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  • Margaux avril 2017, Aoraki

    Margaux avril 2017, Aoraki

    Je n’ai pas touché les pieds par terre … Mon quotidien sur la ferme est bien chargé, je range, je nettoie, j’occupe les enfants. Je cuisine aussi et conduis ici ou là aux activités des uns ou pour soulager d’une corvée les autres. En contrepartie j’ai le privilège de partager le quotidien de mes hôtes Kiwis. De vivre à leur rythme, selon leurs usages, leurs principes. Ca m’interroge de nous constater si semblables … et si différent.

    En tout cas, chaque jour, chacun vaque à ses occupations et la journée est toujours trop courte avant qu’on se retrouve pour partager un repas et se flanquer devant le petit écran de la télé depuis laquelle on observe les dégâts qu’a subi l’île Nord suite aux deux cyclones qui ont traversé le pays du Nord Ouest au Sud Est. Car non, ce n’était pas qu’en Australie. Sur l’île Sud on a eu « que » du vent. Mais quel vent !!!  Et une pluie battante … comme je n’avais jamais vu.
      
    Les journées défilent aussi vite que les kilomètres avalés par la Hyundai que mes hôtes me prêtent si gentiment. J’ai 5 jours off … sans enfant, sans horaire, sans contrainte ! Alors je roule. 1.450 kilomètres. Une fois de plus je me retrouve seule, face à la route avec comme compagnons le soleil, le vent et le goudron. On imagine pas à quel point voyager seul(e) ça endurcit. Allez … Je pars à la découverte du toit du pays : le Mont Cook (Aoraki – perceur de nuage) et ses impressionnants 3 800 mètres d’altitude avant de faire un tour du monde accéléré en passant des fjords aux forêts tropicales et des montagnes enneigés aux côtes de sable fin … blanc ou noir. 

    La côte n’est qu’à une heure de la ferme mais ici, dans le Southland, on travaille la terre alors on ne prend pas vraiment le temps de patauger dans l’eau. Je profite donc de ces quelques jours pour renouer le contact avec le turquoise et le bleu métallique de cet océan qui entoure et isole la Nouvelle Zélande du reste du monde. Et me sentir petite au milieu des éléments.
     
    Pour mes hôtes, le bout de la route de gravelle … c’est déjà le bout du monde. Tu comprends bien qu’on me prend un peu pour un Ovni moi qui ai osé m’aventurer « là haut » de l’autre côté du détroit de Cook et qui ne manque jamais une occasion de tracer mon chemin … d’aller voir ailleurs.
     
    Si le mois dernier j’ai eu la chance d’assister à la tonte des 2000 moutons e la ferme, cette semaine on me propose de voir et de participer à une traite au coeur de la ferme laitière. 4 heures du matin : 320 vaches en 2 heures chrono … ça ne chôme pas. On m’offre aussi des tickets pour aller voir un match de rugby au très nouveau stadium de Dunedin qui, bien qu’à 2h30 de « la maison » est un lieu où je vais souvent finalement. 

    Après avoir supporté l’USFoix et travaillé aux buvettes du Stadium de Toulouse, je retrouve vite mes vieux réflexes de supporter … Faut dire que j’en ai passé du temps au rugby !

    Dans quelques jours je quitte cette famille pour une nouvelle aventure. Un job ? Difficile … je ne comprends pas bien pourquoi mais ça accroche pas. Pas encore. Je garde espoir. Une autre famille d’accueil ? Je ne sais pas encore. J’aimerais bien gagner trois sous … faire autre chose mais les réponses se font attendre pourtant ce n’est pas faute de contacter des dizaines et des dizaines de personnes. On verra ce que l’avenir me réserve. Je reste positive et pleine d’espoir pour la suite. 

    Adishatz l’Ariège … à bien vite

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 42.930 kms
    20.533 en avion
    4.528 en bus
    1.024 en train
    16.745 en voiture
    100 en bateau

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  • Margaux mars 2017, Murihiku – Southland

    Margaux mars 2017, Murihiku – Southland

    Sixième mois au pays des Kiwis, désormais à seulement 5 000 kilomètres du Pole Sud : je suis dans le Southland. Ici, la température estivale ne dépasse pas les 23°C et les matins sont doux … mais voilà qu’en quelques jours à peine, la température a chuté. D’un coup.  Le matin le thermomètre culmine à 5°C !!!! L’hiver s’est invité et on est obligés de faire un feu de cheminée dès 7 heures.  Les touristes ont sorti écharpes, bonnets et  doudounes. Et les Kiwis, me direz-vous ? Ils sont en plein « été-hiver » et portent avec une certaine élégance le short et les gumboots (bottes en caoutchouc) rehaussés d’une petite laine (de Mérinos bien sûr).

    Si je ne m’étonne plus de doubler à droite, de l’obligation de déambuler en chaussettes dans les supermarchés (parce qu’on laisse les bottes boueuses à l’extérieur … si, si), de l’accent à couper au couteau et des expressions très inventives des autochtones … Je continuer de « voyager » puisque chaque jour me réserve la surprise d’au moins une découverte. Et si je vous ai déjà raconté largement le décor dans lequel je déambule désormais avec assurance il faut quand même que je partage les trouvailles culinaires locales ! Car tu imagines bien que dans cette ancienne colonie britannique, le premier mets qu’on te présente n’est pas … un Azinat ; pour autant, on oublie pas de bien manger. Les côtiers ont plaisir à pécher eux mêmes fruits de mer et poissons en tous genres. Les fermiers du coin chassent biches, cochons sauvage et sacrifient, lorsque l’occasion le dicte, un mouton de leur ferme qu’ils accompagnent souvent de Kumara (patate douce locale). Cadbury, dont l’usine de chocolats est implantée à Dunedin fabrique 1760 « bonbons » à la minute et il y en a pour tous les goûts. Du chocolat au lait, au chamallow enrobé/aromatisé à l’ananas tu n’as que l’embarras du choix.

    Dans un autre registre, j’ai eu la chance d’assister à un Haka (danse traditionnelle Maorie) réalisé par des collégiens d’une école voisine. Certains sont maquillés d’un Moko (tatouage sur le visage) et tous portent le « costume » traditionnel. Ensemble, les yeux exorbités vers leur public ils réalisent une dance incroyable, pleine de puissance c’est très émouvant.

    De mon côté les semaines sont bien remplies. Stéphanie et Bayden gèrent d’une main de fer les centaines d’hectares de la ferme Kauana avec l’aide de leur unique employé. D’ailleurs aujourd’hui, dimanche 19 mars, c’est un jour spécial puisque les 2 000 moutons passent sous les lames de 6 tondeurs professionnels … depuis 7h ce matin, ça s’active dans l’enclos, les bêlements sont continuent et la musique  résonne dans la vallée .. Les shearers (tondeurs en anglais) sont motivés et l’agitation est inhabituelle. mais pas le temps de se poser pour mes hôtes car à 15 heures c’est la seconde traite de la journée : aujourd’hui encore 6 000 litres de lait vont être collectés. 

    Les jours sont différents mais les semaines se ressemblent. Mon rôle est relativement simple finalement. J’essaie de le tenir avec le plus de rigueur possible car c’est pas toujours évident de se faire respecter par 2 jeunes enfants … surtout dans la langue de Shakespeare. Mais je tiens le cap en inventant des occupations et des activités. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai emmené les enfants à la piscine du hameau dont j’ai la clé, au parc ou au musée car ces petites têtes blondes sont aussi actifs que leurs parents !

    Mes weekends, je les passe ailleurs. Je profite de mes jours off pour vadrouiller. Il y a tant d’endroits fabuleux à découvrir que bien qu’ayant vendu mon van il y a déjà un mois, je parcours toujours autant de kilomètres dans une Honda un peu poussive, dont la troisième est un peu capricieuse et le sont du moteur un peu rock ’n roll … mais quelle aventure : Dunedin et sa gare routière en gingerbread, Wanaka et son farwest néozélandais, Queenstown et ses activités à sensation forte, Riverton et ses interminables plages, Te Anau et les après-midi à voguer sur l’eau … et j’en passe. 

    Le Southland n’est pas aussi mal que ce qu’on me l’avait vendu … Alors je signe encore pour un mois   … La vie à la ferme continue !

     

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 41.117 kms
    20.533 en avion
    4.528 en bus
    1.024 en train
    14.982 en voiture
    50 en bateau

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  • Margaux février 2017, Cap au Sud

    Margaux février 2017, Cap au Sud

    C’est de Riverton, face au Détroit de Foveaux que j’écris cette nouvelle chronique. Le temps est sec et chaud, le soleil brûle ma peau d’Européenne mais ne m’empêche pas de profiter de la magie de cet endroit. Devant moi des bateaux de pécheurs, des surfeurs sur les vagues, des promeneurs sur une plage de sable fin, un horizon bleu turquoise et au bout, l’Antarctique !!

    Après quelques semaines chargées à faire du volontariat peinture, jardinage et embellissements extérieurs sur la ferme de Karen et Clayton j’ai fini par reprendre route. J’ai quitté Aotea le coeur lourd. On a beau dire … on s’attache aux gens qui ouvrent plus que leur porte. Qui partagent leur vie, celle de leur famille. Qui veulent vous connaître. Ce moment n’est jamais facile, surtout quand on s’est laissé la chance de partager un peu de notre humanité ; assez pour se rendre compte qu’on est tous tellement semblables dans nos rêves, nos joies, nos peurs. 

    Partir donc, en direction de la capitale, Wellington, a été un moment singulier où joie et tristesse se mêlent. D’autant que pour moi, atteindre Welli  (comme disent les gens d’ici), c’était aussi écrire la dernière ligne d’un sacré chapitre ! Car c’est aujourd’hui, à Wellington, que je me sépare de mon van. Après 5 mois d’aventures extraordinaires et presque 12 000 kilomètres parcourus ensemble il est temps de passer le volant à un nouveau voyageur. J’ai le coeur un peu serré et un peu nostalgie … mais le nouveau propriétaire est tellement content de l’avoir trouvé. Voilà les clés … Bonne route ma Duka !

    Me revoilà maintenant à pied avec l’essentiel, juste l’essentiel qui tient dans deux sacs Osprey. Je retrouve les transports en communs, les bus de jour, de nuit et les longues heures d’attente entre 2 correspondances, les retards et les imprévus … L’aventure, quoi ! L’aventure que j’aime tant. Je retrouve mes marques et mes réflexes, plutôt vite. Je passe un petit week end à Wellington, passe une soirée exceptionnelle avec un photographe rencontré quelques semaines plus tôt et sa femme, j’organise la suite … vers l’île Sud .. en mettant cap plein Nord !!! Et oui, il s’avère que remonter vers le Nord en dix heures de bus et prendre un avion depuis Auckland jusqu’à Queenstown soit plus économe qu’autre chose. Pas franchement « eco-friendly ». Pas franchement logique. Mais voilà, un détour de 1800 kilomètres ça coûte moins cher alors pourquoi faire simple quand on peut faire …

    900 kilomètres et 28€ Plus tard le bus de nuit me dépose à l’aéroport d’Auckland là où un Airbus toulousain m’envolera jusque dans le Sud du Sud ! La pluie n’a cessé de tomber. Diluvienne. C’est l’adjectif le plus proche de la réalité pour la décrire. En plus, il y a beaucoup de vent. Le vol est vraiment agité. J’essaie de me concentrer sur le paysage pour oublier les turbulences. 

    On rallie le Sud en moins de 2 heures ; là, je rencontre Stephanie ma nouvelle hôte qui nous conduit vers Kauana, leur ferme dans le Southland toujours plus au Sud, là où les touristes disent que c’est pas beau et que ça ne vaut pas le coup. Je veux voir par moi-même et être au contact des autochtones. Je suis impatiente.

    Elle me présente sa fille, son fils et son mari qui gère une ferme de 320 vaches et 2000 moutons. Rien n’est petit ici. Surtout quand on parle agriculture ! 

    Inutile de te dire que la famille est bien occupée. Ici les fermes se lèguent de père en fils, de famille en famille … on garde les terres. On aime la terre. Les voisins sont tous agriculteurs, on est cernés de pâtures et de champs. Le sud c’est un petit monde ou une grande famille … où tout le monde se connait – pour la petite info, il y a plus d’habitants dans la seule ville d’Auckland que dans toute l’île Sud -.

    Depuis que je suis arrivée je me fais surprendre par la beauté des paysages de l’archipel et depuis l’avion j’ai pu observer les Alpes Néo-Zélandaises, ses sommets enneigés et les lacs bleus de l’Otago … C’est prometteur !

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 39.438 kms
    20.533
     en avion

    4.528 en bus
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    13.303 en voiture
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  • Margaux 2017, Sun, Wind and Waves

    Margaux 2017, Sun, Wind and Waves

    Je finis mon 4 ème mois en Nouvelle-Zélande et mes premiers pas sur cet archipel totalement atypique me paraissent être à des années lumières.

    Après un chouette Noël entre amis et famille, des kilos de nourriture à transporter pour les animaux et des heures de ponçage, il est temps de dire au revoir à ma première famille d’accueil néo-zélandaise. Je ne perds pas une minute car à 700 kilomètres de là Karen et Clayton mes hôtes pour les prochaines semaines m’attendent.

    J’ai conduit jour et nuit, traversé les plaines vertes, les vallées volcaniques et les sinueux reliefs de l’île Nord. Le Wairarapa c’était pas prévu et j’adore ça ! Je me souviens, Cédric et moi l’avions traversé du Nord au Sud, on avait découvert notamment le Cap Palisser et son phare en haut des 250 marches, tu te souviens ? Déjà, à ce moment-là, on avait été marqué par la beauté de ces paysages sauvages … alors la deuxième couche est forcément une belle redécouverte ! 

    Tu le sais, en Nouvelle-Zélande on ne s’embarrasse pas des futilités. Tu marches pieds nus dehors, mais dedans, tu es prié de laisser tes bottes pleines de terre à l’extérieur des bâtiments … et tu fais tes courses en chaussettes. Easy life. 

    Ici, dans la région du Wairarapa on est entre amis, alors l’ambiance est encore plus relax. On évite (un peu) les gens du Nord (plus précisément les Aucklandais) qu’on prend pour des gens guindés et précieux. Ici, on est entourés de fermes et les gens travaillent la terre. Ils ont la peau labourée par le soleil et le vent ; leurs mains sont charnues et marquées par l’effort qu’elles fournissent … et leur coeur… il est rempli d’humanité. Ici, on est au bout du monde. Au bout du bout. La route goudronnée s’arrête après la ville de Martinborough c’est à 30 min d’ici et il n’y a qu’une route de gravelle pour aller jusqu’à la côte. 

    Les virages sont serrés, les à pics nombreux, les paysages toujours plus grandioses. Les villes s’égrainent jusqu’à l’Océan … celui qui sépare le pays en deux par le détroit de Cook. J’intègre une nouvelle famille, celle de Karen et Clayton, deux néo-zélandais qui possèdent une ferme incroyable et atypique à 20min de la côte. Tous deux sont natifs de la région où ils ont vécu toute leur vie. Karen est professeur des écoles, Clayton s’occupe de 1500 moutons, d’une cinquantaine de vaches et d’abeilles dont il est on ne peut plus fier. Dans le coin on récolte du miel de Manuka que nous avons la chance de goûter à-même la ruche. Un délice. 

    Je fais équipe avec Grégoire et Sigma, deux allemands qui se sont rencontrés dans une auberge du Northland et qui ont décidé de voyager ensemble vers le Sud pour partager les frais. Tous les trois on s’occupe d’embellir la propriété de nos hôtes qui en échange prennent un vrai plaisir à nous faire découvrir la vraie vie kiwis. Nous passons indifféremment nos journées entre terre et mer et, naturellement on part à la pêche à la langouste ou tondre les moutons.

    Les expériences s’enchainent, les moments partagés s’accumulent et une certaine complicité naît. Loin de la mégalopole Auckland, l’aventure prend un nouveau tournant. 

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 36.380 kms
    19.510
      en avion

    3.898 en bus
    1.024 en train
    110.898 en voiture
    50 en bateau

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  • Margaux, Terra Australis  Nouvelle Zélande : nouveaux challenges ! 

    Margaux, Terra Australis Nouvelle Zélande : nouveaux challenges ! 

    Une vie de nomade, un anglais torturé, des expressions nouvelles et des enjeux différents … Cette année est vraiment une toute nouvelle aventure. 

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     Après une fin novembre au plus bas, le moral dans les chaussettes, j’ai accueilli la mi-décembre tout feu tout flamme et commencé un nouveau chapitre de mon aventure au sein d’une nouvelle famille. Avec Virginia, Paul et leur fille, qui m’accueillent pour les prochaines semaines, nous avons emménagé avec chevaux, moutons, poules, canards, oies, poissons, chien et chat dans une vraiment incroyable propriété à seulement 9 kilomètres de leurs ancienne maison. Sur de nombreux hectares vallonnés, arbres endémiques, fleurs parfumées et même un lac pour finir en beauté : Barrett Street a des aires de paradis. 
     
    J’ai même la chance d’avoir mon propre petit chez moi et, chaque soir après une journée de dur labeur, j’ai la joie d’investir un petit cottage de plain-pied posé sur un jardin merveilleux, à seulement quelques dizaines de mètres de la maison principale. Assez proche pour ne pas être isolée … assez loin pour ne pas capter le wi-fi. 

    3Mes journées sont chargées. Je désherbe, replante, débarrasse allées et dépendances, passe l’aspirateur, tond la pelouse, nettoie les gouttières, fait à manger,  passe le Kärcher ; je chevauche le quad et conduis le pick-up d’un bout de la propriété à l’autre … Chargées, tu l’as compris.
     
    Les rapports humains sont cordiaux. Mais moi, j’attends de vivre la magie que j’ai vécue l’année dernière dans les plaines rouges du Colorado, la très lumineuse  Saskatchewan, la forêt du Saguenay, ou dans le New-Hampshire où j’ai fait mes premiers pas de voyageuse au long cours … chez ‘mes’ familles d’accueil. J’espère tellement trouver quelque chose de similaire sur l’archipel … l’avenir nous le dira !
     
    Au sein de cette famille, je commence à comprendre ce que ça veut dire « être néo-zélandais ». On entend souvent les gens parler de l’arrogance française ; je découvre que ce n’est pas un monopole. Ici aussi, chacun est fier comme Artaban de son petit caillou qui flotte sur le bout du Pacifique. C’est un peu comme les Québécois avec la francophonie ! Ou nous, les Ariégeois, avec nos montagnes (qui sont les plus belles ! Et de loin!!) Au final, la Nouvelle-Zélande c’est peut être les Terres Courages de l’hémisphère Sud en fait !
     
    Sinon, l’été en plein décembre, c’est quand même étrange. Noël arrive à grand pas et j’ai été invitée à rester un peu plus longtemps. A « faire Noël » avec les cousins et tantes qui viennent pour les fêtes.

    4On a un même un barbecue de Noël deprévu, à l’ombre des Pohutukawas* du jardin d’hiver (* arbres néo-zélandais qui fleurissent 2 semaines fin décembre). Ca me changera de la dinde aux marrons et des 13 desserts au coin du feu.

    Imaginez la carte postale : des fleurs rouge vif qui s’exposent au soleil sur un fond de ciel bleu turquoise … c’est grandiose. C’est fabuleusement beau. C’est la Nouvelle Zélande.
     

    On se retrouve le mois prochain. 
    Cheers mate.

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 35.541 kms
    19.510
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    3.898 en bus
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  • Margaux, GOOD AS … New Zealand

    Margaux, GOOD AS … New Zealand

    Avant d’entrer dans le vif du sujet et de vous raconter mes derniers 30 jours aux pays des Maori, je vous remercie à tous pour vos messages et vous rassure, je vais bien.

    En fait pour la petite histoire et alors que je dormais paisiblement dans mon van sur un parking discret près d’Auckland, c’est Juliette (Canopée Lit, Quebec 2015) qui, depuis le Quebec m’a réveillée aux aurores en me demandant si j’allais bien, suite au tremblement de terre ! C’est donc là que j’ai appris les événements … et que j’ai également réalisée que j’étais passablement coupée du monde et des infos … bref, je vous rassure, je suis en sécurité et je vais bien, merci de vous inquiéter et revenons donc à nos moutons.

    3Deuxième mois en Nouvelle Zélande et je fête tout juste les 8 000 kilomètres parcourus avec Duka, mon cher van, mon compagnon de route. Je ne l’ai pas ménagé ces dernières semaines … alors il toussote un peu, le ralenti est trop bas, l’huile fuit par ci et par là, mais il est solide et suit sa route (sans mauvais jeu de mots !) et inutile de vous dire que du Nord au Sud et d’Est en Ouest je commence à bien connaitre le Poisson de Maui (Te Ika-a-Maui, nom Maori de l’île nord).

    J’apprends beaucoup sur l’histoire et les traditions maories. Quelques mots aussi … les indispensables, bonjour : Kia ora ; au revoir : Haere rā ; rivière : Awa (tout aussi important, croyez moi) et les légendes aussi stupéfiantes que la géologie locale … et la politique énergétique : figurez-vous qu’il n’y a aucune centrale nucléaire ici, bon d’un autre côté, il y a toujours des sacs plastiques au supermarché et presque 1 voiture par habitant. Pas par foyer. Par habitant !

    4Pour la photographe que je suis, les contrastes omniprésents sont tous les jours plus saisissants. Je ne me lasse pas de regarder les petites collines vertes vallonner l’horizon. Tout est si différent et si familier. Les villes ressemblent à nos villes, mais il y a des palmiers à chaque coins de rues … L’Amérique est bien implanté et grâce à elle, le McDonald’s de Te Awamutu ressemble à s’y méprendre à celui de Foix. Tout est pareil mais autrement ! C’est saisissant.

    Après moult péripéties, j’ai réussi à réunir l’intégralité des papiers nécessaires pour travailler et être en règle avec l’administration kiwi. Je vais pouvoir me lancer … répondre aux « Now Hiring » sur les devantures des magasins … ou proposer mes services pour ramasser des fruits ! En tous cas, la saison touristique arrive à grand pas et il y a profusion de jobs saisonniers. Et oui !! C’est « mon année à deux étés » !! Il ne me reste plus qu’à trouver LA bonne annonce, celle qui me permettra de vivre pleinement cette expérience Néo-Zélandaise.

    J’ai hâte de vivre proche de kiwi, des locaux. Je ne me fais toujours pas à leur accent qui agresse les littéralement les tympans de tout nouvel arrivant, car outre le « jargon » local, les syllabes mangées et les mots-valises … ici on rajoute des exclamations à la fin des phrases et on invente des mots ! Sacré challenge cette année anglophone 24/7 !

    On m’a demandé plusieurs fois si je n’étais pas « Yankee », comprenez américaine, à cause de mon non-accent français : «NON NON aïe ème fraume France beute wi donte spique ole laike zat ».

    5En parlant de français, j’en croise partout, tout le temps. Des allemands aussi, beaucoup. Les Européens voyagent, ça questionne non ? En tout cas, à les écouter ils sont tous à la recherche de quelque chose, un ailleurs meilleur je suppose !

    En attendant, je dois aller chercher ma pote de fac Manon qui débarque en Nouvelle Zélande pour 8 mois avec son copain Pierre. Tout deux arrivent mardi et je me suis déjà proposée de les accueillir. La gentillesse Néo-Zélandaise me colle à la peau 😉 En tout cas, on va partager quelques heures ensemble avant qu’ils entament cette année en PVT avec un programme déjà chargé.

    Et après ? Je prépare un déménagement. Pas le mien, mais celui de Virginia et sa famille qui m’accueillent quelques semaines à partir de mi-novembre, mais je vous raconterai tout ça le mois prochain !

    Ka kite ano 😉
    À bientôt

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 34.971 kms
    19.510
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  • Margaux octobre 2016, Bienvenue au pays de la fougère

    Margaux octobre 2016, Bienvenue au pays de la fougère

    Nous sommes arrivés au pays du long nuage blanc (Aotearoa), de l’autre côté de la planète, nous vivons la tête à l’envers, conduisons à gauche et vivons dans le futur !

    Après avoir passé plus de 13 heures à traverser le plus grand océan du monde, se dessine au loin, la terre. Enfin. La Nouvelle Zélande. Depuis le Dreamliner d’American Airlines, à 12 kilomètres au dessus du niveau de la mer, nous observons les vagues du Pacifique qui se fracassent contre ses côtes. L’avion approche encore ; descend puis se pose. Presque les roues dans l’eau. Ce 27 août 2016, nous venons d’atterrir à Auckland. Partis de Los Angeles le 25, grâce au miracle des fuseaux horaires, nous n’aurons jamais vécu la journée du 26.

    1La Nouvelle Zélande, est un archipel perdu et isolé entre le Pacifique et la mer de Tasmane. Nos voisins les plus proches, l’Australie à l’Ouest et la Nouvelle-Calédonie au Nord, sont à plus de 2 000 kilomètres. Ici, on est plus proches du Pole Sud que de Los Angeles … Alors, oui, je pense qu’on peut dire qu’on est isolés. Et isolés ne veut pas dire « en retard » car, par rapport à nos amies de l’hémisphère nord, les femmes ont obtenu le droit de vote dès 1893 ! Oui, oui !! 51 ans avant la France !

    4 millions d’habitants se partagent une superficie presque 2 fois plus petite que la France. Je vous signale quand même qu’il y a plus de distributeurs automatiques au Japon qu’il n’y a d’habitants en Nouvelle-Zélande ! Et puis, la prestigieuse armée de l’air royale a comme logo un kiwi, oiseau emblématique de l’île, certes … mais surtout oiseau dépourvu d’aile. Et oui, ils ont fait fort !

    Quant à Auckland, la ville la plus peuplée du pays, avec ses rues façon « montagnes russes » (mes cuisses ne leur disent pas merci), elle nous procure nos premières suées et nous donne une lumineuse idée : pourquoi ne pas acheter un van … et parcourir le pays ?

    2Aussitôt dit … Après avoir signé un papier à la poste et m’être acquittée des 9$ pour le changement de propriétaire, je suis donc l’heureuse propriétaire de Roi Dukanoa, ce qui, en Maori veut dire « Roi Sans Terre ». Duka, pour les intimes est une Toyota … qui a mon âge et un peu plus de 300 000 kilomètres au compteur. Elle est à la fois mon salon, ma cuisine, mon dressing, ma chambre, mon centre d’observation et de commandes et également ma voiture (bein oui ; quand même !). Alors, bien sûr, elle n’est pas parfaite ! Elle couine un peu d’un côté et fuit un peu de l’autre mais elle roule bien, freine normalement (touchez du bois) et de toute façon … c’est la plus belle !
    La conduite ? Mis à part le fait que le volant est à droite et que toutes les commandes sont inversées, la prise en main s’est faite (presque) naturellement. On peut le dire : je suis la reine du volant (quand je ne confonds pas les clignotants avec les essuie-glace !)

    Duka m’offre la liberté de m’arrêter (presque) où je veux et surtout quand je veux. Le luxe de pouvoir me réveiller au bord de l’océan, dans un forêt dense ou sur le parking d’un supermarché. Le frisson de me demander si aujourd’hui elle va bien vouloir démarrer … et où elle va me porter.
    En tous cas, elle nous a déjà conduits, en partant d’Auckland, du Cap Reinga au Nord (qui signifie le lieu du grand saut de départ des esprits ) au Cap Palliser au Sud, en passant par Napier, Wellington la plus australe des capitales, New Plymouth au pied du mont Taranaki, Taupo et retour, le tout sur plus de 4000 kilomètres en à peine trois semaines.
    Nous avons longé d’interminables côtes, traversé des forêts denses et tropicales, gravi des cols et sommes redescendus vers l’eau. L’eau toujours. Il parait que peut importe où l’on se trouve, la mer est à moins de 128 kilomètres.  La Nouvelle Zélande tient déjà toutes ses promesses !

    3Belles perspectives, sur cette terre sacrée où les volcans sont considérés comme des dieux, nous nous émerveillons de la beauté insolente des paysages : des cascades d’un bleu turquoise translucide, des forêts sauvages, intactes, des pâturages encore plus acidulés que la très verte Jell-o à la pomme ! C’est ça la Nouvelle-Zélande. C’est beau. C’est beau partout. Même quand il pleut, c’est beau! Et Dieu sait qu’il pleut souvent ici !

    Dans quelques jours, je commence mon aventure solo au pays des fougères. Je perds mon compagnon de route, mon grand frère Cédric, avec qui je viens de passer ces deux derniers mois plein Ouest ; lui rentre en France avant de tracer sa propre route et commencer une nouvelle aventure. Quant à moi, rien n’est prévu et personne ne sait encore où ce voyage me conduira. Même pas moi !

    Un job régulier ? Du bénévolat ? Ile Nord ? Ile Sud (qui est moins peuplée qu’Auckland) … L’avenir le dira dans ma prochaine newsletter !

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 32.991 kms
    19.510
      en avion

    3898 en bus
    1024 en train
    8509 en voiture
    50 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com

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  • Septembre 2016, Margaux a refait ses valises

    Septembre 2016, Margaux a refait ses valises

    En ce début d’automne et après quelques mois passés en Ariège avec sa famille et ses amis, Margaux répond encore une fois à l’appel de l’aventure. Cette fois ce sera la Nouvelle Zélande. Dans ce premier épisode de son carnet de voyage, elle nous raconte son passage aux Etats Unis en attendant son envol pour le pays des Maoris !

    Nous l’accompagnerons encore une fois dans cette belle aventure en diffusant régulièrement ses aventures. Bon voyage Margaux, fais nous rêver !

    Pour moi, l’année 2016 a commencé le 25 Août ; le jour où, après une longue et magnifique halte en Ariège, j’ai emballé mes objectifs, vérifié mon passeport et refait mon sac. Je me sens plus sûre de moi après première année de « globe-trotting » solo. Grâce aux soutiens financiers du FDLA (Fonds départemental de loisirs actifs), de Fajip (Foix adolescence jeunesse information prévention) et de quelques nouveaux contributeurs, mon budget est bouclé. Et puis il y a vous. Azinat et ce rendez-vous mensuel avec ma chère Ariège ! Merci à tous pour votre aide et votre confiance.

    Changement notable cette année, je pars avec un sac-à-dos convertible de 60 litres. Notez que j’ai allégé mon paquetage : 30 litres de moins que l’année dernière … Il y a du progrès n’est-ce-pas ? Et un autre changement de taille. 1m87 précisément. Comme je vous le disais dans ma précédente Newsletter, cette année, je pars avec mon grand frère. Cédric, qui vient de finir un Master 2 à la Sorbonne, m’accompagne une partie du voyage avant de rentrer en Europe pour tracer sa propre route. Mais, en ce 25 août donc, il est 10 heures lorsque nous jetons un dernier regard sur les Pyrénées, puis la brique rose de Toulouse où nous serrons nos parents dans nos bras … une ultime fois. Ca y est, c’est le grand départ.

    californieNotre première semaine est parfaitement organisée. Pas une once d’aventure. Sur le papier. Nous avons eu des prix imbattables au départ du Royaume-Uni. Nous y passons 48 heures profitant de l’occasion pour découvrir l’une des plus (vieilles et) incroyables capitales européennes … Londres c’est magique ! En 48 heures, c’est au pas de charge que nous découvrons l’essentiel … le battement de coeur de la ville ! Nous reviendrons, un jour, faire les touristes. Deuxième dodo : check ; valises : refaites. C’est bon, on file à Heathrow. Pour 11 heures de vol. C’est sous une pluie diluvienne que le Boing 777 d’American Airlines décolle. Il est 12h25 et par la magie des fuseaux horaires, le vol AA109 atterrit à Los Angeles à 15h40 heures locales.

    losangelesPour reprendre notre souffle, il faut quelques jours !  Il faut bien ça pour s’acclimater au mercure qui tutoie les 40°C, l’humidité, la foule, l’atmosphère et le jetlag. Los Angeles est gargantuesque. Elle s’étale du nord au sud sur 71 kilomètres. Pamiers-Toulouse, quoi ! Vite fait, on se la joue touristes sur les étincelants Star Avenue et Sunset Boulevard, à un jet de pierre des maisons des stars dont on a que faire. Nous fuyons rapidement ces endroits-là. On veut de l’authentique, alors nous passons des heures à marcher. Aux boulevards coquets succèdent des quartiers glauques qui succèdent à des zones résidentielles puis … d’interminables parkings jouxtant des plages dorées, sur lesquelles sont posées des terrains de beach volley et des palmiers … De Santa Monica jusqu’aux, presque secrets, canaux de Venice Beach où de coquettes maisons se reflètent dans l’eau verte enjambée de ponts blancs, nous explorons. Le trajet semble interminable et nous crevons littéralement de chaleur.

    Tout juste le temps de prendre nos marques, nous repartons, prenons « un peu de hauteur » direction plein Est vers l’Utah. J’ai l’immense chance de revenir sur les routes du Grand Canyon, du Monument Valley. J’ai aussi la chance de partager ça avec mon frère. Ensemble nous découvrons des endroits qui m’avaient échappés l’année dernière, comme le Four Corners Monument par exemple, lieu historique et unique où convergent 4 états : Colorado, Utah, Arizona et Nouveau-Mexique.

    Evidemment, j’ai prévu de présenter Cédric à Shirley et Danny qui m’ont accueillie l’année dernière et avec qui une complicité s’était naturellement liée. On se retrouve comme si on ne s’était jamais quittés. Tous les quatre nous rafistolons des barrières à 2500 mètres d’altitude. Nous faisons des barbecues en pleine nature, allons tirer sur des cibles dans le désert, faisons de la pâtisserie à la maison et admirons les pétroglyphes gravés dans la roche écarlate … et on se quitte, les yeux pleins de larmes. Trop tôt.

    wyomingNotre itinéraire nous conduit sur les routes de l’Idaho et du Wyoming. Les paysages changent. Pas question de quitter la région sans voir Yellowstone. Et grand bien nous a pris car en l’espace de quelques heures nous avons vu bisons, wapitis, élans, biches, ours et même un grizzly, le tout à deux pas des 10 000 sources d’eau chaudes et presque 200 geysers que compte ce supervolcan à ciel ouvert.

    Nous traversons d’Est en Ouest le quasi-désertique Montana. Sur grand écran nous avons droit à des couchers de soleil spectaculaires. Ce sont de véritables chefs-d’oeuvres aux couleurs magnifiques … et au bout de la route ? Seattle. Dans l’état de Washington. Magnifique ville, les pieds dans l’eau où se tutoient bâtiments en briquettes et buildings de verre que cernent des forêts profondes qui donnent à la ville le surnom de «  Cité Emeraude ». Le contraste est aussi saisissant que grandiose ! A seulement 2h30 de route : Vancouver. La tentation est grande. Trop grande. Ni une, ni deux : on passe la frontière ! Nous nous offrons le luxe d’un tour de ville ; juste quelques heures, histoire de s’imprégner de la cosmopolite, de la belle Vancouver.

    oregonNous prenons la US-Route 26 Sud qui nous mène, après un bref stop au bord de l’Océan, tout droit à Portland dans l’Oregon. Ville agréable où il fait bon vivre. Les looks sont cools et assumés.  On s’habille dans les friperies plutôt que dans les grands magasins et on s’affiche plus vegan que carnivore ! Nous passons la nuit dans un motel miteux de série B à moins de 2 kilomètres de la gare ferroviaire d’où nous prenons un train, Amtrak, en direction de San Francisco. Jusque là, nous avons fait des milliers de kilomètres tassés dans des Greyhound pas toujours très confortables … la perspective de pouvoir étirer les jambes et se reposer dans un siège confortable relève du luxe.

    Et dans 4 jours, nous serons assis dans un Boeing 787, un Dreamliner d’American Airlines traversera le Pacifique pour rallier la Nouvelle-Zélande. En 13 heures qui font deux jours, puisque partant le soir du 25, nous atterrirons à Auckland le matin du 27  !

    Avant de quitter l’Amérique, nous avons un rendez-vous un peu spécial. Avec une compatriote installée en Californie. En effet, nous partagerons notre dernière après-midi à Los Angeles avec Soline qui a gentiment proposé de nous déposer à l’aéroport pour LE grand départ !

    A bientôt, d’Aotearoa !

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 17.850 kms
    8874
      en avion

    3283 en bus
    1024 en train
    4612 en voiture
    50 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com/goingwest

    tripline

  • Margaux refait ses valises direction… La Nouvelle-Zélande

    Margaux refait ses valises direction… La Nouvelle-Zélande

    Maman, je refais mes valises !

    Je me souviens

    Nostalgique ? Oui un peu ! Je reçois des nouvelles quasi quotidiennes des amis canadiens et québécois et ça me permet de garder un pied en Amérique du Nord, mais figurez-vous que ce mois-ci on m’a demandé si je voulais écrire une petite chronique touristique pour l’Horizon Branché, le journal communautaire de Sacré-Coeur au Quebec. « Si je veux ?! » … Oui !!!!! Et avec plaisir, même. Si ça vous tente, le journal est disponible ici : « Embarque dans l’char on criss l’camp à Sacré Coeur »
    Et, plus original, j’ai expérimenté une autre façon de garder un lien avec ce beau pays : en recevant le remboursement des impôts fédéraux et provinciaux. Ravie de cette surprise arrivée dans ma boîte aux lettres française, me voici en route pour ma banque, un chèque de 106$CAN de « Revenu Canada » en poche. J’étais sceptique mais à ma grande surprise, l’employée derrière le guichet m’a lancé un « oui, oui, on peut accepter votre chèque ». Sourire. Et de continuer « on applique des frais. Entre 30 et 40€. Pour la conversion en Euro. Parce que votre chèque est en dollars, … donc…… ». C’est une blague? 106$ , soit environ 70€ et la moitié qui part en frais ? Je l’avoue .. A ce prix là, j’ai quand même regardé le tarif d’un aller/retour express pour Montréal … histoire de déposer mon chèque !
    Ahhhh … Comment oublier le Québec ?

    Je l’ai !

    C’est en 10 jours chrono que j’ai reçu mon visa vacances-travail pour la Nouvelle-Zélande et, dès la minute où je l’ai eu en main… (enfin, en PDF), tout s’est accéléré …  Dans les 30 minutes, je souscrivais mon assurance médicale et,  après moult et moult recherches j’achetais mes billets. Sur American Airlines …  Tout ça pour dire que je suis prête. C’est concret et ça arrive à grands pas !! Je repars ! Enfin … nous (re)partons. Oui, parce que j’ai une surprise : mon grand frère m’accompagne les huit premières semaines de cette nouvelle aventure.
    Départ dans 40 jours. Depuis Toulouse.  Et, histoire de donner le « la », c’est en Megabus que nous rejoindrons Londres. Nous aurons 48 heures pour découvrir le Melting Pot depuis une douillette chambre de Soho avant de rallier le Terminal3 de Heathrow où nous prendrons un un avion pour Los Angeles. Nous séjournerons une vingtaine de jours aux Etats-Unis puis, fin septembre, nous survolerons 10 500 kms au-dessus du Pacifique pour atteindre Auckland, magie des fuseaux horaires oblige, deux jours plus tard, prêts pour affronter un deuxième été en direct de l’hémisphère sud.

    Visa : Check ; Assurance : Check ; Billet d’avion : Check

    Maman ! J’ai refait ma valise …

    Qui l’aurait cru ? Je fête mon huitième mois en France … Rien de tout ça n’été prévu! Revenir, c’était une surprise. Rester plus de 3 mois … c’était de la gourmandise. Mais c’est le temps qu’il m’a fallu pour faire le tour de la question et réaliser que rien de ma vie d’avant ne me manque vraiment … Je me booste pour ne surtout pas y retomber. Alors, c’est vrai, j’ai pris le temps de monter et publier mon livre, de retrouver famille et amis et puis très vite, j’ai entrepris les démarches et mis quelques sous de côté pour une seule raison : repartir … Et grâce à l’aide du  FAJIP et du FDLA, mon budget est désormais complet.
    Je repense aux gens avec lesquels j’ai eu la chance de partager mon expérience, à leurs interrogations. A leurs peurs.
    Aux questions qui reviennent tout le temps :  « Alors, c’était comment le Canada ? »  et « Et, euh, leur accent, tu sais l’faire » …
    et à leurs affirmations : « Quel courage. Moi je ne pourrai pas ! » … et moi j’me dis que c’est quand même dommage de s’interdire d’aller voir ailleurs … Bien oui, il n’y a pas que Max qui a le droit d’être libre !
    Du coup, en attendant de repartir, je rêve en regardant l’épopée de Robyn Davidson et les milliers de kilomètres parcourus à travers l’Australie (Tracks). Je lis l’odyssée de Cheryl Strayed qui s’est aventurée sur le Pacific Crest Trail entre le Mexique et le Canada (Wild). Ces histoires vraies de femmes qui partent seules et qui expérimentent de nouvelles conditions de vie … évidement, ça me touche !

    Le Jour J  arrive à grand pas.

    Ma prochaine newsletter du 20 septembre sera américaine. Je reprendrai ensuite le rythme d’une newsletter par mois, celle d’octobre sera donc envoyée depuis la Nouvelle-Zélande.
    Au plaisir de vous lire, vous savez à quel point le moindre petit mot fait plaisir quand on est loin, loin, loin … d’ici là, portez vous bien !

  • Margaux, avril- mai la reprise (suite)

    Margaux, avril- mai la reprise (suite)

    Vous l’avez compris, depuis mon retour en France l’envoi de mes newsletters s’est espacé. Mon quotidien est bien rempli, mais il est moins exaltant que lorsque je suis sur la route, alors, jusqu’à mon prochain départ, c’est tous les deux mois que vous recevez de mes nouvelles !

    Depuis ma dernière newsletter, en mars il s’est passé plein de choses : mon frère a profité du long weekend de Pâques pour nous rendre visite dans le Sud. Un voyage express qui m’a permis de le reconduire chez lui et de prendre quelques jours off dans le Nord … Non, non ! Je ne parle pas de Castres, ni de Clermont-Ferrand. C’est du nord NORD dont il est questions ici.

    Un petit week end improvisé dans la Somme avec les copains -belges et nordistes- rencontrés au Québec. Des retrouvailles comme si on s’étaient quittés la veille … de la bière, du soleil et des copains … c’est compliqué de faire mieux non ? Et, pour finir en beauté, sur le chemin du retour, ce sont les amis toulousains rencontrés à Canopée que j’ai revus !  Voyager c’est sympa. Rencontrer des gens c’est bien. Mais se retrouver, c’est vraiment top !

    A peine arrivée, j’ai échangé les tongs pour des chaussures de sécurité et repris le travail. Vous m’avez peut être d’ailleurs croisée à la caisse de Brico Dépôt, dans les rayons des supermarchés … ou peut être sur les marchés de Provence ?!  Oui ! Depuis fin avril c’est dans le Sud-Est que j’ai élu domicile. Je travaille et mes grands parents m’accueillent dans la maison familiale, tant que j’ai du travail je reste.

    margaux2

    Et mon projet ?

    En janvier, en prenant la décision de quitter le Canada pour rentrer c’était avec la ferme intention de repartir. J’avais tout programmé. A la seconde près. Et comme souvent, rien  ne s’est vraiment passé comme prévu.

    J’ai aujourd’hui une idée plus précise de ma date de départ et du trajet ; j’ai une touche pour un petit travail et une famille qui est prête à m’accueillir dès mon arrivée en Nouvelle-Zélande … Tout se met en place doucement et je vous en dirai plus dès que j’aurai réservé, imprimé et plié en quatre, dans la poche de mon jean, mon billet d’avion.

    En attendant, je reste en veille … en attendant mon réseau s’étoffe et le Projet52 gagne en visibilité : En plus de la contribution du Fonds Départemental des Loisirs Actifs (FDLA 09) qui m’a accordé une bourse de voyage, Geraldine Jammet, journaliste à la Dépêche du Midi-Ariège m’a consacré un article qui est visible ici : « Margaux, la jeune ariégeoise qui s’éxpatrie par amour de la photo » . J’ai également eu la belle surprise de retrouver dans le Journal de Montréal quelques-unes de mes photos (signées) qui illustrent un super article sur Canopée Lit, là où j’ai travaillé l’été dernier. Bref, grâce à de chouettes personnes qui croient en moi (notamment la Fajip -Foix Adolescence Jeunesse Information Prévention- qui, depuis, est devenue partenaire du Projet52), les choses bougent et des petits bonheurs surgissent … Ce qui participe à embellir mes journées. Je profite d’ailleurs de ces quelques lignes pour remercier tout particulièrement Fabien, directeur de la Fajip et Claire, animatrice qui me soutiennent et m’aident dans mon projet et son élaboration.

    Vous avez été nombreux à vous procurer mon livre Amériques. Merci. Un petit bout de vie que je partage au travers de 52 clichés dans ce livre qui ce veut quelque peu conceptuel (qui en a dérouté quelques-uns ?!).  Merci à tous d’avoir pris le temps d’envoyer un mot ou partager vos retours, ce fut très enthousiasmant de vous lire.

    Avant de partir …

    Depuis mon retour j’ai retrouvé des amis, revu de la famille ou rencontré des personnes qui connaissent mon parcours et se posent tout un tas de questions … J’ai pensé que ça serait bien d’en partager quelques-unes avec vous alors en voici ici un petit florilège de « FAQ » :

    Mais quel courage. Tu n’as pas peur ?

    « La sécurité ? La solitude ? Les rencontres ? L’ennui ? Le courage ? L’argent ? Le mal du pays ? … « 

    Voilà tout un tas de sujets qui reviennent en permanence. J’y avais pensé aussi avant d’entreprendre mon premier voyage.  Mais j’ai réalisé que ces questions ne sont que des excuses et des freins. J’ai décidé de me langer. Une fois le billet acheté, il n’y avait plus qu’à voir si j’étais simplement capable .…. La suite a été fabuleuse !

    Tu n’as pas peur de t’ennuyer ?

    C’est difficile de s’ennuyer quand tu changes de paysages, d’environnement, de repères et de conversations chaque jours !

    Mais tu ne te sens pas seule ?

    Non. Partir seule ne veut pas dire voyager seule ! Je me suis fait bien plus d’amis que je n’aurais jamais pu imaginer. Si tu es ouvert et curieux tu trouveras toujours quelqu’un pour t’aider, partager un repas, des bons plans ou discuter en toute simplicité.

    Où est ce que tu dors ?

    Lorsque je ne suis pas dans des familles d’accueil il m’arrive régulièrement de passer des soirées entières à chercher les meilleures endroits sur le site Booking (qui a l’avantage de regrouper auberges, motel et hôtel -du médiocre à l’étoilé-).

    Il y a quelques points primordiaux auxquels je suis particulièrement attentive :

    – La localisation : hébergements centraux ou proche de transports en commun.

    – Ce qui est compris dans le prix -pour éviter les surprises- : chambre simple, sanitaires en commun, accès wifi .. etc.

    – La sécurité : disponibilités de casiers ou reception ouvert 24/24 par exemple.

    Comment peux tu payer tous ces voyages ?

    En travaillant, en faisant des choix (voyager de nuit pour réduire le budget hébégergment par exemple), en faisant quelques sacrifices et des économies partout, tout le temps .. Ce n’est pas plus compliqué que ça !

    Et ta famille, elle en pense quoi ?

    Quand tu prends goût au voyage au long cours ta famille n’a pas d’autre choix que de comprendre que rien ne pourra te faire changer d’avis. Dans mon cas, ils ont  choisi depuis le premier jour de m’encourager, me soutenir et partager mon bonheur !

    Et bien croyez le ou non, c’est tard dans la nuit, assise dans mon lit une couverture sur les épaules, les yeux rouges et cernés que je termine de vous raconter toutes mes petites histoires ! Je vous retrouve dans deux mois .. Au plaisir !

  • Margaux, février – mars 2016 la reprise

    Margaux, février – mars 2016 la reprise

    margaux-livre

    Une fois passé le choc et la surprise de mes parents de me voir là à quelques centimètres d’eux alors qu’ils me croyaient à plusieurs milliers de kilomètres, j’ai réalisé un premier exploit : en sortant une tasse de thé du micro-ondes, j’ai réussi à me brûler la main droite au deuxième degré, des phalanges au poignet … J’ai cloqué. J’ai pelé. La brûlure était douloureuse et assez importante pour que j’aie le droit a des pansements quotidien pendant 15 jours. Je vous passe l’épisode des urgences sans couverture, puisque mon numéro de sécu avait été « suspendu » le temps de mon voyage (Je vous avais d’ailleurs raconté, lors de ma dernière Newsletter, l’aventure-CPAM dès mon arrivée.) Finalement, tout est rentré dans l’ordre relativement vite et à ce jour je suis rétablie et je n’ai aucune marque visible sur la main.

    Nous avons rendu une petite visite à mes grands parents du Sud et du Nord (Non, n’essayez pas de me faire croire que Lyon est dans le Sud … Chauvine, moi ? Jamais !!! ). Des retrouvailles étonnantes et / ou émouvantes ! En tout cas en voyant sourires et petites larmes couler sur les joues de mes proches, j’ai compris que j’avais bien fait de rentrer. Même temporairement. Amis, famille vous m’avez manqué !

    Dès février, j’ai cherché du travail. Grâce à qui vous savez je fais de l’intérim. Ma première mission : pendant une semaine on m’a demandé de ranger des petites boites sur d’interminables étagères dans petit supermarché en Haute-Ariège. Et visiblement je les rangeais assez bien les petites boîtes, puisqu’à la fin de mon contrat d’intérim on me proposait un CDI. Un CDI ?! Dans le genre emploi stable, paie fixe assurée ? … Oui mais, surtout c’était accepter de rentrer dans l’engrenage et … rester. Et ça, ce n’est pas une option. Alors j’ai choisi de décliner l’offre sous les yeux touts ronds des employeurs interloqués …  Bon, depuis c’est vrai que je n’ai eu que des petites missions pas franchement régulières et qui ne durent parfois qu’une journée … mais au bout du compte elles me permettent de mettre de côté, par petites poignées de 30 à 70€, les quelques centaines d’euros qu’ils me manquent pour reprendre la route et l’aventure !

    Entre temps, j’ai été contactée par l’une des animatrices du Foix Adolescence Jeunesse Information Prévention (Fajip) qui m’a demandé si j’avais envie de partager mon expérience, mes doutes et mes découvertes avec jeunes de la ville ou de jeunes adultes en réinsertion dans le cadre de la Garantie jeunes. Dans les prochaines semaines donc, je rencontrerai quelques jeunes qui ont pour ambition de commencer une nouvelle vie … Et pourquoi pas le voyage ? Ça peut être une option. En tout cas, partager mon expérience est une perspective enthousiasmante.

    J’ai également eu la chance de présenter mon projet photo devant les 5 membres jury du Fonds départemental des Loisirs Actifs 09 (FLDA) qui verse des bourses allant jusqu’à 750€ à des jeunes entre 13 et 25 ans. L’objectif du fonds est multiple : favoriser la créativité des jeunes et les amener vers l’autonomie, encourager la mobilité et s’engager dans une action citoyenne auprès d’autres jeunes. C’était un moment palpitant et j’ai eu le grand plaisir de recevoir une réponse positive. Ainsi, dans quelques semaines je recevrai la bourse du FDLA que je suis ravie de compter, tout comme le FAJIP, parmi les partenaires 2015-2016 du Projet52.

    On s’imagine qu’il suffit de numéroter des pages pour « faire » un livre. Et bien non. J’ai travaillé chaque jour depuis mon arrivée à la composition et la mise en page, de A à Z, des 64 pages de mon tout premier livre photos : « Amériques » qui illustre, en 52 clichés, les 40 000 kilomètres de mon périple à travers le continent américain. Pour la petite histoire, au moment où je devais commander la copie de correction, celle à valider avant la mise en vente, ma carte bancaire (qui n’a jamais été piratée pendant 430 jours de voyage) a été utilisée frauduleusement : j’ai dû faire opposition, en demander une autre, etc. …. Moralité, une dizaine de jours sans pouvoir payer en ligne … ça a ralenti le processus.

    Bref ! Mon livre est prêt et disponible à la vente. Si vous souhaitez plus d’infos, c’est par ici : http://www.margauxvallet.com/#!ameriques/wxyva

    Voilà ! 9 semaines, ça passe vite … je suis ma logique de travailler pour mieux repartir et entre temps, il se pourrait bien que je vous réserve d’autres petites surprises ! A bientôt.

  • Margaux de retour en Ariège.

    Margaux de retour en Ariège.

    C’est le 30 octobre 2014 que Margaux, jeune ariégeoise de 21 ans quitte l’Ariège et le cocon familiale pour un fabuleux voyage au Canada et dans le nord de l’Amérique.

    Le 1er janvier 2016 âgée maintenant de 23 ans, elle revient au « Pays » avec dans la tête de merveilleux souvenirs d’un voyage qui aura duré 14 mois.

    Malgré un emploi du temps chargé, Margaux est venue dans nos locaux de Mirepoix pour nous parler de son « Américan Trip« 

    Photographe et étudiante en LEA anglais / russes, Margaux se rend vite compte que ce n’est pas vraiment cela qu’elle veut faire et que pour apprendre l’anglais le meilleur moyen, c’est l’immersion. Signataire du Programme Vacances Travail en partenariat avec la France, c’est pour Margaux l’occasion de travailler sur un projet photographique d’un an.

    «Je voulais allier mes études de photographie et mon envie d’apprendre l’anglais en voyageant et je me suis dit que je pourrais peut être faire une photo par semaine et puis faire un livre qui pourrait résumer toute mon aventure.»

    Des petits boulots, une demande de financement participatif, c’est avec un peu moins de 2000 euros que Margaux a financé son voyage. Une entreprise lui a fourni un objectif photo.

    L’idée de Margaux n’était pas de gagner de l’argent mais plutôt de  faire des échanges de services, faire des petits travaux contre un logement et de la nourriture. Elle est donc passée par le site  workaway et c’est comme cela qu’elle a trouvé sa première famille d’accueil en Ontario.

    Pour résumer le trajet et pour faire rêver voici les grandes étapes du Road Trip : Montréal, l’Ontario, le nord des USA, 3 mois en Nouvelle Ecosse, 4 mois à Quebec, le Colorado, la Colombie britannique, les Rocheuse, l’Alberta…. retour au Canada et puis Paris et puis, l’Ariège. Au total 40 213 km parcourus.

    14 mois de voyages, des rencontres, des paysages magnifiques… quand on demande à Margaux quel est son plus beau souvenir elle nous répond que c’est très difficile de répondre.

    «Ce qui m’a le plus marqué, c’est la générosité des gens, le fait qu’ils ouvraient tellement plus que leur porte. Ils m’ont accueillie comme quelqu’un de leur famille. je peux dire maintenant que j’ai de la famille en Amérique du nord. […] Je pensais que je n’avais pas beaucoup changée, mais le fait de revenir ici, je me rend compte que j’ai beaucoup évoluée , j’ai l’impression d’être plus affirmée, d’être partie comme une petite fille et d’être revenue comme une jeune femme avec plus de convictions, plus d’envies.»

    Et ce n’est pas fini, car, le temps de recharger les batteries et le porte-feuilles, Margaux repartira bientôt vers la Nouvelle Zélande pour un an.

    Un nouveau carnet de voyage, de nouvelles photos, de nouvelles chroniques.. ce sera bientôt sur azinat.com, ne manquez pas le rendez-vous.

    Voir ou revoir les chroniques de Margaux sur Azinat.com ICI et sur son site goingwest