Étiquette : UNE

  • Rentrée scolaire 2016 : Un Marathon pour élus et agents en charge des dossiers scolaires

    Rentrée scolaire 2016 : Un Marathon pour élus et agents en charge des dossiers scolaires

    Chaque année, c’est le même bal d’élus et représentants des instances en charges de la gestion des établissements scolaires sur le département. Pendant une semaine c’est le marathon pour organiser un plan de visite parfois à raison de 3 ou 4 établissements par jour où chacun est invité à être représenté et échanger avec les équipes des différents établissements visités y compris les représentants des élèves et parents d’élèves.

    Le Conseil départemental à l’initiative d’Augustin Bonrepaux, il y a quelques années s’organise un plan de visite et  fait sa rentrée. Il profite de l’occasion pour rencontrer les personnels techniques et administratifs des différents établissements dont il a la charge, Rectrice, Inspecteurs Académiques se doivent d’être présents pour fluidifier les relations avec les collectivités et les enseignants : La rentrée est souvent l’occasion de faire remonter les « dossiers » qui n’ont pas été réglés avant les départs en congés.

    «C’est une très bonne chose d’aller au contact des élèves, des personnels encadrant et des personnels techniques, c’est un moyen aussi de remédier à certaines anomalies ou subir certaines critiques…Il y a la reconnaissance du travail permanent des personnel du conseil départemental pour améliorer le fonctionnement de ces établissements» précise Henri Nayrou

    Le président du Conseil Départemental en visite est accompagné des élus en charges de l’éducation ; Nicole Quilhem Conseillère départementale et Maire de Mirepoix, et Monique Bordes présidente de la commission éducation, mais également des techniciens en charge de la gestion des cantines, de l’informatique et transports scolaires (Mme Roux Directrice Education et Nicolas Micas Directeur des Services Informatiques)

    Chaque année, les investissements dans les collèges représentent un montant important du budget de la collectivité (Plus de 2 millions d’euros sur 15 établissements en 2016). Mais le budget le plus important est sans nul doute celui du transport scolaire qui représente 7,9 millions d’euros pour assurer le déplacement quotidien de 7344 élèves demi-pensionnaires.

    A noter que le département dispose de 120 agents territoriaux dans les collèges, essentiellement consacrés au fonctionnement des cantines.

    Enfin pour compléter cette petite série de chiffre ; la rentrée de la semaine a vu 5901 élèves rentrer au collège soit un petit peu moins que l’an dernier ! (5928 en 2015)

    Cette année, le nouveau collège de Mazères a été baptisé : « Collège Gaston-Fébus »

    Inauguré l’an dernier, le nouveau collège de Mazères a été enfin baptisé. Après un vote et des propositions qui allaient de Nelson Mandela en passant par Michael Jordan, la collectivité a choisi de baptiser ce nouveau collège d’un illustre ancêtre ariégeois et en utilisant l’orthographe « Gasconne ».

    Gaston Fébus seigneur fantasque et énergique règne dans les Pyrénées, sur le comté de Foix et le Béarn (capitale : Pau), de 1343 à 1391. Gaston III se fait surnommer Phoebus ou Fébus (soleil en langue d’oc), sans doute en raison de sa chevelure blonde. Mécène, il cultive son image en dissimulant les mauvais côtés de sa personnalité. Pour assurer sa notoriété, il écrit lui-même le Grand Livre de la Chasse, reflet de la passion qui lui coûta la vie : il meurt à 61 ans d’une crise cardiaque au cours d’une chasse à l’ours dans les Pyrénées. (Source : Herodote.net)

    C’est Martine Rumeau principale du collège, qui a eu la délicate charge d’ouvrir la séance officielle de ce baptême qui a donné également lieu à la remise de la médaille de la ville à Monsieur Henri Nayrou par Louis Marette Maire de Mazères. Gaston Fébus est en effet très disputé entre Foix et Mazères semble t’il car il y venait régulièrement pour la chasse ; Fébus avait fait du château de Mazères sa résidence préférée en Pays de Foix (Construit en 1365 entre l’Hers et la porte de Belpech, le château sera incendié accidentellement en 1493, restauré en 1554 et 1580, il sera définitivement détruit à la fin des guerres de religion en 1633.

     

     

     

     

     

  • Paul Fontvieille : le Carré de l’Ange un rêve de 20 ans !

    Paul Fontvieille : le Carré de l’Ange un rêve de 20 ans !

    Arrivé en Ariège il y a une vingtaine d’année, Paul Fontvieille passe devant les terrasses du Palais des évêques à Saint-Lizier ; le site lui parait magique, idéal pour en faire un site gastronomique qui pourra attirer les amateurs de plats choisis et les touristes en veille de sites et expériences mémorables… Aujourd’hui, il y  propose une cuisine raffinée à base de produits du terroir et des produits de la pêche d’Hendaye à la Méditerranée dans son établissement amiral : Le Carré de l’Ange.

    Une terrasse surplombe le village médiéval de Saint-Lizier et à l’ombre d’arbres centenaires, les convives commencent à se régaler. Paul Fontvieille pratique ici une cuisine originale comme traditionnelle à base de produits du terroir si possible Bio quand il peut les trouver.

    Le Carré de l’Ange est flanqué entre le Mont Vallier et le site du Palais des Evêques à Saint-Lizier : deux sites majeurs et emblématiques du Couserans. D’un rêve de vingt ans, il en a fait un établissement amiral où il peut accueillir couples, familles, évènements dans ses multiples salles intérieures ou en terrasse. Le site du Palais, permet également l’utilisation de salles de réunion ou de salles d’exception pour organiser des évènements professionnels avec une grande table d’Ariège à proximité.

    Paul Fontvieille oeuvre également en altitude et en hiver à Guzet Neige au Papayo qu’il a repris il y a quelques mois et au restaurant d’altitude le Chalet de Beauregard au pied de la piste Noire du Freychet, pic mythique des skieurs chevronnés.

    Découvrir le Carré de l’Ange : http://www.lecarredelange.com

     

  • Aulus : 5 emplois menacés au petit marché U, la mairie ne lâche rien !

    Aulus : 5 emplois menacés au petit marché U, la mairie ne lâche rien !

    L’affaire dure depuis quelques années sur Aulus, un commerce qui grandit, qui embauche et qui progressivement se retrouve à l’étroit pour pouvoir continuer son activité. Le 16 décembre prochain, « l’épicerie » comme l’appelle les habitants, touristes et voisins a programmé sa fermeture, malgré la pétition signée déjà par plus de 800 personnes. Azinat.com a été contacté par Géraldine qui nous a raconté son histoire…

    Le Petit Marché U d’Aulus est un des rares commerces à rester ouvert toute l’année, Géraldine, la gérante est une « Pyrénéenne » convaincue et déjà tenu des commerces dans d’autres vallées des Pyrénées, elle connait les gens de la montagne et les touristes. Elle a fait son trou depuis 25 ans en Ariège et l’aventure devra peut-être s’arrêter d’ici la fin de l’année. En cause, un manque de surface, une mésentente avec la mairie qui n’appuie pas le développement de son commerce et une situation de blocage dommageable quand on sait combien il est crucial pour une vallée si éloignée comme Aulus de pouvoir conserver un commerce alimentaire pour les résidents, les personnes années qui restent encore à leur domicile

    «Je dirige ce magasin depuis mars 2005», rappelle Géraldine WUNDERLICH, «j’ai trois employés en CDI, et depuis 2014, je demande à ma mairie, de bien vouloir me louer en supplément, le fond arrière de la salle d’exposition attenante, et en surface sous-exploitée.

    La mairie me réponds  » Non, il y a une convention avec le Conseil Général, pour avoir une médiathèque subventionnée, il faut une salle d’expo attenante  »
    J’ai demandé cette convention au Conseil Général, je n’ai pas trouvé cette mention, ni une surface minimum obligatoire .

    «Depuis deux ans, je demande de l’aide, j’appelle au secours, parce que le travail est devenu trop dur physiquement, trop complexe, dans un local qui n’est plus adapté, au nombre de clients croissant, aux exigences de la clientèle, aux normes sanitaires et de sécurité, ni aux contraintes de conditionnement imposées par les fournisseurs.

    Cette année, nous sommes à saturation depuis le mois de mai, mais personne ne veut l’entendre. Et pourtant, nous avons fait de gros travaux d’aménagement et de gestion de l’espace pour optimiser au mieux notre surface.

    « Faites moins de choses, vous aurez plus de place ! »

    Nous avons besoin d’un espace supplémentaire de 20/30m2 pour stocker des palettes, qui ne peuvent rentrer, nulle part dans le magasin, nous avons une seule place pour ça.

    La mairie me répond systématiquement
     » Faites moins de choses, vous aurez besoin de moins de place  »
    Ce n’est pas notre politique, pour dynamiser une région touristique mais aux services restreints. Et je ne fais, dans ce magasin , que ce qui a été prévu sur mon KBIS.
    Entre Juillet et août, nous avons plus de 10 000 clients en caisse.
    Il faut bien assumer !

    Le 2 juin, Metro Toulouse m’a informé de leur décision de nous livrer exclusivement en palettes et non plus en chariots roulants de 0.90 x 0.90 m.

    Pour nous, c’est techniquement impossible, nous avons des livraisons conséquentes, surtout en saison, 10/20 rolls, soit 5/10 palettes à laisser dehors, au chaud ou au froid.

    Du coup, j’ai baissé les bras, sachant que nous ne pourrions jamais travailler dans ces conditions là.

    J’ai envoyé une résiliation de bail, à la mairie, en leur précisant bien que je ne pouvais pas travailler dans ces conditions là, et que je ne pouvais pas changer de fournisseur, ni m’en passer.

    La centrale SUPER U et METRO représentent 50 et 30 % du volume d’approvisionnement, les 20% restant sont des produits locaux et petits producteurs.

    « L’appui des clients nous a redonner la pêche « 

    La mairie m’a renvoyé un courrier prenant acte de ma décision en conseil municipal du 25 juin . Point.
    Dès qu’ils ont connu ma décision, de très nombreux clients m’ont persuadée de continuer et de rester. Leur appui nous a redonné la pêche malgré les difficultés et la fatigue physique importante de l’équipe.
    Je précise que nous sommes ouverts 365 jours /an, matin et soir, et en continu à chaque période de vacances, et même plus, de façon à pallier aux insuffisances de services et de logistique de notre secteur, ou tout est fermé, dès la saison terminée. Hormis, le Tabac, ouvert du mardi au dimanche midi.

    Donc, la population et les touristes se sont mobilisés, et Madame Morère a rédigé une pétition qui compte plus de 500 signatures en deux semaines.

    Nous sommes allés à la réunion publique du 16 juillet ou notre cas a bien sur, été évoqué.

    La mairie a bien confirmé que nous n’aurions jamais d’espace supplémentaire, autre que celui prévu au contrat de 2005, que la mairie avait accepté ma  » démission  » et faisait déjà des démarches pour nous remplacer, que je pouvais éventuellement déposer une candidature et qu’elle choisirait.

     

    Bref, les clients veulent que je reste, avec mon équipe, et moi, je veux rester aussi, si on peut travailler dans des conditions correctes et décentes physiquement.

    La mairie ne veut pas revenir sur sa décision d’entériner ma démission, elle appelle ça du caprice et du chantage.

    Apparemment , je n’ai pas le droit à la faute, ni à l’erreur, ni à un état de faiblesse, en 11 ans de service 7/7 jours.

    La situation est donc bloquée, tout le monde est en colère, de tous les cotés. J’ai demandé, par écrit un rendez-vous, resté sans réponse.

    Je pense qu’avec un peu de bon sens et de réflexion, et surtout un point de vue extérieur, on pourrait faire évoluer la situation, dans l’intérêt de tout le monde.»

    C’est ce que nous pensons aussi Géraldine, en espérant que notre petit article et votre témoignage pourra faire bouger les choses !

    Le site du commerce le petit marché : http://www.le-petit-marche-u-aulus-guzet-neige.com

  • J-9 avant la première rencontre Mondiale C15-2cv !

    J-9 avant la première rencontre Mondiale C15-2cv !

    Nous y voilà, dans 9 jours, le légendaire c15 aura SA journée et en profitera pour inviter un autre mythe de la bagnole rurale, la deudeuch..

    Ax les Thermes en profitera pour entrer à la postérité comme étant la première commune de France à limiter son accès au centre historique à ces deux parents pauvres des chevaux vapeurs !

    L’accueil des ancêtres à roues se fera à partir de 15H15 sur la place Roussel, en musique s’il vous plait. Pas avant, il y a le marché !!!

    Puis vers 16H15 Olivier de Robert et Patrik Ewen se livreront une amicale et rugueuse battle pour déterminer qui de la 2cv ou du C15 doit l’emporter dans les coeurs.

    Et comme ces deux là ne peuvent pas s’arrêter de causer facilement, ils conteront ensuite dans la salle du Casino à 18H15.

  • Un bras de mer à Luzenac ?

    Un bras de mer à Luzenac ?

    CET ÉTÉ, NOUS VOUS INVITONS À DÉCOUVRIR OU REDÉCOUVRIR VOS PYRÉNÉES SI CHÉRIES GRÂCE À UNE SÉRIE ANIMÉE PAR ISABELLE CORBIÈRES, GÉOLOGUE ET GUIDE, SUR LA GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES EN 5 ÉPISODES.

    TROISIÈME ÉPISODE DE LA SÉRIE, SUR L’HISTOIRE DE LA GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES PRÉSENTÉE PAR ISABELLE CORBIÈRES. UN TROISIÈME ÉPISODE QUI NOUS RAPPELLE LA FORMATION DES PYRÉNÉES ET SON ÉTAT ACTUEL SUR LA BASE D’OBSERVATION DU SOUS SOL DU PLATEAU DE BEILLE EN HAUTE-ARIÈGE.

     

    Derrière nous (depuis le plateau de Beille) s’offre le massif de Saint Barthélemy qui appartient à la plaque Europe et la plaque sur laquelle nous sommes à Beille est sur la plaque Ibérique. Nous sommes sur une limite de faille. (Faille Nord-Pyrénéenne)

    Quand vous passez à Bestiac ou à Caussou un peu plus loin de l’autre côté de la vallée sur la route des corniches et que vous allez à Lordat, vous passez sur la faille entre la plaque Ibérique et la plaque Europe.

    Le massif de Saint-Barthélémy  est composé de roches anciennes comme le gisement des carrières de talcs de Luzenac ou la Carrière de Trimouns.

    Cet évènement géologique (la faille entre la plaque ibérique et la plaque Europe) est mondialement connu car il s’agit du plus grand gisement de talc exploité au monde : la mine des Talcs de Luzenac

    Comment s’est produit le Talc ? 

    Le gisement de Talc est directement lié à la collision des deux plaques présentes ici où à l’époque il y a avait des eaux profondes et un amincissement de la croute terrestre avec des températures très importantes (plus de 600 degrés) qui a créé un hydrau-thermalisme de très haute températures sur cette faille (la faille Trimouns) et d’autres petites failles .

    La faille à l’époque ressemblait certainement à un bras de mer avec des eaux profondes. (Oui oui il y a eu la mer à Luzenac 🙂

    La faille de Trimouns est une ancienne faille où les eaux ont pu circuler, il y a des Schistes en contact avec des calcaires dolomitiques (qu’on appelle aussi la dolomite).

    Le calcaire dolomitique associé à ses eaux chaudes ont pu permettre la présence de ce Talc qui est du silicate de magnésium , c’est ce contexte très particulier de cette zone de futur collision entre les deux continents.

     

  • Le pré Cathare, un camping au carrefour des 4 M

    Le pré Cathare, un camping au carrefour des 4 M

    Le Pré Cathare prend de l’ampleur chaque année depuis sa reprise en 2013 par la famille Addioui : extensions, bungalow, stratégie de développement axée sur la voie verte avec une association « traverse 119 », le tout en se positionnant au centre des 4M du Pays des Pyrénées Cathares. Petite présentation en vidéo en compagnie d’Hassan qui nous a accueilli chaleureusement.

    Depuis des années, le couple Addioui œuvre sans relâche (d’abord comme gestionnaire, puis comme propriétaire), afin d’hisser le Pré cathare parmi les plus beaux campings d’Ariège. Le Pré cathare est passé de 2 à 6 ha, il offre 150 emplacements, disposés en trois pôles : le tourisme, le résidentiel et le passage. Un permis de construire a été accepté pour agrandir le site et offrir à terme 200 emplacements.

    Le projet est en cours de montage financier. Après le classement trois étoiles tourisme établi en septembre 2012 par Atout France, agence de développement touristique, et qui cours jusqu’en septembre 2017, les propriétaires ont installé 14 nouveaux bungalows « Sun Living » dans leur parc, au sein d’une magnifique parcelle avec aire de jeux pour enfants.

    Des bungalows avec pièce centrale ouverte et donnant sur une terrasse couverte, qui permet une extension du séjour. Durant l’hiver, Hassan Addioui a aménagé une aire pour les campings caristes à proximité des sanitaires, une aire en épi avec 8 emplacements stabilisés.

    En cours d’aménagement une petite retenue d’eau face aux montagnes. « On a dévié l’eau partant au pluvial pour créer ce plan d’eau. Tout autour nous y planterons des arbres », explique Hassan. Juste à côté et face aux Pyrénées, une zone consacrée au camping traditionnel. Cette zone a connu un franc succès encore une fois cet été grâce à ces emplacements ombragés et aux installations : point eau, barbecue, borne électrique…

    Au Pré Cathare, les 70 résidents permanents ont mis en valeur leur pied à terre Ariègeois. Les résidents ont investi leurs parcelles, jardins, haies, décorations extérieures, tout est mis en œuvre afin de faire du Pré Cathare un petit coin de paradis, avec vue sur les montagnes et Montségur.

    Outre l’accueil et la convivialité, les touristes ont accès à un parc de vélos (certains résidents laissent d’ailleurs les leurs à disposition), au billard gratuit … Ici tout est mis en place pour que le locataire se sente chez lui, quitte à participer à l’élaboration de fresques dans la salle commune. L’ été dernier et pour occuper les enfants (quand ils n’étaient pas à la piscine ou sur l’aire de jeux), Hassan leur a fait dessiner différentes fresques (comme la tragédie cathare) ou des portraits d’hommes célèbres. Nelson Mandela y côtoie l’abbé Pierre, sur une façade, d’autres jeunes ont dessiné Marc Sanchez.

    Pour Hassan Addioui :  » le camping offre de plus en plus d’atouts. Ce n’est pas un hasard si les nouveaux arrivants choisissent le Pré cathare. Ici, nous sommes au carrefour de nombreuses destinations. » De Toulouse, Bordeaux, Perpignan ou Montpellier les résidents « ont une position stratégique et géographique pour sillonner l’Ariège » souligne Hassan. Pour dynamiser l’économie du Pays d’Olmes, touristes de passage ou résidents permanents sont invités à découvrir restaurants, activités culturelles ou sportives …

    Mais le Pré cathare, c’est aussi sous la houlette d’Hassan Addioui la mise en valeur du patrimoine. Président de l’association traverse 119, l’homme milite pour la Voie verte et invite ses clients à découvrir cette « colonne vertébrale, un lien entre Aude et Ariège ». Par ailleurs, et avec le soutien des services techniques de la mairie de Lavelanet, Hassan a nettoyé le chemin des tisserands cathares (chemin allant de Lavelanet à Montségur) qui jouxte son camping.

    Quand on se promène dans le Pré cathare, une question se pose : camping ou petit village ? Mais au vu de la convivialité, de la bonne humeur régnant en maitre, tous répondent sans hésiter : petit village …

    Source : d’après texte de Nadine Ribas-Douet

  • Rencontres transfrontalières des Pyrénées ariégeoises en août

    Rencontres transfrontalières des Pyrénées ariégeoises en août

    Au plein cœur de l’été, les sentiers d’accès aux cols transfrontaliers sont désormais dégagés de la neige. C’est la saison des rencontres transfrontalières dans le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. C’est ainsi que trois rencontres auront lieu ces prochaines semaines :

     

    * le samedi 20 août, la 2ème Trobada au Port du Martérat, à Ustou

    La rencontre aura lieu au Port du Martérat (Port de Tavascan pour nos voisins espagnols), avec les catalans du Val de Cardos. L’accès se fera à pied depuis la vallée d’Ossèse (départ en tout début de matinée à 7 heures – stationnement à partir du pont de Stillom à Ustou).

    C’est la plus « montagnarde » des 3 rencontres transfrontalières, au terme d’une longue et très belle randonnée jusqu’au col. Elle permet de découvrir la remarquable vallée d’Ossèse, sur les hauteurs d’Ustou et, une fois arrivés au col, légèrement en contrebas, versant espagnol, de découvrir le lac du Port et ses rives paisibles. Des haltes de découverte et d’observation seront proposées, en cours de montée, sur la réintroduction des bouquetins ibériques dans les Pyrénées Ariégeoises, par le technicien du Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises en charge de leur suivi.  Au col, les participants échangeront des produits des deux vallées.

    Dénivelé : 1 300 m environ. 10 à 12 heures aller/retour approximativement (horaire donné à titre indicatif).

    Contact, informations : 05 61 02 71 69 – www.parc-pyrenees-ariegeoises.fr

    * le samedi 27 août, la 4ème Trobada au Port de Boët, à Auzat

    Le rendez-vous est donné à 7h30. La randonnée commencera depuis le parking des Orris du Carla, au dessus de l’étang de Soulcem. La rencontre aura lieu au Port de Boët avec les catalans du Val Ferrera, pour un « mini marché » de produits locaux.

    Pour la cette 4ième édition de la Trobada du Port de Bouët, les organisateurs français et catalans relancent le caractère marchand, historique, de cette rencontre. Des produits français et catalans seront vendus en altitude par des producteurs. Les catalans porteront au col différents produits de leurs vallées : fromages, charcuteries, pâtisseries, truite fumée, artisanat…

    Les produits sont proposés en préachat au moyen d’un bon de commande, disponible sur  www.parc-pyrenees-ariegeoises.fr . Les commandes peuvent être faites jusqu’au mercredi 24 août.

    Le transport des produits jusqu’au col sera assuré par des mules, que les participants pourront suivre au cours de leur ascension.

    Dénivelé : 1 000 m environ. 8 heures aller/retour approximativement (horaire donné à titre indicatif).

    Contact, informations : 05 61 02 71 69 – www.parc-pyrenees-ariegeoises.fr

     

    Attention : les manifestations pourront être annulées selon les conditions météo.

    Pour les sorties aux Port de Martérat et au Port de Bouet, les informations actualisées seront disponibles sur www.parc-pyrenees-ariegeoises.fr

     

    Pour toutes ces journées, se munir d’un équipement adapté à la haute montagne : chaussures, bâtons, chapeau, crème solaire, pulls et vêtements de pluie… Apporter de l’eau en quantité suffisante, son repas du midi et des spécialités à partager avec ses voisins.

     

    La montée et la descente sont libres. Les coorganisateurs déclinent toute responsabilité en cas d’accident ; chacun devra donc être couvert par sa responsabilité civile.

     

    L’organisation des rencontres aux Ports de Martérat et de Bouet bénéficie du concours des fonds européens FEDER POCTEFA dans le cadre du projet GREEN.

  • « Brexit » : Henri Nayrou répond à l’inquiétude d’une ressortissante britannique en Ariège

    « Brexit » : Henri Nayrou répond à l’inquiétude d’une ressortissante britannique en Ariège

    Même si les conséquences du « Brexit » ont été atrocement submergées dans la presse par les attaques terroristes perpétrées en France et en Allemagne, il n’en demeure pas moins vrai que la victoire dans les urnes des électrices et électeurs de Grande-Bretagne tournant le dos à l’Europe engendrera de grands désordres dans les domaines économiques et financiers. Elle importera également, négativement, la vie des Britanniques résidant en France.

    A ce propos, j’ai reçu il y a quelques jours à peine le témoignage d’une Anglaise habitant dans le Mirapicien, et s’en réjouissant. Elle s’interrogeait à la fois sur son futur statut et sur l’opinion des élus et citoyens ariégeois à l’égard des ressortissants britanniques.

    Je crois être en mesure de porter le message de la quasi-totalité de nos compatriotes qui apprécient le fait que des Britanniques aient choisi de vivre dans notre département. Lors de mes « années député », j’ai eu l’occasion d’en côtoyer un certain nombre et aussi de Ies interroger sur leurs motivations à prendre racine chez nous. Deux raisons émergeaient : la qualité de nos services publics et notre organisation de santé publique, comme un pied-de-nez aux Français qui ne se rendent pas compte de la chance que nous avons de posséder de tels atouts.

    Nos amis britanniques auraient pu également citer notre cuisine et notre philosophie de vie ou tant d’autres domaines dans lesquels nous sommes supérieurs à leur pays d’origine.

    Mais là n’est pas l’objet de mon intervention publique. Je veux leur dire combien je comprends leur désappointement et même leur désarroi devant ce choix à peine majoritaire de leurs compatriotes qui n’ont jamais été, hélas, des supporters de l’Europe alors que celle-ci a tant fait pour la paix des peuples.

    Je reconnais cependant que les technocrates de Bruxelles ont eu le tort de faire passer les intérêts financiers et budgétaires avant l’aspect humain dans l’ordonnancement et les priorités de la société européenne. Mais, de deux maux, mieux valait choisir le moindre.

    Je tiens à témoigner enfin aux Britanniques vivant en Ariège, devenus de vrais Ariégeois de Grande-Bretagne, notre solidarité ainsi que notre espoir que les conséquences à venir du « Brexit » ne compliquent pas leur existence.

    Nous nous tenons à leur écoute.

    Henri Nayrou

  • Margaux refait ses valises direction… La Nouvelle-Zélande

    Margaux refait ses valises direction… La Nouvelle-Zélande

    Maman, je refais mes valises !

    Je me souviens

    Nostalgique ? Oui un peu ! Je reçois des nouvelles quasi quotidiennes des amis canadiens et québécois et ça me permet de garder un pied en Amérique du Nord, mais figurez-vous que ce mois-ci on m’a demandé si je voulais écrire une petite chronique touristique pour l’Horizon Branché, le journal communautaire de Sacré-Coeur au Quebec. « Si je veux ?! » … Oui !!!!! Et avec plaisir, même. Si ça vous tente, le journal est disponible ici : « Embarque dans l’char on criss l’camp à Sacré Coeur »
    Et, plus original, j’ai expérimenté une autre façon de garder un lien avec ce beau pays : en recevant le remboursement des impôts fédéraux et provinciaux. Ravie de cette surprise arrivée dans ma boîte aux lettres française, me voici en route pour ma banque, un chèque de 106$CAN de « Revenu Canada » en poche. J’étais sceptique mais à ma grande surprise, l’employée derrière le guichet m’a lancé un « oui, oui, on peut accepter votre chèque ». Sourire. Et de continuer « on applique des frais. Entre 30 et 40€. Pour la conversion en Euro. Parce que votre chèque est en dollars, … donc…… ». C’est une blague? 106$ , soit environ 70€ et la moitié qui part en frais ? Je l’avoue .. A ce prix là, j’ai quand même regardé le tarif d’un aller/retour express pour Montréal … histoire de déposer mon chèque !
    Ahhhh … Comment oublier le Québec ?

    Je l’ai !

    C’est en 10 jours chrono que j’ai reçu mon visa vacances-travail pour la Nouvelle-Zélande et, dès la minute où je l’ai eu en main… (enfin, en PDF), tout s’est accéléré …  Dans les 30 minutes, je souscrivais mon assurance médicale et,  après moult et moult recherches j’achetais mes billets. Sur American Airlines …  Tout ça pour dire que je suis prête. C’est concret et ça arrive à grands pas !! Je repars ! Enfin … nous (re)partons. Oui, parce que j’ai une surprise : mon grand frère m’accompagne les huit premières semaines de cette nouvelle aventure.
    Départ dans 40 jours. Depuis Toulouse.  Et, histoire de donner le « la », c’est en Megabus que nous rejoindrons Londres. Nous aurons 48 heures pour découvrir le Melting Pot depuis une douillette chambre de Soho avant de rallier le Terminal3 de Heathrow où nous prendrons un un avion pour Los Angeles. Nous séjournerons une vingtaine de jours aux Etats-Unis puis, fin septembre, nous survolerons 10 500 kms au-dessus du Pacifique pour atteindre Auckland, magie des fuseaux horaires oblige, deux jours plus tard, prêts pour affronter un deuxième été en direct de l’hémisphère sud.

    Visa : Check ; Assurance : Check ; Billet d’avion : Check

    Maman ! J’ai refait ma valise …

    Qui l’aurait cru ? Je fête mon huitième mois en France … Rien de tout ça n’été prévu! Revenir, c’était une surprise. Rester plus de 3 mois … c’était de la gourmandise. Mais c’est le temps qu’il m’a fallu pour faire le tour de la question et réaliser que rien de ma vie d’avant ne me manque vraiment … Je me booste pour ne surtout pas y retomber. Alors, c’est vrai, j’ai pris le temps de monter et publier mon livre, de retrouver famille et amis et puis très vite, j’ai entrepris les démarches et mis quelques sous de côté pour une seule raison : repartir … Et grâce à l’aide du  FAJIP et du FDLA, mon budget est désormais complet.
    Je repense aux gens avec lesquels j’ai eu la chance de partager mon expérience, à leurs interrogations. A leurs peurs.
    Aux questions qui reviennent tout le temps :  « Alors, c’était comment le Canada ? »  et « Et, euh, leur accent, tu sais l’faire » …
    et à leurs affirmations : « Quel courage. Moi je ne pourrai pas ! » … et moi j’me dis que c’est quand même dommage de s’interdire d’aller voir ailleurs … Bien oui, il n’y a pas que Max qui a le droit d’être libre !
    Du coup, en attendant de repartir, je rêve en regardant l’épopée de Robyn Davidson et les milliers de kilomètres parcourus à travers l’Australie (Tracks). Je lis l’odyssée de Cheryl Strayed qui s’est aventurée sur le Pacific Crest Trail entre le Mexique et le Canada (Wild). Ces histoires vraies de femmes qui partent seules et qui expérimentent de nouvelles conditions de vie … évidement, ça me touche !

    Le Jour J  arrive à grand pas.

    Ma prochaine newsletter du 20 septembre sera américaine. Je reprendrai ensuite le rythme d’une newsletter par mois, celle d’octobre sera donc envoyée depuis la Nouvelle-Zélande.
    Au plaisir de vous lire, vous savez à quel point le moindre petit mot fait plaisir quand on est loin, loin, loin … d’ici là, portez vous bien !

  • Les Délices de Pascale à Saint-Lizier, un voyage au cœur des saveurs !

    Les Délices de Pascale à Saint-Lizier, un voyage au cœur des saveurs !

    Des confitures, des gelées, des chutneys, des coulis, des produits 100% naturels sans colorants et sans conservateurs, préparés avec 63% de fruits pour restituer le goût originel des fruits frais, c’est ce que propose depuis 2013 « La Maison Jougla », avec ses deux marques de confitures : « Les Délices de Pascale » et « Confitures et Traditions ».

    C’est à Saint-Lizier dans le Couserans, que Pascale et Bernard Jougla développent une gamme de recettes et de saveurs originales avec seulement des fruits, du sucre, de la pectine et du savoir-faire ».

    Un savoir-faire qui se traduit par deux marques :

    « Les Délices de Pascale » (du prénom de madame Jougla) une marque haut de gamme destinée surtout à l’export ; Etats-Unis, Canada, Ukraine, Bulgarie, Lituanie, Allemagne, Suède, Hongrie, Japon et Chine et en circuits spécialisés ; épiceries fines, hôtellerie-restauration haut de gamme.

    La marque « Confitures et Traditions » est proposée plutôt sur le marché intérieur en grandes et moyennes surfaces, à des prix plus abordables.

    Gourmand de formation

    « Je n’ai pas inventé la confiture« , nous confie Bernard jougla, « je l’ai appris quelque part« . En effet, électrotechnicien à la base, il se définit lui même comme « gourmand de formation« , une bien belle formule.

    Si Bernard et Pascale privilégient les filières courtes, ils misent davantage sur la qualité des produits, c’est pourquoi ils peuvent aller loin chercher « le fruit » qui donnera la meilleure confiture.

    pour preuve de qualité les récompenses et les médailles :

    – Médaille d’or au Concours général Agricole 2013 pour sa gelée de pomme

    – Médaille d’or au salon de l’agriculture 2014 pour sa confiture de fraises.

    – Prix d’ Excellence 2016 pour le Concours des Confitures (décerné au vu des résultats obtenus lors des trois dernières sessions du Concours Général Agricole et récompense l’ ensemble du travail du Maître Confiturier.)

    Plus qu’une récompense, ces médailles sont pour Bernard une façon de se remettre en question. Quoi de mieux donc que d’être jugé par des personnes qui mangent vos produits.

    « Quand on est récompensé par une médaille d’Or, c’est que l’on a fait les bons choix ; les bons choix des fruits, les bon choix des recettes pour le consommateur » explique Bernard

    Avec 55 saveurs différentes, des produits réalisés en fonction des saisons et des expériences créatives, chacun pourra trouver à La Maison Jougla sa confiture de prédilection.

  • Charcuterie André Cazaux, tradition et savoir-faire depuis 1969

    Charcuterie André Cazaux, tradition et savoir-faire depuis 1969

    Depuis près de 50 ans, au coeur du Couserans, la Charcuterie André Cazaux élabore des produits charcutiers de Qualité dans le plus pur respect de la tradition du « Terroir ».

    C’est en 1969 qu’André Cazaux et sa femme reprennent un petit magasin rue Villefranche à Saint-Girons. Suivra un deuxième magasin avec un petit laboratoire.

    En 1991 la société a l’opportunité de s’installer dans la zone d’activités de Lorp-Sentaraille où elle installera une unité de fabrication. L’entreprise se développe rapidement et très vite jean-Luc Cazaux rejoint son frère Serge pour renforcer cette réussite professionnelle. En 1995, suite à la disparition brutale de leur père, Jean-Luc et Serge reprennent la direction de l’entreprise pour perpétuer la tradition.

    Aujourd’hui ce sont 32 personnes qui travaillent dans l’entreprise familiale.

    Les porcs lourds proviennent exclusivement du bassin pyrénéen et sont nourris par des aliments à base de céréales. ils sont ensuite découpés et désossés dans les ateliers de Lorp.

    Preuve de qualité,  le Concours Général Agricole, constitué de 3 400 jurés représentant l’ensemble de la filière, a décerné cette année à l’entreprise André Cazaux deux Médailles d’or : la première dans la catégorie Jambon Sec Supérieur, la seconde dans la catégorie Saucisson Sec à l’Ancienne de 250 à 500 g pour son Saucisson Cendré. Avec une première récompense en 2008 avec une médaille d’argent obtenue au Salon International de l’Agriculture pour son Jambon Sec du Couserans, ce sont 14 médailles qui couronnent le travail de la famille Cazaux.

    Mais on ne s’arrêtent pas en si bon chemin. «Le marché français est difficile en ce moment» nous explique Jean-Luc Cazaux, c’est pourquoi l’entreprise c’est associée avec deux entrepreneurs pour attaquer l’export. Une personne à été embauchée et la charcuterie exporte aujourd’hui à Berlin, à Oslo, à Copenhagen et en Belgique.

    Un autre projet cher au coeur de Jean-Luc, c’est l’élevage de porc de plein-air dans le Couserans. Un projet qui devrait bientôt voir le jour puisque un test d’expérimentation est en cours.

    «Une des clés de la réussite, c’est le produit avant tout, nous explique Jean-Luc, nous sommes dans un terroir de traditions, il faut renter dans cette démarche traditionnelle et ne pas déroger de ça. Amener du goût, rester dans le traditionnel, c’est ça notre innovation.»

  • CMA de l’Ariège, deux journées test réussies pour le futur Fablab

    CMA de l’Ariège, deux journées test réussies pour le futur Fablab

    C’était les 1er et 2 juillet dernier que la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Ariège testait son futur concept de Fablab FLAME ; un « tiers lieu » de partage, de co-working, de fabrication et d’échanges à destination des artisans et entreprises ariégeoises..

    Une première matinée inaugure ces deux journées et permet à la plupart des Fablabs et projets de Fablabs ou tiers lieux ariégeois et limitrophes (le Fablabs de Limoux était présent) de se rencontrer, se présenter et d’envisager un avenir commun. Le maître mot dans ce type de structure est l’échange ou le partage ; autant entamer des discussions sur de futurs échanges ou mutualisation de ressources entre espaces de co-working ou de co-fabrication.

    Au final une bonne dizaine de « Tiers-lieu » à différents état d’avancement étaient présents, de la Lèze aux Pays des Pyrénées Cathares, généralistes ou spécialistes, marchands ou a vocation sociale ; toute une palette de possibles et de volonté pour créer une émulation productive sur le territoire de l’Ariège qui fait dire à Pierre Bouche secrétaire général de la CMA de l’Ariège tout l’espoir et l’ambition de ces journées pour une nouvelle dynamique territoriale et entrepreneuriale.

    Les partenaires et initiateurs de ces journées étaient bien entendu présents : la Chambre des Métiers et de l’Artisanat qui invitait dans ses murs, Ariege Expansion l’agence de développement économique du département et son animatrice Annie Fachetti, spécialiste des nouvelles formes de travail, et du télétravail liées aux nouvelles technologies.

    Jacques Lafargue,  qui représentait le Conseil Départemental et l’Agence de développement économique est resté une bonne partie de la première journée précisant l’intérêt du département pour ces nouvelles initiatives qui permettront de faire aboutir des projets d’entreprises et d’innovation.

    A noter la présence marquée de Continental partenaire de ces journées qui soutien l’initiative sur la région de ce type journées ou lieux liés aux nouvelles formes de fabrication et de travail.

    Après deux journées de démonstration  et d’échange, après avoir accueilli une centaine de porteurs de projets d’artisans, de passionnés ou de curieux, il reste à la Chambre à transformer l’essai et de faire aboutir son projet de Fablab. A ce jour, tous sont ressortis de ces deux journées certains que leur métier et leur façon de travailler allaient être changées dans un proche avenir et qu’il pouvait être parfois urgent de s’intéresser à ces nouvelles technologies et ces nouveaux lieux d’échange.