Étiquette : UNE

  • Lavelanet, futur territoire à énergie positive et à croissance verte

    Lavelanet, futur territoire à énergie positive et à croissance verte

    Mardi dernier, c’est avec toute son équipe et devant Marie Lajus, préfète de l’Ariège que Marc Sanchez Maire de Lavelanet présentait le projet « Lavelanet TEPCV » où comment transformer une ville en déclin industriel, en territoire à énergie positive et à croissance verte.

    Plus de 500 projets à Territoires à Energies Positives et à Croissance Verte (TEPCV) sont en phase de développement sur la France. La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte qui a été adoptée à l’Assemblé nationale en juillet 2015 propose, pour 2030, la réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre, la production d’énergie renouvelable à hauteur de 32% de la consommation énergétique finale, la diminution de 20% de notre consommation d’énergie ainsi que réduire à 50% la part du nucléaire dans notre production d’électricité totale à l’horizon 2025.

    C’est dans ce cadre que la Mairie de Lavelanet a répondu à l’appel « Territoire d’avenir » en décembre 2014 où elle a été officiellement « Lauréatisée » le 12 mai dernier à Paris. Le maire Marc Sanchez a tenu à présenter en séance publique, devant ses collaborateurs et la préfète, les grandes lignes du projet. A l’occasion, il a présenté une des véhicules électriques qui sera prochainement acquis par la municipalité.

    Pour le court terme, ce projet propose une requalification  énergétique de l’habitat sur Lavelanet, le développement de nouvelles mobilités et la réduction de la place de la voiture dans le coeur de ville, améliorer la performance énergétique de l’espace public, mettre en valeur le patrimoine naturel (végétal ou aquatique) de la ville et enfin assurer une production d’énergies renouvelables.

    «L’essentiel de ce projet est de montrer que la ville de Lavelanet est en marche pour un nouvel avenir et montrer aux habitants et au gens de l’extérieur ce que nous faisons pour la rendre de nouveau attractive…Il y a une vie à Lavelanet et cette ville va devenir de nouveau attractive et nous souhaitons le faire savoir !» scande Marc Sanchez le maire, qui invitait la presse dans les jardins de la Mairie à découvrir le premier véhicule concrétisant ses propos.

    Le projet de Lavelanet va représenter  2 656 750 euros d’investissements et d’études, il s’organise en 9 actions avec un travail dans un premier temps sur la requalification urbaine via un atelier « Lavelanet 2050« , puis la mise en oeuvre d’un Plan local d’Urbanisme, l’achat de véhicules électriques par la Mairie et la pose de bornes de recharges dans la ville (en collaboration avec le SD09 qui en proposera également de son côté dans le prolongement de cette action)

    «C’est une illustration d’une politique locale qui s’incarne dans une ville comme Lavelanet en lien avec une politique nationale» précise Marie Lajus la préfète de l’Ariège invité ce jour là pour valoriser la collaboration entre la collectivité et les services de l’Etat sur ce projet,  «ce projet est lié à d’autres projets et va permettre concrètement d’accroître l’utilisation du véhicule électrique en ville et favoriser les déplacements doux, tout en recréant une attractivité touristique par un centre ville réaménagé et sortir d’une image d’une ville industrielle en déclin»

    Progressivement Lavelanet devrait voir son entrée de ville modifié pour accepter ces liaisons douces et permettre une traversée de la ville de bout en bout depuis la voie verte au Nord jusqu’au berges du Touyre au Sud.

    «Il faut que les projets soient ambitieux et il faut que l’on puisse travailler ensemble entre les collectivités et l’Etat comme par exemple sur le programme AIDER qui a déjà été utilisé ici sur le Pays d’Olmes pour permettre aux projets d’arriver à leur terme» conclue la préfète de l’Ariège…

     

     

  • Premier tour de chauffe pour la Porcina Fuxi mardi dernier dans les ruelles de Foix

    Premier tour de chauffe pour la Porcina Fuxi mardi dernier dans les ruelles de Foix

    La nouvelle corrida fuxéenne qui aura lieu le 1er juillet en soirée est sur les rails, avec comme capitaine Didier Laguerre qui était à la manoeuvre mardi dernier pour un tour de reconnaissance du parcours avec une cinquantaine de coureurs venus de Foix et des environs.

    «Notre idée trouvée lors d’une participation lors d’un 10 kilomètres à Toulouse, est de proposer un parcours ludique en plein coeur du centre historique de Foix» précise Didier Laguerre, ce centre est un peu oublié et les courses en centre villes deviennent à la mode ces temps-ci ; les adeptes du running sont en croissance et les instances courtes ont leurs « aficionados« .

    Originalité de la course ; elle est organisée avec la confrérie de la saucisse de Foix qui a été créée voilà 5 ans. Cette confrérie essaie d’avoir un regard jeune sur un produit à forte notoriété : la saucisse de foie avec pour mission de promouvoir au-delà des frontières du département la saucisse de foie, et de manière plus générale la charcuterie ariégeoise.

    Cette année, la confrérie a rajouté une corde à son arc : l’organisation d’une course pédestre dans les rues de la Vieille Ville. Elle a confié à Didier Laguerre la délicate mission d’en organiser le parcours.

    La « vedette » de cette première édition sera le château Comtal que les coureurs ne quitteront quasiment jamais des yeux. Ils partiront depuis la Place Saint-Volusien, à la découverte du patrimoine fuxéen : ruelles, « passarots », maisons à colombages, ancienne porte du XVIIème siècle…

    Côté purement sportif, l’intérêt ne manquera pas non plus avec un parcours fait de relances, de quelques pièges inhérents à toute épreuve urbaine (escaliers, rues étroites, bornes…) sur un dénivelé de 166 mètres.

    Au total, deux boucles de 4,150 km. Musique, artistes de rues, orchestres…. l’animation ne manquera pas puisque cette Porcina Fuxi coïncide avec Foir’de Rue, la fête des jeunes.

    La Porcina Fuxi, est une course pédestre organisée par la Confrérie de la Saucisse de Foix, 51, Cours Gabriel-Fauré, 09000 Foix.  Le départ sera donné le vendredi 1er juillet 2016 à 20h30 depuis la Halle Saint-Volusien, à Foix. Le parcours : deux boucles de 4,150 km, 8,3 km au total pour 166 mètres de dénivelé positif. 

    Plus d’informations et inscriptions sur le site de la course http://porcinafuxi.fr

  • Pour une restauration collective locale et biologique

    Pour une restauration collective locale et biologique

    Le CIVAM Bio 09 et la Communauté de Communes du Séronais reçoivent Madame la Députée Frédérique Massat

    Dans le cadre de la discussion nationale sur la loi Allain d’ancrage territorial de l’alimentation, le CIVAM Bio 09 a interpellé les élus députés et sénateur du département sur l’importance de conserver l’amendement exigeant 20% de bio en restauration collective dans la loi.

    Madame la Députée Frédérique Massat a répondu à ces sollicitations et sera en visite avec les représentants du CIVAM Bio 09, le 24 juin prochain sur le site exemplaire de restauration collective biologique de la Communauté de Communes du Séronais.

    La loi proposée à l’étude par la députée Brigitte Allain prévoit d’inciter les restaurants collectifs publics (État et collectivités territoriales) à se fournir à hauteur de « 40% en produits durables (locaux, de qualité) », « dont 20% de produits bio» d’ici 2020. Après avoir été adoptée à l’unanimité au Parlement, le Sénat a voté un amendement supprimant le seuil des 20% de bio rétorquant des contraintes techniques et financières non justifiées.

    A l’heure où de plus en plus d’agriculteurs se tournent vers le cahier des charges bio et que les surfaces en bio sont en plein essor (+23% de surfaces nationales en bio entre 2014 et 2015 pour atteindre en Ariège 18% de la surface agricole en bio), il serait dommageable pour notre territoire de supprimer ces 20%. Cette loi peut être un véritable levier pour encourager le monde agricole et les collectivités à construire conjointement un projet alimentaire territorialisé et respectueux de l’environnement, de la biodiversité et de la santé de nos concitoyens.

    Les professionnels de la bio, à travers leur réseau national la FNAB et leurs structures départementales, le CIVAM Bio 09 en Ariège, accompagnent des projets de ce type sur nos territoires depuis plus de 15 ans et bénéficient ainsi de retours d’expériences positifs à budgets et approvisionnements maîtrisés, permettant de prouver la faisabilité de cet objectif de produits bios.

    La démarche « Bien Manger Ensemble en Séronais » est une de ces expériences réussie et pérenne en Ariège.

    En tant que premier territoire ayant initié une restauration biologique locale sur notre département, accompagné par le CIVAM Bio 09 dès le début, la cuisine centrale du Séronais atteint aujourd’hui 44% d’achats en produits bio et 40% de produits locaux (dont plus de la moitié en bio) et fait travailler nombreux producteurs et artisans locaux. Lors de sa visite, Madame la Députée aura l’opportunité de rencontrer les acteurs multiples de ce projet (élus, cuisiniers, gestionnaires, producteurs…).

    Cette rencontre sera aussi l’occasion d’échanger sur les arguments en faveur de la bio en restauration collective, éléments qui nous l’espérons permettront d’appuyer les nouvelles discussions sur la loi Allain prévue prochainement à Paris !

  • «Mountain Days» aux Monts-d’Olmes, pour une montagne propre

    «Mountain Days» aux Monts-d’Olmes, pour une montagne propre

    Le 8 juin dernier la station des Monts d’Olmes, en collaboration avec le Lycée Professionnel Jacquard de Lavelanet, organisait une « Opération de nettoyage des pistes » dans le cadre des « Mountain Days« .

    Cette initiative de ramassages de déchets en montagne existe depuis 2001 et travaille à la promotion du développement durable sur les différents territoires de montagne en France sous la forme des « Mountain Days » organisés par l’association « Mountain Riders »

    C’est la première année que la station des Monts d’Olmes participe à cet événement.

    «Participer à cette opération est apparu aux élèves, et à tout le monde au lycée, comme quelque chose de naturel.» explique Bruno Pasquet le Proviseur, «Nous formons aux métiers qui existent en station, nos élèves sont les futurs acteurs de la montagne de demain et souhaitent avoir une montagne propre».

    En ce mercredi ensoleillé, c’est donc une quinzaine d’élèves de 3ème et seconde et une dizaine de bénévoles qui se sont déployés sur les pistes de Pradeilles, Baby et Sources. Avec Nathalie Quérol, coordinatrice de l’opération, armés de gants et de sacs poubelles, ils ont ainsi récolté 35 kg de déchets.

    Venu en bénévole, Denis Daudet président de l’association « Monts d’Olmes Passion »* se réjoui de cette opération : «C’est très important, parce que cela marque la volonté des nouveaux gestionnaires, la SAVASEM avec qui nous avons vécu une première saison d’hiver extraordinaire, de développer la saison d’été. Cette nouvelle animation peur faire un lien, dans l’avenir entre les deux saisons.»

    *Monts d’Olmes Passion est une association dédiée à l’animation des Monts d’Olmes (descentes aux flambeaux, vins chauds..). Elle réuni des particuliers (habitants des Monts d’Olmes et vacanciers) ainsi que des structures et des commerçants. 

  • Henri Nayrou : « 13ème mois, 32 heures par semaine et 2600 euros de prime annuelle » qui dit mieux ?

    Henri Nayrou : « 13ème mois, 32 heures par semaine et 2600 euros de prime annuelle » qui dit mieux ?

    Le président Henri Nayrou a souhaité prendre à témoin les citoyens et contribuables ariégeois ; les négociations avec les délégués CGT du Conseil départemental et les communications dans la presse étant tronquées, il dénonce sur la surenchère  : « La CGT est pour les 32 heures, un 13ème mois en sus de la prime annuelle accordée d’un minimum  de 2600 euros au Conseil Départemental » 

    «Faisant suite à leur absence au comité Technique Paritaire, à leur communiqué de presse et à leur demande de rendez-vous exprimé vendredi 10 juin à 9h10, j’ai reçu avec mes collègues élus Jean-Paul Ferré et André Montané, les six délégués CGT du Conseil Départemental dès le lundi 13 juin à 15 heures. Je reste fidèle à l’un de mes principes : le meilleur moment pour répondre aux sollicitations est toujours le premier. 

    Ces représentants des salariés sont dans leur rôle et je suis pour la transparence en toutes circonstances, j’écris bien, dans toutes. 

    Dans « La Dépêche du Midi » de dimanche dernier, j’ai répondu sur les points exposés publiquement mais lors de notre rencontre de lundi, les délégués CGT m’ont formulé plusieurs autres demandes dont, notamment, la semaine à 32 heures et l’octroi d’un 13ème mois, deux revendications importantes sur lesquelles étaient adossées deux pétitions signées par près de 400 salariés et qui, de manière surprenante, ne figuraient pas dans le compte-rendu de leur rencontre avec la presse. 

    Lundi, nous leur avons répondu qu’elles seraient soumises à nos pairs mais que nous n’étions pas favorables. Pour les 32 heures, je leur ai rappelé notre séance publique du 4 mai 2015 au cours de laquelle la Chambre Régionale des Comptes nous reprochait d’être déjà plus près des 32 heures que des 35 règlementaires et qu’il manquait donc 56 heures au temps de travail officiel par année. 

    Concernant le 13e mois, nous avons fait remarquer aux délégués CGT que le régime indemnitaire en vigueur au Conseil Départemental équivalait déjà à un 13ème mois de salaire et parfois même à un 14ème. En effet, aucun agent n’est en dessous d’une prime annuelle de 2.600 € par an. Si une collectivité publique ariégeoise fait mieux, qu’elle vienne nous le dire. 

    Je ne souhaite faire aucun autre commentaire, laissant nos choix à l’appréciation des citoyens-contribuables de notre département. »

    Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège

  • Un FabLab éphémère à la Chambre des Métiers les 1er et 2 juillet

    Un FabLab éphémère à la Chambre des Métiers les 1er et 2 juillet

    plame-carton-dessin

    C’est le 1er et 2 juillet que nous pourrons découvrir FLAME, la version « Beta » ou éphémère du futur FabLab de la Chambre des métiers de l’Ariège. Bien que le terme commence à ressortir dans la presse et dans le langage « entrepreneurial », revenons sur l’objectif d’un FabLab en même temps que sur les ambitions de la Chambre des Métiers.

    Un FabLab est un lieu ouvert au public, dans lequel il est mis à sa disposition des outils de fabrication numérique. L’objectif est de permettre à n’importe qui de pouvoir tester, fabriquer, développer, prototyper son projet, en lui facilitant l’accès à des moyens techniques et intellectuels par le partage des connaissances.

    Un lieu d’échange et de partage avant tout

    C’est la variété des connaissances et la pluridisciplinarité des individus qui font la force du Fablab, et qui permet de travailler sur tous les aspects de la fabrication d’un produit, d’une solution, d’une idée. L’objectif est de redonner aux individus le pouvoir de produire des objets eux-mêmes et avec les autres.

    Il existe une cinquantaine de structures sur notre territoire national, et de nombreux projets sont à l’étude dont deux en Ariège.

    «Les Fablabs sont d’abord des lieux d’échanges où l’entreprise artisanale pourra trouver des compétences et apporter ses savoir-faire »précise Gérard Roux porteur du projet à la CMA.

    La Chambre souhaite cibler notamment les métiers d’art et de l’agencement car la démarche Fablab partage avec les métiers d’arts le besoin de l’échange, de l’interdisciplinarité et de la créativité. Les métiers d’art apportent à l’artisanat une ouverture vers la culture, l’éducation et le tourisme, ouverture ancrée dans la tradition le respect des matières premières et des savoir-faire.

    Une proximité avec le CFM qui ne peut qu’être propice à l’initiative 

    «La proximité avec le CFM apportera une contribution en savoir-faire et en matériel mais également un dynamisme et une ouverture vers l’avenir des professions.

    Par cet outil et les nouvelles technologies, nous voudrions donner aux jeunes du CFA le goût de concevoir, de mener des projets, de fabriquer des objets . Ainsi nous pensons pouvoir les rendre plus ambitieux dans leur démarche professionnelle et leur donner envie d’être un jour des créateurs.» conclue Gérard Roux qui nous donne rendez-vous les 1er et 2 juillet pour ce test grandeur nature !

  • Montségur 21 juin – rendez-vous avec le lever de soleil !

    Montségur 21 juin – rendez-vous avec le lever de soleil !

    Depuis 2010, l’équipe d’Azinat.com vous donne rendez-vous au Pog de Montségur pour assister au phénomène du solstice dans la salle basse du château de Montségur.

    Malheureusement cette année pas de café ni de chocolatine, sauf si vous les amenez vous même, puisque, pour diverses raisons l’équipe ne sera pas au rendez-vous.

    Pour vous inciter à ne pas rater cet événement, un petit rappel du phénomène avec Fabrice Chambon qui nous conte cette belle histoire.

    C’est au niveau de la salle basse, que certains appellent maintenant « la chapelle » que se passe ce phénomène solaire qui fait se déplacer tant de monde.

    Deux lames lumineuses qui coupe le château en deux

    Le matin de 21 juin, au solstice d’été, lorsque le soleil se lève, il vient éclairer la face externe de la tour du château. Ce matin là, le soleil est orienté de telle manière qu’il va éclairer les deux archères (meurtrières) de la salle basse. Le soleil se déplaçant, il va y avoir deux « bâtons ardents » qui vont se dessiner et qui sont en fait les ombres portées des archères de gauche sur le montants des archères de droite.

    Il y a ce matin là un alignement parfait entre la position de la tour sur la montagne, les quatre archères entre elles et la position du soleil.

    A Montségur, à plus de 1200 mètres d’altitude, dans ces ruines ouvertes aux quatre vents, on vient y trouver ce qu’on a envie d’y chercher.

    De nombreuses théories ont vu le jour depuis des siècles, mais aujourd’hui, une semble assez séduisante, c’est celle des compagnons bâtisseurs (tailleurs de pierre, charpentiers, architectes..). Encore aujourd’hui les compagnons continue à bâtir en s’orientant par rapport au soleil.

    ils font référence aux cathédrales contemporaines de ce château. Sous les voutes des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Bourges ou encore de Rouen, il se passent le même phénomène. En bien plus spectaculaire car évidemment les dimensions ne sont pas les mêmes. Ce n’est donc pas un hasard mais bien une volonté.

    De l’ésotérisme ? oui. Mais derrière cet ésotérisme il n’y a ni Prêtre, ni Rabin, ni Imam, ni Gourou, mais il y a sûrement un charpentier, un architecte ou un tailleur de pierre. Derrière cet ésotérisme, il y a un bâtisseur.

    Ca commence à 6h13. Dès que le premier rayon du soleil traverse les quatre archères du donjon C’est magique ! Après une ascension d’une quinzaine de minutes vous pourrez voir ce phénomène qui attire des gens du monde entier. Prévoyez de bonnes chaussures et une lampe de poche. 

    On vous souhaite une magnifique matinée 

  • Un an après, le château de Lordat ré-ouvre ses portes !

    Un an après, le château de Lordat ré-ouvre ses portes !

    C’est à partir du 4 Juin 2016 jusqu’au 2 novembre, soit environ un an après la fermeture du site, que le château de Lordat ouvre à nouveau ses portes aux publics. Une matinée de présentation du devenir du site et des orientations définies dans le cadre de la stratégie touristique des vallées d’Ax étaient organisée mardi 7 juin dernier pour une rencontre « au sommet » entre les prestataires, élus et responsables du développement touristique.

    Les travaux de cristallisation engagés ont permis de sécuriser le site pour un meilleur accueil (2 tranches de travaux pour plus de . La volerie de Christophe Lafuste désormais arrétée, le château se positionne maintenant non plus comme un lieu unique à une seule activité, mais se recentre désormais comme un site multiculturel et ancré un peu plus géographiquement de par son attribut nominatif qui le désigne aujourd’hui comme étant « Le château de Lordat ».

    Comme l’a précisé Alain Naudy président de la Communauté de Communes, devant une cinquantaine d’invités à cette belle matinée ensoleillée, « La Communauté de Communes des Vallées d’Ax s’engage chaque année pour promouvoir le territoire et ses richesses. Le château de Lordat en est un exemple. La valorisation des sites historiques et naturels (aires d’accueil) contribue au maintien et au développement de l’activité touristique de notre territoire. La CCVA compte poursuivre ses programmes de rénovation dans les années à venir, créateurs d’attractivité et d’emplois.»

    Alain Naudy a tenu à nous préciser que «La réouverture du château de Lordat entre directement dans une logique de promotion touristique, culturelle et économique du territoire des Vallées d’Ax et vient renforcer l’offre autour de Luzenac»

    D’un point de vue stratégique, comme le précise Laurent Boquet président de l’Office de Tourisme des Vallées d’Ax, ce château symbolise ce que la vallée de l’Ariege veut faire : s’approprier son histoire ! «Il nous manquait un outil qui nous permettait de communiquer sur l’histoire, comme nous le faisons sur la nature, les activités de pleine nature ou encore l’agriculture et les produits locaux… Ce château a une histoire très riche et ce sera un point qui va cristalliser toutes les activités autour de l’histoire de la vallée de l’Ariège. Il symbolise la volonté des élus d’optimiser les activités touristiques sur la vallée»

    Ce château de montagne a connu une occupation sur une longue période chronologique, allant du XIe jusqu’à son abandon définitif au XVIIe siècle.

    Historiquement, le château est considéré comme une des plus importantes forteresses médiévales de l’ancien comté de Foix. Les chevaliers de cette ancienne place forte située en Ariège, furent misent en cause pour crime d’hérésie pour leur soutien aux derniers cathares résistants de Montségur en 1244.

    Culminant à plus de 965 mètres d’altitude et offrant un large panorama sur la vallée, le château de Lordat se dresse comme un des plus importants lieux du patrimoine historique des Pyrénées Ariégeoises. En outre, et fait rare, il y aurait sur Lordat, un des 3 cimetières cathares de Midi-Pyrénées.

    Facile d’accès, le château de Lordat, classé monument historique, sera dorénavant ouvert au public. Le billet d’entrée permet d’accéder à l’enceinte du château, de profiter d’une vue exceptionnelle et des tables d’orientations.

    Afin d’embellir le lieu et pour agrémenter la visite, l’Office du Tourisme des Vallées d’Ax mandaté par la Communauté de Communes sur ce projet a entrepris des travaux pour améliorer la visibilité et l’interactivité pour les visiteurs qui viendront découvrir le lieu. C’est dans cette logique que des panneaux d’explications historiques et de rénovation ainsi qu’un guide du visiteur ont été confectionnés pour faciliter et permettre l’accès à la compréhension culturelle et à la dimension historique de la forteresse.

    Un programme complet d’animations pour l’été

    Pendant tout l’été, un programme riches d’animations sera proposé aux plus curieux avec notamment des spectacles médiévaux, des démonstrations de filature, des conférences sur le catharisme, des visites guidées, des sorties géologiques, des contes et un des spectacles du Festival des Grands Chemins suivi d’un marché de producteurs.

    Des travaux importants de sécurisation  et de préservation ayant deux objectifs :

    – Une mise en sécurité du site pour l’accueil des visiteurs et la stabilisation de certaines zones pour la conservation architecturale du château.

    Ce programme est réparti en 3 tranches :

    – La tranche 1 réalisée en 2015 : consolidation de la poterne sud, les logis, une porte de l’enceinte extérieure et la tour ouverte à la gorge. Coût : 291 268,38 euros, dont 65% de subventions (DRAC : 40% ; La Région LRMP : 10% ; CD09 : 15%).

    – La tranche 2 : en cours d’étude et prévue pour 2017. Elle concernerait la porte principale, le logis et en option, la zone de la citerne Nord-Est. Budget estimé : 338 460euros.

    – La tranche 3 dont l’année de réalisation reste à fixer. Budget estimé : 222 845 euros. 

     

  • Pyrénées FM fêtait ses 10 ans à Tarascon-sur-Ariège…

    Pyrénées FM fêtait ses 10 ans à Tarascon-sur-Ariège…

    Les Pyrénées ont leur radio ! Elle est née voici 10 ans, au coeur du plus célèbre des villages occitans, si cher aux historiens, sous le label “Radio Montaillou”.

    L’esprit de Montaillou voyage désormais dans l’ether grâce à Pyrénées FM; des portes de la ville rose à la Principauté d’Andorre, des sommets de nos montagnes aux plages de la Méditerranée.

    Média de proximité, en ville comme au plus profond des vallées, le regard toujours tourné vers les sommets, Pyrénées FM vit au rythme de l’activité économique, culturelle, sportive, de notre région.

    C’est mardi 7 juin 2016 que Jean Clergue Président Fondateur et Sylvain Athiel Directeur des programmes avaient convié à l’espace François Mitterrand de Tarascon-sur-Ariège, ses partenaires, les élus locaux et les amis.

    L’esprit de cette soirée était, comme l’est l’esprit de la radio depuis 10 ans, la proximité

    Pyrénées FM a construit sa ligne éditoriale autour de 3 thématiques : une programmation musicale multi-culturelle et populaire (musiques régionales, standards du rock, variété française et internationale), un ancrage profond dans la culture pyrénéenne et le soutien aux cultures occitanes et catalanes, et enfin contact et proximité :« La radio qui va là où les autres ne vont pas ! »

    Ce « lien social », maintenu grâce aux ondes, s’avère d’autant plus nécessaire que de nombreuses communes de la zone d’émission sont géographiquement isolées et parfois privées de toute communication durant la saison hivernale.

    Si la radio émet aujourd’hui sur 4 départements et sur l’Andorre, avec 14 sites émetteurs, l’ambition de Jean Clergue et de Sylvain Athiel, c’est d’aller à « la conquête de l’ouest« !…des Pyrénées et d’émettre un jour jusqu’à Biarritz.

    C’est tout ce que l’on souhaite à cette équipe aussi sympathique que dynamique.

    Pour écouter Pyrénées FM :

    Midi-PyrénéesAriège

    • Foix 90.7
    • Pamiers/Mazères 90.7 et 107.5
    • Mirepoix 107.5 et 97.1
    • Tarascon 90.7
    • Ax-Les-Thermes 107.5
    • Vicdessos 107.5
    • Lavelanet/Belesta 107.5 et 97.1

    Haute-Garonne

    • Auterive 107.5
    • Cintegabelle 90.7
    • Portet-sur-Garonne 90.7
    • Portes de Toulouse 107.5 et 90.7

    Andorra

    • Pas de la Casa 90.7
    Languedoc-RoussillonAude

    • Quillan 107.5
    • Carcassonne 104.1
    • Chalabre 97.1
    • Belcaire 107.5
    • Castelnaudary 107.5 /104.1
    • Limoux 104.1

    Pyrénées Orientales

    • Font-Romeu/Mont-Louis 105.6
    • Les Angles 105.6
    • Bourg-Madame 105.6
    • Porté-Puymorens 92.7
    • Prades/ Villefranche 107.9
    • Vernet-Les-Bains 107.9
  • Deux ariégeois au printemps des Civic Tech à Paris

    Deux ariégeois au printemps des Civic Tech à Paris

     Dans un précèdent article, nous vous avions présenté Politizr la plateforme de débat public avec les élus.

    Plusieurs caps viennent d’être franchis par cette « jeune pousse » de Varilhes. En effet, force est de constater que les deux fondateurs Thomas et Lionel, bénéficient des retombées que suscitent les initiatives civiques issues du monde numérique.

    A ce titre, ils ont été invités à présenter leur concept à Paris ce vendredi 10 juin au printemps des Civic Tech à la gaité Lyrique. Là, après une présentation publique, ils rencontreront de nombreux partenaires en vue de poursuivre le développement de leur projet. Ce sera aussi l’occasion pour eux de rencontrer leurs abonnés parisiens pour partager leurs impressions.

    Par ailleurs, de nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées à leur plateforme rendant son utilisation plus agréable, y compris à partir d’un smartphone. Dorénavant, l’identité des élus peut être attestée et vérifiée pour garantir que votre échange se fait avec de vrais profils !

    D’ailleurs, leur succès ne se dément pas, avec plus de 300 inscrits dont le tiers d’élus, les débats, dont celui sur l’eau, montent en puissance et des propositions peuvent déjà émerger.

    Soyons nombreux à soutenir l’initiative démocratique représentée par l’Ariège, avec Politizr. 

    Suivons-les ce vendredi sur twitter #PDFFrance ou sur @Politizr ce vendredi 10 juin à 20H35 ! 

    Et participons à la communauté Politizr.com pour faire réagir nos élus. 

  • Les Pyrénées ont déjà disparues !

    Les Pyrénées ont déjà disparues !

    Cet été, nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir vos Pyrénées si chéries grâce à une série animée par Isabelle Corbières, géologue et guide, sur la géologie des Pyrénées en 5 épisodes.

    Premier épisode de la série, sur l’histoire de la géologie des Pyrénées présentée par Isabelle Corbières. Un premier épisode qui nous rappelle la formation des Pyrénées et son état actuel sur la base d’observation du sous sol du plateau de Beille en Haute-Ariège.

     

    La roche qui est visible sur le plateau de Beille est un granit altéré qui a plus de 475 millions d’années.

    En effet, les hauts sommets des Pyrénées sont constitués des roches anciennes, de la période dite « hercynien »

    Le sous sol du plateau d’altitude que l’on peut observer est un Gneiss ou un granit dégradé.

    La chaine des Pyrénées considérée comme « jeune » est composée de roches très anciennes

    Dès que nous touchons cette roche elle se désagrège…comme du sable. Ce phénomène, on le retrouve sur tous les plateaux de l’Est des Pyrénées : les roches sont altérées sur plusieurs mètres d’épaisseur. Ces roches primaires sont en fait les restes d’une ancienne chaine de montagne.

    Il n’y a jamais eu de mer ici et pourtant, il y a comme du sable !

    Ces roches  (Gneiss et Granit) ont été altérées par des phénomènes météorologiques. En géologie, les minéraux sont fragilisés notamment par l’attaque de l’eau (hydrolyse). Ces réactions chimiques sont en général le résultat d’un climat tropical (chaud et humide), d’un temps qui n’existe plus et qui a altéré profondément ces roches. Un temps que l’on estime entre 40 et 30 millions d’années avant aujourd’hui.

    Les Pyrénées ont déjà disparues !

    Cette alteration intervient alors que les Pyrénées sont déjà présentes. Les Pyrénées actuelles sont constituées d’un relief qui est  le résultat de la collision des plaques Europe et de la plaque ibérique.

    Ce relief a 50 millions d’années et ces roches ont été altérés à tel point que cette surface plane n’est autre qu’une surface d’aplanissement qui a été nécessairement le résultat ultime de l’érosion du relief, alors même qu’il n’y a plus de relief et ce quasiment au  niveau de la mer (comme le massif armoricain qui culmine à 300 mètres d’altitude)

    Donc ce plateau s’est formé à une altitude d’une centaine de mètres et ce après la formation des Pyrénées, on pourrait donc dire que les Pyrénées ont déjà disparu !

    #série TV réalisée en partenariat avec Publicimes.com

  • Dans les coulisses du jardin extraordinaire

    Dans les coulisses du jardin extraordinaire

    C’est un jardin extraordinaire, même s’il n’y a pas de canard qui parle anglais. C’est à Lieurac, tous les ans depuis 2001. Cette année ce sera du 24 au 28 août..

    Mais en attendant, dans le cadre des « rendez-vous aux jardins, le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares et l’association Artchoum ont eu la bonne idée d’ouvrir les coulisses du jardin au public.

    Une visite commentée du parcours en création par les membres de l’Association, un repas à base de produits locaux et une initiation au Land Art au cours d’un atelier de découverte créative ont ponctué la journée du dimanche 5 juin

    C’est en 2001 que l’idée du jardin extraordinaire a vue le jour, d’une rencontre entre un groupe d’artistes et d’agriculteurs sensibles à l’environnement et à l’art et à leur volonté de le rendre accessible à tous. 

    Mais c’est en 2003 que l’événement s’officialise avec la création de l association Artchoum. 

    En 2007, le succès allant grandissant, l’équipe s’étoffe et crée une résidence d’artistes pour l’organisation de l’événement

    Un jardin extraordinaire et éphémère 

    Afin de pouvoir ouvrir au public une ballade au bord de la rivière et dans la forêt, ponctuée de réalisations artistiques, de fleurs, de légumes aux variétés oubliées, il faut des mois de travail, et faire avec les caprices de la météo : La crue de la rivière, la sècheresse ou l’abondance d’eau qui empêche de travailler la terre… Bref un travail de longue haleine.

    C’est donc un grand nombre de bénévoles qui met la main à la pâte, artistes ou non.

    Depuis début mai, une quarantaine de bénévoles s’activent tous les mardis et durant les cinq jours du festival ce sont près d’une centaine qui sont au rendez-vous pour accueillir les 4000 à 5000 visiteurs. 

    S’il y a bien un événement à ne pas rater cette fin d’été, c’est le jardin extraordinaire. 

    www.lejardinextraordinaire.sitew.fr

    Le jardin extraordinaire c’est aussi un camping à la ferme et, depuis cette année, une ferme pédagogique. www.fermepedagogique-lieurac