveau national. Après une fin d’année 2015 marquée par un déficit pluviométrique notable, les pluies des premiers mois de 2016, et surtout de mai/juin 2016, ont permis une recharge significative des nappes.

    Situation du niveau des nappes en France

    Le niveau des nappes au 1er septembre 2016 est hétérogène d’une région à l’autre.

    Plus des trois quarts des réservoirs (79%) affichent un niveau normal ou supérieur à la normale. La situation montre qu’une grande partie du territoire continue de profiter de la recharge exceptionnelle liée aux épisodes pluvieux intenses de fin mai, début juin. La plus grande partie du Bassin parisien, le Nord et l’Est présentent des niveaux supérieurs à la normale. Le Sud-Est est quant à lui déficitaire en termes de recharge. Le Roussillon et la région PACA présentent même des situations assez défavorables.

    Tendance d’évolution du niveau des nappes

    brgm-sept09La tendance d’évolution du niveau des nappes traduit, en cette fin de période estivale, la phase habituelle de baisse des niveaux pour la plus grande majorité des aquifères. Plus des trois quarts des points sont désormais orientés à la baisse (82%). Le nombre de points encore stables (12%) ou orientés à la hausse (5%) est désormais très faible. Sur une grande partie du territoire, la situation est assez habituelle pour cette période de l’année avec un passage progressif vers les plus bas niveaux annuels.

    La situation des nappes au 1er septembre 2016 montre nettement que l’on se situe désormais sur la période des niveaux les plus bas de l’année (étiage).

    A noter quand même que nos voisins des Pyrénées Orientales connaissent quant à eux un déficit d’eau… (cliquez sur la carte pour obtenir le détail)

    Source : BRGM septembre 2016

  • Enedis organise six conférences auprès des élus ariégeois

    Enedis organise six conférences auprès des élus ariégeois

    Treizième édition de la « tournée de proximité » auprès des élus ariégeois pour l’équipe territoriale d’Enedis en Ariège. Après Montgailhard la semaine prochaine, les élus étaient accueillis à Pamiers hier soir.

    Depuis le 1er juin 2016, ERDF est devenu Enedis, et après Montgailhard aux Forges de Pyrène la semaine dernière, hier au soir c’était à la Maison des Associations de Pamiers, que François Camerlynck, nouveau Directeur Territorial d’Enedis et son équipe, ont poursuivi leur traditionnelle tournée de réunions d’information auprès des élus du département.

    Une nouvelle marque et une équipe territoriale renouvelée

    L’occasion pour le responsable d’Enedis en Ariège de présenter cette nouvelle marque et le nouveau logo du distributeur d’électricité. « Cette marque est la contraction des mots Energie et Distribution. Elle différencie le distributeur d’électricité et s’apparente moins à celui du groupe EDF conformément aux exigences de la Commission de la Régulation de l’Energie (CRE)… » a indiqué François Camerlynck qui a aussi souligné fortement que « Enedis c’est le même attachement fort au service public ».

    Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de cette réunion notamment autour de la transition énergétique.

    Le Syndicat Départemental d’Energies de l’Ariège (SDE09) était également invité. Son Directeur Gilles Gonçalves a dévoilé le projet Reveo de déploiement sur le département des bornes de recharge pour les véhicules électriques.

    Quatre autres réunions sont programmées tout au long du mois de septembre.

  • Alain Sutra : Je suis un homme de gauche !

    Alain Sutra : Je suis un homme de gauche !

    Classé en trente sixième position dans le Who’s who « Ambassadeurs de l’Ariège sur le Net », Alain Sutra est maire de Tarascon sur Ariège depuis déjà de nombreuses années, amoureux de sa ville, de culture et d’Amérique latine, il nous a reçu dans son bureau à la Mairie pour une interview vidéo d’une vingtaine de minutes qui vous permettra de mieux le connaitre.

    Alain Sutra est originaire de Tarascon, comme beaucoup d’enfants de l’Ariège, la vie l’a emmené loin du « Pays », à l’étranger et dans d’autres endroits de France et puis les incidents de la vie ont fait qu’il est revenu sur Tarascon pour s’y installer..

    Ses origines politiques,

    Alain Sutra est un homme de gauche comme il se plait à le rappeler, il a oeuvré dans deux partis ; le Parti socialiste au départ bien avant de venir s’installer sur Tarascon puis le Parti Radical de Gauche : Il rend sa carte du PS en 2000, une victoire aux élections de la ville en 2001 contre Robert Naudy  le fait remarquer par Jean-Michel Baylet le président du parti Radical de Gauche. Depuis ce temps, tout en étant de gauche il est devenu « un opposant » sur une terre historiquement « socialiste », Il est devenu président du Parti Radical de Gauche du département.

    Ses valeurs,

    Alain Sutra est un républicain, et les valeurs de la république sont essentielles dans ce qu’il croît et les actions qu’il mène : la laïcité n’est par pour lui qu’un mot important mais une attitude qu’il revendique ; enseignant de métiers cela parait « évident » et fondamental. «La laïcité  fédère toutes les autres valeurs de la république»

    Son expérience internationale,

    Alain Sutra a travaillé dans l’éducation nationale en Amérique Latine pendant une dizaine d’années, notamment au Pérou et au Panama, d’où sa passion pour la musique de ces territoires mais aussi sa manière de voir le monde, son ouverture aux différences… Il a dirigé un centre culturel au Pérou où il a pu forger son expérience et donner une image de notre pays. Son expérience internationale a changé sa vie en tant qu’homme.

    Son engagement pour Tarascon

    La ville de Tarascon est un espace qui a connu de nombreux brassages ; au carrefour des vallées, un passé industriel, une terre d’immigration et une terre de mélange de cultures (Espagne, Portugal, Russes, Italiens, Maghreb, …) Ayant joué au football dans son enfance sur Tarascon, lorsque le temps du retour sur la ville, la politique et son engagement associatif sur l’enfance et la jeunesse lui a pris son temps ; devenir Maire devenait évident et coulait de source. Il a pris ces fonctions avec le courage nécessaire mais aussi le recul que lui avait donné son expérience extérieure : Tarascon était meurtris par la décision de fermeture de Pechiney : Mais la ville étant une ville où il y a avait des hommes qui avaient envie d’y rester et de s’y investir et a su lui donné une nouvelle orientation et nouvel avenir : après le désenclavement apporté par l’autoroute voulue par Robert Naudy en tant que président du Conseil Départemental : la ville a su se donner un autre avenir.

    Sa vision de l’Ariège et de son avenir : «l’Ariège est entre de bonnes mains et en perpétuel mouvement»

    L’Ariège change avec sa population ; comme ce qu’il analyse sur Tarascon, certes les traditions, la culture, le patrimoine notamment « historique et préhistorique » resteront toujours là, mais la population évoluant, il lui semble que de nouvelles initiatives voient le jour et vont voir le jour : c’est une chance pour l’Ariège et qui lui donne confiance en son avenir : »Je crois en l’avenir de l’Ariège ! » nous dit-il en conclusion. Mais il ne s’appuiera plus sur les richesses traditionnelles…

     

  • Les cantines se mettent « au terroir »

    Les cantines se mettent « au terroir »

    C’est vendredi dernier, alors que se déroulait le festival des saveurs sur Ax-les-Thermes, qu’une centaine de producteurs, gestionnaires d’établissements et de cantines locales se réunissaient pour un débat sur l’avenir des cantines, des circuits courts et de la « bonne bouffe » dans nos cantines du département. A l’initiative du Conseil départemental, cette première table ronde a permis de faire le point sur le sujet.

    On le sait déjà depuis quelques années, le département fait un effort pour développer les relations entre les cantines de collèges et les producteurs locaux. Manger bien, manger bio parfois, en tout cas manger local devient un souci régulier pour les gestionnaires de la restauration collective du département : On sait ce qu’on mange, cela fait fonctionner les filières locales de production et cela régale les anciens comme les scolaires !

    Le débat, après un accueil par Dominique Fourcade maire d’Ax-les-Thermes, fut lancé par Rachid Arhab qui avouait ne pas maitriser encore toutes les subtilités de la gastronomie locale, et heureux et surpris chaque jour des richesses des propositions faites, aussi bien par les chefs ariégeois que des producteurs encore peu connus dans les sphères parisiennes.

    Henri Nayrou à l’initiative du rendez-vous à proposé de développer quatre actions vertueuses pour accélérer l’utilisation des produits locaux dans les cantines et la restauration collective du département, il l’a martelé lors d’un discours d’ouverture comme une profession de foi :

    «En premier, je crois dur comme fer de notre territoire que l’atout essentiel de l’Ariège, c’est à la fois son image d’authenticité. Ce qui pouvait passer pour une image du passé, va devenir un atout pour l’avenir, ainsi résumée, après avoir été les défauts de ses qualités, notre Ariège va profiter des qualités de ses défauts.

    Secundo, depuis 4 ans, j’avais engagé l’ancien Conseil Général à appuyer le Festival des saveurs d’Ax les Thermes parce que, comme d’autres d’ailleurs en Ariège, il est un remarquable levier de communication. Demain, le festival recevra le championnat de France de cuisine amateur. C’est bien mais pas suffisant à mon goût. Je rêve d’un mouvement de fond, restaurants, tables d’hôtes,  cantines, produits bio, frais, naturels mêlés qui fasse accéder notre Ariège à la notoriété sur ce qu’elle a de meilleur à mettre sur son press-book.

    Tertio,  de nombreuses collectivités, communes, intercommunalités  se sont attachées il y a  20 ans à organiser pour les mômes des repas au choix, naturels, bio, traditionnels sortis de la terre du 09. Je leur tire  chaleureusement mon chapeau.

    Enfin, Aujourd’hui donc, les mouches ont changé d’âne. Manger sainement, c’est tendance. Manger bio, c’est parfois plus cher mais c’est meilleur. La presse, la tv, la pub rivalisent d’offres de bons plans. La mode est au bien-être et au soin de soi, aux circuits courts et aussi aux saveurs retrouvées. Et c’est là que notre Ariège retrouve de l’attrait car elle a toujours été porteuse de vraies senteurs, de vraie vie. Et ses pionniers de la restauration collective scolaire se sont enhardis. Dans les cantines du primaire, des collèges et des lycées, la montée en régime des repas ariégeois est forte. Les premiers agriculteurs qui se sont positionnés sur ce créneau incertain au départ, ont été rejoints par d’autres qui ont découvert les bienfaits de la valeur ajoutée sur des bases de qualité. La Chambre d’agriculture présidée par François Toulis a fait elle aussi sa mue et s’est lancée à fond dans sa Plate-forme.»

    Le Président de la Chambre d’Agriculture François Toulis a été invité à cette occasion à présenter le fonctionnement de la plate-forme des Terroirs d’Ariège que la Chambre a mis en place. Elle joue un rôle essentiel aujourd’hui auprès de la légumerie, comme elle joue déjà un rôle important dans l’approvisionnement des établissements aujourd’hui.

    Henri Nayrou a rappelé entre temps, qu’ il y a maintenant 10 ans que les départements ont reçu la compétence de la restauration dans les collèges, donc la responsabilité pour l’Ariège de faire manger 7 à 8000 adolescents. Dès septembre 2005,  les objectifs affichés par le Conseil Départemental ont été de faire des temps du repas une vraie éducation au goût, à l’équilibre alimentaire, à la diversité et à la qualité des produits.

    Depuis, le repas 100% ariégeois dans tous les collèges, le même jour, une fois par mois, un long chemin a été parcouru. C’est tant mieux.

  • Rassemblement de C15 « vues de devant » sur Ax-les-Thermes

    Rassemblement de C15 « vues de devant » sur Ax-les-Thermes

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    Ce week-end avait lieu, à l’occasion du festival des saveurs, le premier rassemblement de C15 sur Ax-les-Thermes. L’organisation promettait également une battle entre 2CV et C15.

    «Au lieu de les voir de derrière (comme dans le conte d’Olivier de Robert) cette fois-ci on va les voir de devant, et là, là… ça va être terrrrrible !»

    En effet la presse rappelait  avec humour qu’une C15 se contemplait généralement sur la route de derrière….

    Pyrénées Magazine :  » Qui ne s’est pas trouvé un jour bloqué derrière un C15 roulant à 25 km/h sur les routes pyrénéennes ? De quoi concevoir une certaine tendresse pour ce véhicule emblématique de la ruralité… Les fans seront comblés le 10 septembre 2016 à Ax-les-Thermes, à l’occasion du premier rassemblement de C15 et de leurs grandes rivales, les 2CV. Le véhicule le plus “authentique” de chaque catégorie recevra le Béret d’or du festival des Saveurs. »

     

    La Dépêche du Midi :  » Le C15 est un véhicule emblématique du massif des Pyrénées. Léger, pratique, agile, il se faufile partout jusqu’aux plus hautes estives par les pistes les plus improbables. Autant dire que l’Ariège est une terre d’élections pour ce véhicule utilitaire tout terrain. Il en existe même des versions tous terrains. Ce premier rendez-vous sera l’occasion d’apprécier l’imagination des amoureux du C15 lancés dans la customisation de leur engin. Face à lui, le C15 va retrouver un poids lourd du véhicule de collection : la 2 CV. »

     

     

  • Rentrée scolaire 2016 : Un Marathon pour élus et agents en charge des dossiers scolaires

    Rentrée scolaire 2016 : Un Marathon pour élus et agents en charge des dossiers scolaires

    Chaque année, c’est le même bal d’élus et représentants des instances en charges de la gestion des établissements scolaires sur le département. Pendant une semaine c’est le marathon pour organiser un plan de visite parfois à raison de 3 ou 4 établissements par jour où chacun est invité à être représenté et échanger avec les équipes des différents établissements visités y compris les représentants des élèves et parents d’élèves.

    Le Conseil départemental à l’initiative d’Augustin Bonrepaux, il y a quelques années s’organise un plan de visite et  fait sa rentrée. Il profite de l’occasion pour rencontrer les personnels techniques et administratifs des différents établissements dont il a la charge, Rectrice, Inspecteurs Académiques se doivent d’être présents pour fluidifier les relations avec les collectivités et les enseignants : La rentrée est souvent l’occasion de faire remonter les « dossiers » qui n’ont pas été réglés avant les départs en congés.

    «C’est une très bonne chose d’aller au contact des élèves, des personnels encadrant et des personnels techniques, c’est un moyen aussi de remédier à certaines anomalies ou subir certaines critiques…Il y a la reconnaissance du travail permanent des personnel du conseil départemental pour améliorer le fonctionnement de ces établissements» précise Henri Nayrou

    Le président du Conseil Départemental en visite est accompagné des élus en charges de l’éducation ; Nicole Quilhem Conseillère départementale et Maire de Mirepoix, et Monique Bordes présidente de la commission éducation, mais également des techniciens en charge de la gestion des cantines, de l’informatique et transports scolaires (Mme Roux Directrice Education et Nicolas Micas Directeur des Services Informatiques)

    Chaque année, les investissements dans les collèges représentent un montant important du budget de la collectivité (Plus de 2 millions d’euros sur 15 établissements en 2016). Mais le budget le plus important est sans nul doute celui du transport scolaire qui représente 7,9 millions d’euros pour assurer le déplacement quotidien de 7344 élèves demi-pensionnaires.

    A noter que le département dispose de 120 agents territoriaux dans les collèges, essentiellement consacrés au fonctionnement des cantines.

    Enfin pour compléter cette petite série de chiffre ; la rentrée de la semaine a vu 5901 élèves rentrer au collège soit un petit peu moins que l’an dernier ! (5928 en 2015)

    Cette année, le nouveau collège de Mazères a été baptisé : « Collège Gaston-Fébus »

    Inauguré l’an dernier, le nouveau collège de Mazères a été enfin baptisé. Après un vote et des propositions qui allaient de Nelson Mandela en passant par Michael Jordan, la collectivité a choisi de baptiser ce nouveau collège d’un illustre ancêtre ariégeois et en utilisant l’orthographe « Gasconne ».

    Gaston Fébus seigneur fantasque et énergique règne dans les Pyrénées, sur le comté de Foix et le Béarn (capitale : Pau), de 1343 à 1391. Gaston III se fait surnommer Phoebus ou Fébus (soleil en langue d’oc), sans doute en raison de sa chevelure blonde. Mécène, il cultive son image en dissimulant les mauvais côtés de sa personnalité. Pour assurer sa notoriété, il écrit lui-même le Grand Livre de la Chasse, reflet de la passion qui lui coûta la vie : il meurt à 61 ans d’une crise cardiaque au cours d’une chasse à l’ours dans les Pyrénées. (Source : Herodote.net)

    C’est Martine Rumeau principale du collège, qui a eu la délicate charge d’ouvrir la séance officielle de ce baptême qui a donné également lieu à la remise de la médaille de la ville à Monsieur Henri Nayrou par Louis Marette Maire de Mazères. Gaston Fébus est en effet très disputé entre Foix et Mazères semble t’il car il y venait régulièrement pour la chasse ; Fébus avait fait du château de Mazères sa résidence préférée en Pays de Foix (Construit en 1365 entre l’Hers et la porte de Belpech, le château sera incendié accidentellement en 1493, restauré en 1554 et 1580, il sera définitivement détruit à la fin des guerres de religion en 1633.

     

     

     

     

     

  • Visite du château de Lagarde à l’aide d’un drône

    Visite du château de Lagarde à l’aide d’un drône

    Dimanche 4 septembre, la visite du patrimoine caché du château de Lagarde organisée par le Pays d’art et d’histoire, a enfin pu avoir lieu ! Initialement prévue au printemps, elle avait du être annulée en raison de la météo. En effet, certaines conditions climatiques sont requises pour le drone qui a servi de guide lors de cette animation !

    Malgré une chaleur à peine supportable, et le manque d’ombre autour des ruines du château…65 personnes ont pu assister à cette animation. Le public était nombreux et très large : venant de tous les coins du département et connaissant à peine le château, ou très local et curieux de pouvoir revisiter les ruines qui furent le terrain de jeu de leur enfance…

    Lors d’un tour historique autour du château, Marina Salby, guide conférencière, a pu évoquer les grandes campagnes de construction, avant que le groupe rejoigne la salle d’exposition amicalement prêtée par l’association Per lé Castel. Le drone de l’entreprise Drone and Co, piloté par un professionnel, a décollé et a retransmis en direct des images du survol d’une qualité remarquable.

    Ces projections, sont venues compléter les premières explications de Marina : vues aériennes, proximité du village, détails d’architecture, délimitation des anciens jardins à la Française…le drone offre une autre dimension à la visite guidée !

    Pour terminer, l’entreprise Drone and Co avait réalisé un petit clip qui présentait certains détails d’architecture invisible à l’œil nu ! Survol réussi et surtout, une volonté commune de reconduire cette animation à Lagarde, et là où le Pays d’art et d’histoire et l’entreprise Drone and Co pourront inviter le public à découvrir un patrimoine caché du Pays des Pyrénées Cathares !