Étiquette : patrimoine

  • La Chapelle de Sainte Foi, un merveilleux patrimoine à sauvegarder

    La Chapelle de Sainte Foi, un merveilleux patrimoine à sauvegarder

    Sainte-Foi est une petite commune d’une trentaine d’habitants. Aux portes de l’Aude sur la route de Carcassonne on y découvre un magnifique point de vue sur la chaine des Pyrénées.

    Le château dit « Tour de Sainte Foi » est estimé au 14ème, il appartenait à la famille Toulouse-Lautrec, et servit de colonie pénitentiaire pour enfants durant le 19ème siècle.

    Mais le plus bel attrait de ce ce petit village est sans doute la chapelle romane. Datant vraisemblablement du 12ème siècle, avec ses peintures murales découvertes vers 1950 et datant du 14 ou 15ème siècle, elle fait aujourd’hui l’objet d’une rénovation.

    Découvertes donc en 1950, les fresques sont restées sans soin. le rapports des spécialistes venus faire des expertises ont montré qu’elles pouvaient être partiellement restaurées et offrir un intérêt pour le public.

    Daniel Gaillard, maire de la commune, à donc fait le pari, avec son conseil municipal, de faire remettre en état ce petit bijou. Mais ce n’est pas chose aisée. Il faut trouver à travers les financements officiels et la participation privée, les aides nécessaires à cette réhabilitation.

    Contribuer à la revalorisation du patrimoine

    Les premiers travaux engagés ont été la mise hors d’eau du bâtiment, viendra ensuite l’étanchéité de l’abside.

    Comme nous l’indique Monsieur Gaillard, les travaux ne se font pas de manière isolée. La commune a déjà obtenu l’aide du Pays d’art et d’histoire et de la communauté de communes du Pays de Mirepoix. Une aide à également été demandée au Conseil Général et au Conseil Régional.

    Un dossier est déposé à la Fondation de France et un dossier de souscription est en cours à la Fondation du Patrimoine.

    En parallèle, la commune organise des animations. La prochaine aura lieu le 27 juillet après-midi.

    En partenariat avec le Pays d’art et d’histoire, aura lieu une promenade guidée par Marina Salby autour de la chapelle, la maison forte et l’ancienne colonie pénitentiaire pour enfants, avec les Pyrénées en toile de fond. Suivra un concert avec un orchestre occitan ainsi qu’un apéritif.

    Une manière bien agréable de sauvegarder notre patrimoine ariégeois !

  • Les Tables d’interprétation du Pays des Pyrénées Cathares

    Les Tables d’interprétation du Pays des Pyrénées Cathares

    Le projet de tables d’interprétation paysagère du Pays d’art et d’histoire du Pays des Pyrénées Cathares, fait suite à la campagne de panneaux d’interprétation patrimoniale initiée en 2011.

    Installées le long des sentiers de randonnée, dans des points de vue remarquables du Pays des Pyrénées Cathares, elles sont au nombre de 12 et complètent ainsi les 118 panneaux liés à l’histoire déjà existants.

    Comme nous l’explique Catherine Robin, animatrice du patrimoine, le Pays d’art et d’histoire s’est attaché la collaboration de spécialistes comme Alain Mangin du CNRS-Moulis, Isabelle Corbière de Géopyrène, ou encore Fabienne Bernard de l’Association des Naturalistes d’Ariège.

    Montiel Ariège PyrénéesDes journées de terrain ont été organisées avec eux pour déterminer non seulement les sommets visibles mais aussi la géologie, la faune, la flore de proximité. Enrico Cangini, dessinateur à l’association Lartemisia, a accompagné chacune des journées pour traduire par le dessin les différents éléments à mettre en avant.

    A l’issue des journées de terrain, un très important travail d’écriture des textes et de définition des clés de lecture des dessins a été réalisé par le Pays d’art et d’histoire notamment par Emeline Grisoni, mais également de très nombreux re-lecteurs.

    Ca n’a pas toujours été simple parce que c’est à la fois essayer de définir ce que l’on voit mais aussi essayer d’en retracer l’histoire

    Ces tables sont installées dans des emplacements privilégiés offrant une vue imprenable sur des sites du territoire ou caractéristique d’une zone naturelle à mettre en valeur. Ce sont des clés de compréhension de notre environnement quotidien pour tous les publics résidents et visiteurs.

    C’est le cas par exemple à Péreille, où les gorges ont une formation géologique particulière, ainsi qu’à Roumengoux qui se situe sur une crête avec un panorama exceptionnel sur les Pyrénées.

    Georges Sanchez, Maire de Péreille se félicite de l’installation de cette table d’interprétation ainsi que des panneaux historiques, car il permettent d’interpeler le promeneur en lui indiquant qu’il y a là un beau point de vue tout en expliquant la formation du site.

    dun Ariège PyrénéesCes tables permettent d’arrêter le promeneur et de lui faire admirer un paysage que bien souvent il n’a pas l’habitude de voir, un paysage qui est fragile, mystérieux et qu’il faut sauvegarder et protéger.

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    Pour le Maire de Roumengoux, Rolland Sanchez, l’intérêt des ces tables c’est que le promeneur voit d’un seul coup d’oeil l’ensemble des pics des Pyrénées.

    SSL21548 - copieC’est aussi une façon de voyager, comme à chaque fois que l’on lit ou que l’on regarde une carte, ça nous amène  vers des voyages et des déplacements intellectuels. 

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    Elles sont placées sur les communes de Camon, Dun, Lavelanet, Le Peyrat, Leychert, Mirepoix, Montbel, Montségur, Péreille, Roquefixade, Roumengoux.

    Ces tables ont été fabriquées par une entreprise de Haute-Garonne, Empreinte, et suivent une charte graphique créée par l’entreprise Visuel communication de Lavelanet. L’ensemble du projet est aidé par l’Europe via le financement LEADER, le Conseil général, le Conseil régional et l’Etat. Elles sont traduites en occitan, anglais et espagnol

  • Le château de Lordat, sentinelle de la vallée de l’Ariège

    Le château de Lordat, sentinelle de la vallée de l’Ariège

    Le château de Lordat est l’un des plus anciens et des plus vastes châteaux féodaux du Comté de Foix. C’est un exemple typique de l’architecture militaire médiévale des Pyrénées ariégeoises.

    Situé sur la commune de Lordat, il occupe une position stratégique exceptionnelle sur un piton calcaire situé à 965 mètres d’altitude. Ses murailles surplombent le Sabarthès (la haute vallée de l’Ariège) de 400 mètres.

    Sa construction remonte vraisemblablement aux IXe et Xe siècles (le château de Lordat est mentionné dès 970) mais Il est fort probable qu’un fort ibère, puis romain a précédé cette forteresse. Sur le site on a découvert des artefacts celtiques, ainsi que des médailles qui témoignent qu’un castellum était déjà installé sur le piton à l’époque romaine.

    En 1034, il est cédé par Bernard, comte de Carcassonne, à son fils cadet Roger, premier comte de Foix.

    Vers 1244, après la prise de Montségur, il fut occupé par les cathares durant la croisade contre les Albigeois. A la fin du XIIIe siècle, le roi d’Aragon s’en empare et demande sa destruction.

    Le château est revendiqué par le roi d’Aragon, comte de Barcelone en 1272 lors de la saisie du comté de Foix par le roi de France. 1277. Le comte de Foix reconnaît la suzeraineté du roi de France sur le château de Lordat (qui est remis en gage au roi par le comte de Foix en 1283). Mais, en 1291, il est dit que Lordat est au comte de Foix.

    C’est à l’époque des guerres de religion que le château de Lordat fut abandonné par la famille de Lordat qui s’est installée dans le château d’Urs voisin. Démantelé sur ordre d’Henri IV en 1582, il tombera en ruines. « Son château était réputé si grand qu’il ne pouvait ruiner » (lettre du sire d’Audou à Henri IV).

    1830 : près de 600 « Demoiselles » incendient la forge et le château de Lordat

    Le château de Lordat a été classé monument historique le 18 septembre 1923

    Sources :
    www.belcaire-pyrenees.com
    www.histariege.com
    wikipedia.org

    Crédit photo : www.photosariege.com

  • Art ou industrie ? le nouveau rendez-vous du Pays d’art et d’histoire – 21 mars La Bastide / l’Hers

    Art ou industrie ? le nouveau rendez-vous du Pays d’art et d’histoire – 21 mars La Bastide / l’Hers

    Art ou industrie ? le nouveau rendez-vous du Pays d’art et d’histoire Ariège Pyrénées

    A ce moment-là, art industriel et production artisanale entrent en concurrence.

    La manufacture Giscard fait partie des nombreuses entreprises qui voient alors le jour. Elle est installée à Toulouse. Elle fabrique d’innombrables sculptures et ornements de terre cuite pendant un siècle et demi, de 1855 à 2005.

    A Toulouse, la terre cuite a largement contribué à définir l’identité culturelle de la ville. On trouve de nombreux ornements sur les façades des immeubles, dans les cours ou les jardins. Toutefois c’est dans le domaine religieux qu’a été écoulée une part importante de ces produits de série. Les églises, soucieuses d’un embellissement, se meublaient ainsi rapidement et à moindre coût. Plusieurs d’entre elles dans la région possèdent des œuvres issues de la manufacture Giscard.

    C’est le cas de l’église de La Bastide sur l’Hers. Et c’est là qu’a lieu le prochain rendez-vous du Pays d’art et l’histoire le 21 mars à 14h30. La visite guidée est assurée par une spécialiste de la question, Marie-Géraldine Furic. Elle est déjà bien connue des fidèles du Pays d’art et d’histoire. C’est elle qui a animé le programme pendant plusieurs mois en 2013.

    Elle revient nous voir pour partager son champ de prédilection : la manufacture Giscard. C’est donc l’occasion de venir ré-écouter Marie-Géraldine Furic et de partager un moment avec elle autour de ses connaissances sur la fabrication de statues. L’église de la Bastide sur l’Hers est par ailleurs très bien décorée et c’est l’opportunité de la découvrir ou re-découvrir avec une visite guidée.

    L’animation est à trois euros. Rendez-vous donc le 21 mars 2015 à 14h30 à l’église de la Bastide sur l’Hers.

    [callout]Les prochains rendez-vous du Pays d’art et d’histoire

    Vendredi 27 mars – Cazals-des-Bayles – Un vieux métier qui en raconte encore…la vannerie

    – 14h30 : Introduction historique par Marina Salby, guide conférencière, suivie d’une démonstration du travail de l’osier vivant avec Gérard Garrigues, « vimiculteur », et de l’osier sec avec Laurence Nautré, vannière, pour évoquer les usages d’antan et ceux d’aujourd’hui.
    Sur réservation uniquement au 05 61 68 83 76

    Samedi 4 avril – Raissac et la Grande Guerre

    – 14h30 : Comment a-t-on vécu à Raissac la mobilisation, l’annonce des décès, la vie quotidienne, la poursuite des cultures sans ceux qui ne sont pas revenus ? Alain Méjean, collecteur de mémoire orale et historien à ses heures, partage ses recherches sur la commune avec Catherine Robin, animatrice du patrimoine.[/callout]

  • Le château de Montréal-de-Sos

    Le château de Montréal-de-Sos

    Vidéo de la Mairie d'Auzat

    Situé sur un promontoire dominant Auzat, le château de Montréal-de-Sos a été construit par les comtes de Foix au début du XIIIème siècle. Il était destiné à contrôler la haute vallée de Vicdessos et à protéger le comté des incursions aragonaises.

    Situé au-dessus du hameau d’Olbier, ce château comtal fut un des plus importants châteaux des comtes de Foix au Moyen Âge.

    A partir du XVéme siècle, les rapports économiques se règlent plus par la puissance financière que la force militaire. Aussi dans le comté quelques châteaux forts coûteux en entretien, ne sont plus indispensables et sont abandonnés. Celui de Montréal-de-Sos sera détruit par crainte d’être pris par les Aragonais.

    Ce château n’était occupé que par une petite garnison. Il comprenait un donjon dans la partie haute du site au pied duquel se trouvaient les bâtiments seigneuriaux. Il était entouré de fortifications comprenant deux tours : la tour du Campanal, au sud, dominant Olbier, la tour du Barry, au nord, au dessus d’Auzat. Il existait aussi dans son enceinte des habitations villageoises qui sont à l’origine de l’actuel village d’Olbier.

    Depuis 2001, un programme de fouilles archéologiques a été lancé. Ce programme est initié et mené par la mairie d’Auzat qui s’est attachée les services d’une historienne, Florence Guillot. Il est aujourd’hui coordonné par la Régie Patrimoines de la Communauté de Communes d’Auzat – Vicdessos.

    Les recherches ont permis de déblayer un donjon massif et les bâtiments qui lui sont accolés. D’exceptionnelles ardoises gravées provenant des toitures ont ainsi été découvertes. Certaines représentent des quadrillages, servant de plateaux de jeux de société. D’autres lauzes, découvertes lors des fouilles de 2006, représentent des personnages ainsi qu’un château, vraisemblablement une représentation imagée de Montréal-de-Sos . En 2007, les archéologues ont mis au jour une ardoise avec un texte gravé en ancien occitan.

    « En 2008, nous avons réalisé une très bonne campagne, car l’équipe a déniché deux fois plus de mobilier que d’habitude, soit quelque 13 000 fragments et objets » Florence Guillot

    La campagne de fouilles 2009 a, quant à elle, permis de mettre au jour une occupation antique du site.

     Les ruines s’atteignent facilement à pied en une dizaine de minutes, par un chemin bien tracé depuis le hameau d’Olbier. De là, une vue d’ensemble sur tous les villages de cette partie de la vallée : Auzat et Vicdessos, Olbier, Goulier, Saleix, Suc et Sentenac, Orrus, Arconac et sur les sommets proches.

    Pour visiter le château : 

    Maison des Patrimoines
    Le Barri – 09220 Auzat
    05 61 02 75 98 /  infos@lebarri.com /www.lebarri.com

    Sources : Wikipédia / www.photosariege.com

    Crédit photo : photosariege.com

  • C’est le printemps en Pays des Pyrénées Cathares …

    C’est le printemps en Pays des Pyrénées Cathares …

    C’est le printemps en Pays des Pyrénées Cathares Ariège Pyrénées

    Pour continuer à commémorer 14-18, trois rendez-vous à ne pas manquer : au Sautel le 7 mars au travers des lettres de Marcel Cariès, à Raissac le 4 avril pour y comprendre la vie de l’arrière et enfin, en marchant le 16 mai, autour de Lesparrou et de ses plaques commémoratives.

    Le Pays d’art et d’histoire n’oublie jamais les grands rendez-vous et vous invite à célébrer les Journées Européennes des Métiers d’Art le 27 mars au Cazals-des-Bayles avec des démonstrations de travail sur osier sec et vivant ; la fête mondiale du jeu le 30 mai au cours d’un grand rallye du patrimoine sur la thématique des couleurs ; les Rendez-vous aux jardins dans la roseraie de Camon le samedi 6 juin ; les Journées du Patrimoine de Pays avec plusieurs rendez-vous donnés par les associations de Lagarde, Laroque d’Olmes et Lavelanet sur le thème « Le Moyen-Âge encore présent » , et bien sûr l’arrivée de l’été le 20 juin à Saint-Jean-d’Aigues-Vives autour d’un feu de joie !

    Mais, il s’agit aussi de satisfaire tous les curieux…Nous avons donc aussi pensé aux marcheurs, avec une balade sur les anciennes mines de talc de Montferrier le 5 juillet ou autour de l’ancienne nécropole de Tabariane le 31 mai pour un focus sur la valorisation paysagère du site. Petite pensée également aux mélomanes avec une conférence musicale à Régat le 18 avril, aux accros de l’archéologie avec un retour à l’âge des métaux le 27 juin à Bénaix.

    Toujours plus de découvertes avec celle de l’épopée de la manufacture Giscard, exemple représentatif de la production industrielle de sculptures religieuses au travers des statues de l’église de La Bastide sur l’Hers, le 21mars. Ou encore celle du savoir-faire ancestral du tailleur de pierre, de ses outils et des pratiques contemporaines au cours d’une journée spéciale le 2 mai à Aigues-Vives.

    Avec l’arrivée des beaux jours, le Pays d’art et d’histoire vous réserve aussi quelques belles surprises et vous redonne une chance de ne pas manquer ces patrimoines hors des sentiers battus.

    Nous vous attendons donc nombreux cet été pour replonger dans l’univers baroque des retables de Leychert et de Roquefixade, ou celle des hommes du fer sur le site de la forge à la catalane de Queille ou encore dans l’architecture romane du site de Sainte-Foi, sans oublier les incontournables visites du village de Péreille, de la nécropole mérovingienne de Tabariane ou du château médiéval de Montaragou.

    Alors n’hésitez plus et, demandez le programme !

    Découvrez la nouvelle page Facebook du Pays d’art et d’histoire Pays des Pyrénées Cathares  
    www.facebook.com/pages/Pyrénées-Cathares

  • « Roman en Couserans… et plus »

    « Roman en Couserans… et plus »

    roman en couserans Ariège Pyrénées

    … mais aussi pourquoi pas en Comminges, Val d’Aran, Val de Boi, Ribargoza, Haute Ariège… dans la lignée des « Chemins pyrénéens de l’art roman ».

    Cette petite « feuille » se veut légère et vivante, pour mettre en lumière une information scientifique de qualité sous une forme concise et « grand public », et des actualités liées au patrimoine roman et médiéval plus généralement.

    Ouverte à tous, elle se veut participative : n’hésitez pas à suggérer un sujet, un thème, informer d’un évènement, voire à soumettre un article…

    L’office de tourisme espère publier trois numéros par an.

    Pour retrouver « Roman en Couserans… et plus », vous pouvez télécharger le bulletin sur le site de l’Office de Tourisme de Saint-Girons-Saint-Lizier, rubrique « découverte du patrimoine à art roman » : http://www.tourisme-stgirons-stlizier.fr

    Vous pouvez également vous inscrire pour être informé de la publication du prochain numéro auprès de : contact@tourisme-stgirons-stlizier.fr

    Rendez-vous fin mai 2015 pour le n°2 !

    [callout]Il est encore possible de visiter quelques sites du patrimoine couserannais pendant les vacances des zones B et C :

    • Cette semaine, la Boutique des Colporteurs est ouverte l’après-midi de 14h à 18h mardi, jeudi et vendredi –  l’occasion de découvrir la merveilleuse exposition « Un siècle de photographie en Couserans ».
    • Cette semaine et la prochaine, le Château de Seix est ouvert lundi, mardi et jeudi de 15h à 17h.
    • L’église romane de Vic d’Oust peut être ouverte sur appel au numéro affiché près de la porte.[/callout]
  • Pourquoi l’abbaye de Boulbonne à Malegoude ? – 22 nov

    Pourquoi l’abbaye de Boulbonne à Malegoude ? – 22 nov

    Pourquoi l’abbaye de Boulbonne à Malegoude ? Ariège Pyrénées

    Qui est l’intervenant ?

    Un docteur en histoire et en archéologie, chercheur associé d’un laboratoire de recherches toulousain. Mais surtout le petit-fils de Roger Armengaud. Exceptionnellement il va reprendre les travaux de son grand-père et proposer une présentation de l’abbaye de Boulbonne.

    Cette abbaye, surnommée le Saint-Denis des comtes de Foix, a été fondée à moins de 3 km au sud-est de l’actuelle ville de Mazères. En 1150, c’est une petite communauté qui entre dans l’ordre de Cîteaux et se dote d’un monastère et d’exploitations agricoles. Elle bénéficie de nombreuses donations dont celles des comtes de Foix, pourtant proches de l’hérésie cathare. Ils vont même choisir d’être inhumés à l’abbaye. En dépit des guerres féodales et difficultés conjoncturelles de l’ordre, Boulbonne augmente sa puissance. L’abbaye va entrer dans la tourmente avec une suite d’abbés peu soucieux de sa bonne marche et les destructions liées aux Guerres de religion. Ils devront choisir un nouveau site pour se ré-installer au XVIIe siècle.

    Ce sera la construction actuelle, vendue à la Révolution française, dans la commune actuelle de Cintegabelle.

    Mais alors pourquoi Malegoude en Pays des Pyrénées Cathares ?

    Parce que Malegoude a fait partie des possessions de l’abbaye de Boulbonne. En 1391, le seigneur Roger-Bernard Ier de Lévis a été contraint de se défaire de certaines de ses propriétés en raison de dettes impayées. Il cède à l’abbaye de Boulbonne, la ville et tout le lieu de Malegoude, avec les bâtiments et dépendances ainsi que le droit de pratiquer la haute et basse justice.

    Il ne se réserve que le quart des revenus provenant de la justice et la moitié de ceux liés aux biens cédés. Un plan parcellaire du XVIIIe siècle indique une  » métairie du château de Malegoude  » au lieu-dit  » Castélas « , de 129 setterées, ce qui équivaut à un peu plus de 16 hectares. Le document précise également que les moines possédaient une forge, située au sud-est de la métairie. Malegoude reste dans la dépendance de l’abbaye de Boulbonne jusqu’à la Révolution.

    C’est donc toute l’histoire de cette abbaye, entre apogée et déclin, que va livrer Guillaume Renoux. Il accentuera un peu plus sur le lieu de Malegoude.

    Le Pays d’art et d’histoire vous donne rendez-vous à la salle des fêtes ce samedi 22 novembre à 16h. Elle est à deux euros.

  • La grotte et la tour du Campanal à Montréal-de-Sos – 20 nov Auzat

    La grotte et la tour du Campanal à Montréal-de-Sos – 20 nov Auzat

    La grotte et la tour du Campanal à Montréal-de-Sos Ariège PyrénéesLes découvertes ont été très étonnantes, fournies, permettant d’aller bien plus loin dans l’analyse que ce que les fouilleurs avaient espérés.

    Située à côté d’une célèbre peinture, la fouille de la grotte a permis d’expliquer l’existence de cette peinture. Les archéologues y ont étudié des inhumations et différentes constructions du XIIe au XVIIe siècles.

    Au-dessus on a découvert l’enceinte du château, OLYMPUS DIGITAL CAMERA et là où on pensait trouver une tour, les fouilleurs ont mis au jour un drôle de bâtiment, des vestiges très clairs de l’occupation antérieure au château des comtes de Foix, et une nouvelle centaine d’ardoises gravées…

    En somme, ces deux années de fouilles ont révélées quantité de nouvelles informations y compris sur des nouveaux sujets et cette conférence vous présentera ces découvertes.

    Une conférence par Florence Guillot, responsable de la fouille, maison des Patrimoines, CNRS Traces-terrae

    Jeudi 20 novembre 2014, 20h30, Maison des Patrimoines – Le Barri – 09220 Auzat / Tél : 05 61 02 75 98 – Fax : 05 61 02 06 00 / infos@lebarri.com / http://www.lebarri.com/

  • « Entre cimes et abîmes », Prix du livre pyrénéen 2014

    « Entre cimes et abîmes », Prix du livre pyrénéen 2014

    "Entre cimes et abîmes", Prix du livre pyrénéen 2014 Ariège Pyrénées

    « Entre cimes et abîmes » L’empreinte des mineurs pyrénéens Photos Leah Bosquet Texte de Claude Dubois

    « Là où l’on pourrait voir l’échec industriel, je veux voir la beauté de l’architecture et l’ingéniosité mécanique ; les ruptures de pierres appartenant à la montagne comme autantde traces d’une activité humaine ambitieuse aujourd’hui disparue.

    Au même titre que le pastoralisme, l’identité ouvrière a fait ce pays. C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de donner à
    voir l’identité culturelle de ces montagnes. J’ai choisi le traitement argentique et le noir et blanc pour témoigner au mieux des matières sensibles de ces sites. »

     Leah Bosquet, après avoir photographié les bergers pyrénéens et leurs troupeaux (Estivage, éd. Husson 2009), porte son regard inspiré sur les empreintes laissées par les mineurs dans la haute montagne du Couserans et du Val d’Aran.

    Claude Dubois, archéologue et historien des mines métalliques, enrichit ce regard d’artiste en ajoutant une dimension documentaire qui souligne l’âpreté de la vie et la dureté des conditions de travail à haute altitude et dans les mines de zinc « mangeuses d’hommes ».

    Leah Bosquet a montré ses photos lors de diverses expositions cette année en Ariège (Pamiers, Château de Seix, Saint-Lizier). Dans le livre primé, ses photos sont suivies par des textes de l’archéologue du patrimoine minier Claude Dubois, également ariégeois.

    Le Prix du Livre Pyrénéen est destiné à mettre en valeur un ouvrage constituant un apport conséquent pour la valorisation ou la connaissance des mondes pyrénéens ou d’un de leurs aspects

    En vente sur : http://lepasdoiseau.fr/

  • Journées Européennes du Patrimoine, Le Vernet d’Ariège

    Journées Européennes du Patrimoine, Le Vernet d’Ariège

    Journées Européennes du Patrimoine, Le Vernet d’Ariège  Pyrénées

    Visites libres de 10h à 12h & guidées de 14h à 18h du musée du camp de concentration du Vernet d’Ariège samedi & dimanche (Gratuit)

    • Projection en boucle de 2 courts métrages « CHANTIER RÉPUBLICAIN » & « TU N’AS RIEN ENTENDU… » & d’un DIAPORAMA sur la réhabilitation du wagon par les élèves de l’EREA de PAMIERS

    Les films montrent l’installation des bâches sur la gare, une fiction sur la gare & le wagon & le diaporama présente le travail de la réhabilitation du wagon par les élèves de l’EREA de PAMIERS.

    Salle attenante au musée du camp de concentration du Vernet d’Ariège
    Samedi & dimanche de 14h à 18h toutes les 30 minutes. (Gratuit)

    • MOTS, CHANTS & DANSES DU CRÉPUSCULE + AUBERGE ESPAGNOLE RÉPUBLICAINE

    Samedi à 19H30 dans le parc paysager du cimetière du camp de concentration du Vernet d’Ariège. Les véhicules stationneront sur le terrain attenant au cimetière & non pas dans l’allée.

     Les textes seront lus, des chansons entonnées, des danses effectuées. Les personnes présentes pourront au final déposer une petite lampe solaire sur chaque tombe afin que la lumière nimbe le cimetière les nuits suivantes. (Participation libre)

    Notre traditionnelle Auberge Espagnole Républicaine clôturera la soirée dans la salle attenante au musée.

    • Visite guidée des vestiges du camp de concentration du Vernet d’Ariège en jeeps.

    Dimanche 21 septembre 2014, rendez-vous devant le musée à 15H pour organiser le covoiturage

    Les membres de l’association V.M.H.T -Véhicules Militaires Historiques de Toulouse- ont proposé de mettre leurs véhicules au service de l’Amicale pour la visite des vestiges de notre site : Espace gare-wagon, cimetière, les deux piliers de l’entrée du camp. (Gratuit)

    www.campduvernet.eu 

  • Les journées du patrimoine se préparent en Pays d’art et d’histoire.

    Les journées du patrimoine se préparent en Pays d’art et d’histoire.

    Les journées du patrimoine se préparent en Pays d’art et d’histoire. Ariège Pyrénées

    Le château de Gargas ouvre ses portes depuis peu notamment pour des expositions. C’est néanmoins une ouverture exceptionnelle qui est proposée puisqu’il s’agit d’accéder au décor intérieur du château. On sait qu’en 1598, Blaise de Roquefort et son épouse, Géraulde de Chambert, font chacun leur testament dans le château. C’est vraisemblablement cette famille de Roquefort qui est à l’origine des décors intérieurs du premier étage.  Ils sont seigneurs de Daumazan et de la Bastide de Lordat, gouverneurs pour le roi des places de Quéribus, Usson, et Carcanières.

    Classés au titre des Monuments Historiques en 1998, les décors comprennent trois cheminées et quelques encadrements de stuc. Ce mélange de chaux éteinte et de sable ou de poudre de marbre, plus léger que la pierre, sert depuis l’Antiquité à revêtir plafonds et murs.

    Le Pays d’art et d’histoire propose deux conférences à 11h et 15h30 le samedi 20 septembre avec Bruno Tollon, professeur émérite d’histoire de l’art, Toulouse-le-Mirail. Avant et après les conférences, des visites sont organisées pour accéder au premier étage du château. Elles se feront par groupes de 15 personnes sous la conduite de Marina Salby, Emeline Grisoni et Catherine Robin du Pays d’art et d’histoire.

    Il faut impérativement s’inscrire très vite auprès de l’office de tourisme du pays de Mirepoix pour retenir sa place dans ces groupes dont la taille est limitée. A vos téléphones : 05 61 68 83 76.

    Le château de Montségur est bien connu de tous. Mais quels sont ceux qui ont prêté attention aux murailles qui jalonnent le parcours d’accès ? En effet, durant la première moitié du XIIIe siècle, le castrum de Montségur est un village fortifié. Il abrite les habitations en hauteur mais le reste de la montagne est sécurisé : présence de lices, espace compris entre deux murailles ; postes de défense avancée prolongeant les fortifications.

    Le dénivelé de deux cents mètres et les falaises abruptes offrent une protection naturelle. Toutefois, sur le côté sud, celui du chemin d’accès actuel, la pente moins rude et a dû être renforcée par des murailles supplémentaires. Menacées de disparition, celles-ci ont été restaurées en 2013.

    Vincent Baudon, bâtisseur de pierres sèches, en charge du chantier, nous explique comment on consolide l’existant sans en altérer l’esprit. Il parlera de la technique de pierres sèches. Il sera présent le dimanche 21 septembre après-midi et prendra le relais à la suite des visites guidées de Fabrice Chambon qui démarrent l’une à 14 heures et l’autre à 15 heures. A noter : une visite de Fabrice Chambon aura aussi lieu le matin à 11h. Le rendez-vous est dans le château. Il faut  prévoir des chaussures de marche.

    Ces rendez-vous sont gratuits.

    [callout]Un certain nombre d’églises sont ouvertes sur le territoire du pays des Pyrénées Cathares pendant ces journées européennes du patrimoine : La Bastide de Bousignac, La Bastide sur l’Hers (visite avec orgue à 15h le samedi par l’abbé Savournin), Lagarde (uniquement le samedi), Laroque d’Olmes (Saint-Sacrement, uniquement le dimanche), Lavelanet (Notre-Dame de l’Assomption et Bensa), Malegoude, Péreille, Roquefixade (visites et projections toutes les heures pendant les après-midi), Roumengoux, Sainte-Foi.

    Un atelier de teinture est organisé par les Amis du musée au musée du textile et du peigne en corne de 10h à 18h à Lavelanet le samedi 20 septembre.[/callout]