Étiquette : Pays d’Art et d’histoire

  • Des tables d’interprétation paysagère en Pays d’art et d’histoire

    Des tables d’interprétation paysagère en Pays d’art et d’histoire

    Des tables d’interprétation paysagère en Pays d’art et d’histoire Ariège Pyrénées

    Douze tables d’interprétation ont vu le jour le long des sentiers de randonnée dans des points de vue remarquables. Elles complètent les 118 panneaux liés à l’histoire déjà installés.

    Le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares s’est attaché la collaboration de spécialistes : Alain Mangin du CNRS-Moulis, Isabelle Corbière de Géopyrène, Fabienne Bernard de l’Association des Naturalistes d’Ariège.

    Des journées terrain ont été organisées avec eux pour déterminer non seulement les sommets visibles mais aussi la géologie, la faune, la flore de proximité. Enrico Cangini, dessinateur à l’association Lartemisia, a accompagné chacune des journées pour traduire par le dessin les différents éléments à mettre en avant.

    L’entreprise Visuel Communication de Lavelanet a été retenue pour confectionner le graphisme de ces tables de 1,20 mètre de long sur 60 cm de haut.

    Le choix des élus s’est porté sur une signalétique de qualité, pérenne, en lave émaillée, garantie au moins dix ans. C’est la société Empreinte, spécialiste de la lave émaillé, basée en Haute-Garonne qui les fabrique.

    L’ensemble du projet est aidé par l’Europe, le Conseil général, l’Etat, le Conseil régional. Après l’architecture et l’urbanisme, place donc aux points de vue naturels et remarquables.

    Ces tables sont à découvrir dans des emplacements privilégiés offrant une vue imprenable sur des sites du territoire et ou caractéristique d’une zone naturelle à mettre en valeur. Ce sont des clés de compréhension de notre environnement quotidien pour tous les publics résidents et visiteurs. Elles sont traduites en occitan, anglais et espagnol.

    Elles sont placées sur les communes de Camon, Dun, Lavelanet, Le Peyrat, Leychert, Mirepoix, Montbel, Montségur, Péreille, Roquefixade, Roumengoux.

    Alors pour vous balader en faisant des découvertes, suivez les panneaux du pays d’art et d’histoire !

  • Noël en occitan ! – 13 déc Esclagne

    Noël en occitan ! – 13 déc Esclagne

    Noël en occitan !  Ariège Pyrénées

    Cela se déroule à Esclagne le samedi 13 décembre à 16h. L’Occitanie est un espace entre la mer Méditerranée et l’océan Atlantique, enserré entre les montagnes du Massif central, des Pyrénées et des Alpes. On y a parlé et l’on y parle encore l’occitan.

    Cette langue vient du latin qui est arrivé dans notre région avec les Romains. Peu à peu, elle a évolué au fil des siècles et des différentes personnes qui la parlaient. Elle a connu des périodes de forte expansion comme au Moyen Age avec l’art des troubadours, des périodes de déclin lorsque le français lui a été substitué puis des renouveaux notamment sur deux siècles qui nous précèdent.

    Mais l’Occitanie ne se résume pas à sa langue même si elle en est un élément fort. L’Occitanie c’est aussi un ensemble de traditions, de manières de faire, de croyances…

    C’est pourquoi la période de Noël est propice à s’interroger sur la culture occitane. Noël est synonyme aujourd’hui de fêtes des cadeaux, à acheter, à faire, à recevoir, à offrir. Noël reste une dimension religieuse. Mais Noël renvoie à un ensemble de pratiques : la bûche dans la cheminée, la veillée de Noël, les animaux qui dissertent entre eux au fond de l’étable, la part du pauvre laissée de côté…

    Camilha Bilhac-Lassalle va relater ces traditions, contes et textes qui avaient cours pendant cette période. Elle est professeur d’occitan pour adultes et animatrice à l’Institut d’Estudis Occitans d’Arièja (IEO). Elle est diplômée d’une licence d’occitan (Université Paul Valéry, Montpellier III). Ses domaines d’activités sont l’enseignement, les animations culturelles, la radio, les traductions…

    Alors si vous souhaitez en savoir plus, ou revivre vos souvenirs, rendez-vous à Esclagne ce samedi 13 décembre à 16h.

    C’est la dernière animation de l’année 2014. Le tarif est de deux euros. Nous vous attendons nombreux à la salle des fêtes d’Esclagne. Un verre de l’amitié sera offert par la commune à l’issue.

  • Histoires autour du cochon – 6 dec Belloc

    Histoires autour du cochon – 6 dec Belloc

    Histoires autour du cochon Ariège Pyrénées

    C’est à l’entrée de l’hiver que l’on tue le cochon. Il s’agit bien évidemment de constituer des réserves pour les mois à venir. Mais au-delà des raisons pratiques, tuer le cochon est un moment qui scande le temps de la vie villageoise.

    C’est vraiment un moment qui soude la communauté. On tue toujours le cochon en entraide, entraide des hommes pour le tuer, entraide des femmes pour le préparer. C’est un moment axé sur l’abondance de nourriture.

    L’animation se fait à trois voix. Paul Garrigues, président de l’Association Sur les pas d’Adelin Moulis présentera la manière dont se déroulent toutes les étapes du sacrifice du cochon et des temps de partage qui suivent. Il s’appuiera sur les écrits des Félibres, Adelin Moulis de Fougax-et-Barrineuf et Justin Gaouzé de Saint-Girons.

    Dans leurs ouvrages, écrits aussi bien en français qu’en occitan, ils abordent la vie traditionnelle en Ariège, et notamment le sacrifice du cochon. Ils seront mis en relief par l’expérience d’un « tueur » Yves Clerc.

    En effet, le cochon est l’objet de tous les soins, notamment par les femmes, lorsqu’il est engraissé. Au moment de l’abattage, on a recours à quelqu’un d’extérieur à la maisonnée. Le tueur est un spécialiste qui passe de maison en maison. Il développe un vrai savoir-faire pour abréger les souffrances de l’animal et préparer au mieux la viande.

    Originaire de Léran, Yves Clerc officiait dans tous les villages alentour. Il a de nombreuses histoires et anecdotes à partager.

    Catherine Robin fera quelques incursions historiques en évoquant les différentes utilisations du cochon, la naissance de l’élevage, les imaginaires liés au cochon… On connaît notamment pour Belloc le nombre de cochons que les gens possédaient durant la seconde partie du XVIIIe siècle.

    Pour aborder le cochon dans toutes ses formes, rendez-vous le 7 décembre à 14h30 à Belloc, dans la salle des fêtes. Le tarif de l’animation est de deux euros. Venez écouter et partager de nombreuses histoires autour du cochon !

  • Le Pays d’art et d’histoire et les acteurs du patrimoine commémorent la Grande Guerre – Jusqu’au 15 Nov.

    Le Pays d’art et d’histoire et les acteurs du patrimoine commémorent la Grande Guerre – Jusqu’au 15 Nov.

    Tableau commémoratif mairie Péreille Ariège PyrénéesParcours dans les villages, expositions, conférences, vous raconteront la Grande Guerre. Même si l’Ariège était loin du front, la vie des communes a été complètement modifiée par l’entrée en guerre, par, ses hommes mobilisés au loin, la nécessité de produire avec moins de moyens, les annonces régulières des décès et des blessés…C’est cette vie que les propositions du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares tentent de retracer au plus proche, en s’appuyant sur les témoignages conservés par les familles et sur les documents des Archives Départementales de l’Ariège.

    Le premier de ces rendez-vous aura lieu à Bélesta le 8 novembre, et sera organisé en partenariat avec Les Fils de Bélesta et la bibliothèque. Catherine Robin, animatrice du patrimoine et René Carbou, passionné d’histoire locale, vous proposent un circuit à pied et en voiture autour des différents lieux de mémoire : en passant par l’église, le carré militaire ou le monument aux morts, vous découvrirez ce que les communes, les familles, l’Eglise ou l’Etat ont mis en œuvre pour faire face à l’immensité des deuils. Le lendemain, après une présentation plus historique de la vie de Bélesta pendant 14-18 par Catherine Robin et René Carbou, les membres de la bibliothèque et Anne-Marie Dambies liront des extraits de documents personnels ou d’ouvrages publiés. A noter également que l’exposition réalisée par Les fils de Bélesta sera visible les 8 et 10 novembre, et qu’ils vous convient à la projection du film  de Jean Renoir La Grande Illusion, avec Jean Gabin, qui sera suivie d’un goûter, le 11 novembre à 15h.

    Sur la commune de Laroque d’Olmes, plusieurs animations seront proposées avec La commission extramunicipale du patrimoine. Du vendredi 7 au dimanche 16 novembre, différentes thématiques autour de la Grande Guerre seront abordées et une exposition à la salle Mermoz rendra hommage aux « Poilus » Laroquais.

    Le lundi 10 novembre, c’est un éclairage sur les lieux de mémoire qui sera proposé à Léran. En effet, les années qui suivent la Première Guerre mondiale sont entièrement dominées par son souvenir. Dès 1919, les communes de France dressent un monument à la mémoire de ceux qu’elles ont perdus. Patrick Roques, chercheur au service Connaissance du patrimoine du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, interviendra sur le monument aux morts et les plaques de Nicolas Grandmaison situées dans l’église. Un diaporama de photos de la guerre présenté par Christian Beth complètera la présentation et en parallèle, une exposition d’objets  et de documents par l’association Culture et patrimoine sera visible du 7 au 11 novembre.

    Sur les communes de Péreille et du Carla de Roquefort, respectivement les 11 et 15 novembre, Catherine Robin et Marie-José Mozet de l’association Lire et faire lire agrémenteront la présentation historique de la vie de la commune pendant la période de mobilisation de lectures d’ouvrages publiés, d’écrits de soldats sur la vie au front ou de documents d’archives sur la vie à l’arrière. Le Carla de Roquefort présentera également une exposition d’objets et de documents prêtés par les habitants, ainsi que l’exposition des Archives Départementales de l’Ariège, l’Ariège pendant la Première Guerre mondiale.

    Nous vous attendons nombreux sur ces animations, qui amorcent les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, et qui se poursuivront en 2015 sur d’autres communes du territoire.

  • Saint-Blaise, un site à découvrir

    Saint-Blaise, un site à découvrir

    Saint Blaise un site à découvrir Ariège Pyrénées

    Situé à un kilomètre au nord de Montbel, il domine le lac. Aujourd’hui en propriété privée, il abrite un cimetière jouxtant une église.

    A proximité, se trouve une butte. Celle-ci est un peu étrange dans le paysage, mais on peut très bien ne pas y prêter attention. Il s’agit toutefois, si l’on regarde bien, d’une butte artificielle. Elle est due au travail des hommes.  La terre y a été rapportée. Sa base atteint environ 120 mètres de long ; les anciens fossés sont encore visibles.

    Le pays d’art et d’histoire proposera une lecture archéologique du site avec Nicolas Guinaudeau, archéologue au sein de la société ACTER et docteur en histoire médiévale. Il a été amené à étudier les fortifications seigneuriales et les résidences aristocratiques du Moyen Âge dans l’ancien comté d’Astarac (Gers). Il s’est alors particulièrement intéressé aux ouvrages de terre fortifiés (mottes, plates-formes et enclos fossoyés) et aux aménagements bâtis en élévation (tours, salles et tours-salles).

    C’est pourquoi le Pays d’art et d’histoire l’a invité à venir visiter le site de Saint-Blaise pour recueillir son opinion. Nicolas Guinaudeau vous y conduira pour vous faire découvrir les vestiges qui subsistent. Il présentera des hypothèses quant à la manière dont le site de Saint-Blaise a été occupé.

    Le Pays d’art et d’histoire vous donne rendez-vous à l’entrée du chemin qui mène au site ce samedi 18 octobre à 14h. Depuis la mairie de Montbel, il faut prendre en voiture la direction de Canterate. Sur le plateau, des indications vous permettront de stationner à 200 mètres du site. Il faut faire la dernière partie à pied et donc prévoir des chaussures de marche.

    Cette animation s’inscrit dans la cadre de la course à pied autour du lac du dimanche 19 octobre par le club Spiridon. Vous pouvez rejoindre le site à pied depuis le parking de Camon (sortie de Camon côté Sonnac) avec le club de randonnée de Montbel. Le départ est fixé à 10h30. Le parcours empruntera la  voie verte puis la route qui amène à la digue pour suivre le bord du lac jusqu’à Montbel. Un autre rendez-vous est proposé depuis le parking de la Régate à Léran toujours pour rejoindre le site de Saint-Blaise à pied. Cette fois-ci c’est avec le Spiridon à 9h30. Dans les deux cas c’est un repas tiré du sac.

    La visite  est à deux euros.

  • Que mangeaient les cathares ?

    Que mangeaient les cathares ?

    Que mangeaient les cathares ? Ariège Pyrénées

    Comment fait-on pour savoir ce qu’ont mangé nos prédécesseurs sur cette terre ? C’est plus compliqué qu’il n’y paraît…

    Richard Pigelet, médiateur au musée de Montségur s’est pris au jeu et vous propose de partager ses découvertes à Villeneuve d’Olmes ce samedi 11 octobre à 16h.

    Il a exploré les différentes manières de se nourrir au Moyen Âge. Il ne faut pas s’en tenir aux cultures de céréales paraissant locales et aux stéréotypes concernant la viande avariée… Les pratiques alimentaires du Moyen âge sont déjà le reflet des nombreux échanges commerciaux qui existent entre les pays. Certains épices, qui peuvent nous paraître exotiques, sont bien connus. Des aliments, pour nous évidents comme la pomme de terre, sont inconnus ! Les habitants de Villeneuve d’Olmes ont ravitaillé le château de Montségur à la période cathare. Plusieurs dépositions devant le tribunal de l’Inquisition en témoignent.

    Richard Pigelet a creusé les paroles de ces gens qui se sont défendus devant l’Inquisition. Il a décelé dans leurs témoignages tout ce qui touchait aux manières de manger, aux aliments consommés. En parallèle, les fouilles archéologiques de Montségur et de Montaillou renseignent aussi sur cette période.

    La conférence s’arrêtera plus particulièrement sur l’alimentation de la population vivant sur le pog de Montségur et notamment  sur celle des membres du clergé cathare. Richard Pigelet a entraîné dans son aventure l’association Découvertes Terres Lointaines. Il a partagé avec elle des recettes que les membres de l’association vont réaliser spécialement pour l’animation. La conférence est suivie d’une dégustation !

    Il faut réserver auprès de l’office de tourisme du pays d’Olmes : 05 61 01 22 20. Le tarif est de deux euros. L’animation est réalisée en partenariat avec la commune de Villeneuve d’Olmes et les circuits courts du Pays des Pyrénées Cathares.

    N’oubliez pas de vous inscrire. Vous pourrez ainsi vous rendre la mairie-bibliothèque de Villeneuve d’Olmes le 11 octobre à 16h.

  • Montségur, le carnet d’un soldat en 1915

    Montségur, le carnet d’un soldat en 1915

    Montségur, le carnet d’un soldat en 1915 Ariège Pyrénées

    C’est à Montségur que se déroule la prochaine proposition. Il s’agit d’une conférence à trois voix avec André Czeski, passionné d’histoire, Fabrice Chambon incontournable guide conférencier du site et Catherine Robin, animatrice du patrimoine. La guerre de 1914-1918 y sera abordée dans ses grandes lignes : la période la mobilisation, les causes de la guerre, la vie au front, la vie à l’arrière.

    Elle sera illustrée au plus proche de la vie de la commune de Montségur à cette époque-là en fonction des sources disponibles. La grande originalité est la découverte dans une famille montségurienne d’un carnet d’un soldat. C’est celui de Jean-Baptiste Puntis qui est soldat au 416e régiment d’infanterie.

    Le 5 avril 1915, il part pour le front de l’est. Dès lors, il entame un carnet dans lequel il écrit ses impressions chaque jour. Il emploie des mots familiers pour donner un aperçu de son quotidien. Le 5 mai 1915, il note ses dernières impressions. Il trouve la mort le lendemain à Cappy dans la Somme. Il avait 20 ans et deux mois. C’est donc un témoignage particulièrement bouleversant.

    Cette conférence aura lieu le 27 septembre 2014 à 21h dans la salle municipale de Montségur. L’entrée est à deux euros.

    Du 20 au 28 septembre inclus, André Czeski propose une exposition sur la Grande Guerre de 14h à 17h30 tous les jours. L’accès est libre.

  • Les journées du patrimoine se préparent en Pays d’art et d’histoire.

    Les journées du patrimoine se préparent en Pays d’art et d’histoire.

    Les journées du patrimoine se préparent en Pays d’art et d’histoire. Ariège Pyrénées

    Le château de Gargas ouvre ses portes depuis peu notamment pour des expositions. C’est néanmoins une ouverture exceptionnelle qui est proposée puisqu’il s’agit d’accéder au décor intérieur du château. On sait qu’en 1598, Blaise de Roquefort et son épouse, Géraulde de Chambert, font chacun leur testament dans le château. C’est vraisemblablement cette famille de Roquefort qui est à l’origine des décors intérieurs du premier étage.  Ils sont seigneurs de Daumazan et de la Bastide de Lordat, gouverneurs pour le roi des places de Quéribus, Usson, et Carcanières.

    Classés au titre des Monuments Historiques en 1998, les décors comprennent trois cheminées et quelques encadrements de stuc. Ce mélange de chaux éteinte et de sable ou de poudre de marbre, plus léger que la pierre, sert depuis l’Antiquité à revêtir plafonds et murs.

    Le Pays d’art et d’histoire propose deux conférences à 11h et 15h30 le samedi 20 septembre avec Bruno Tollon, professeur émérite d’histoire de l’art, Toulouse-le-Mirail. Avant et après les conférences, des visites sont organisées pour accéder au premier étage du château. Elles se feront par groupes de 15 personnes sous la conduite de Marina Salby, Emeline Grisoni et Catherine Robin du Pays d’art et d’histoire.

    Il faut impérativement s’inscrire très vite auprès de l’office de tourisme du pays de Mirepoix pour retenir sa place dans ces groupes dont la taille est limitée. A vos téléphones : 05 61 68 83 76.

    Le château de Montségur est bien connu de tous. Mais quels sont ceux qui ont prêté attention aux murailles qui jalonnent le parcours d’accès ? En effet, durant la première moitié du XIIIe siècle, le castrum de Montségur est un village fortifié. Il abrite les habitations en hauteur mais le reste de la montagne est sécurisé : présence de lices, espace compris entre deux murailles ; postes de défense avancée prolongeant les fortifications.

    Le dénivelé de deux cents mètres et les falaises abruptes offrent une protection naturelle. Toutefois, sur le côté sud, celui du chemin d’accès actuel, la pente moins rude et a dû être renforcée par des murailles supplémentaires. Menacées de disparition, celles-ci ont été restaurées en 2013.

    Vincent Baudon, bâtisseur de pierres sèches, en charge du chantier, nous explique comment on consolide l’existant sans en altérer l’esprit. Il parlera de la technique de pierres sèches. Il sera présent le dimanche 21 septembre après-midi et prendra le relais à la suite des visites guidées de Fabrice Chambon qui démarrent l’une à 14 heures et l’autre à 15 heures. A noter : une visite de Fabrice Chambon aura aussi lieu le matin à 11h. Le rendez-vous est dans le château. Il faut  prévoir des chaussures de marche.

    Ces rendez-vous sont gratuits.

    [callout]Un certain nombre d’églises sont ouvertes sur le territoire du pays des Pyrénées Cathares pendant ces journées européennes du patrimoine : La Bastide de Bousignac, La Bastide sur l’Hers (visite avec orgue à 15h le samedi par l’abbé Savournin), Lagarde (uniquement le samedi), Laroque d’Olmes (Saint-Sacrement, uniquement le dimanche), Lavelanet (Notre-Dame de l’Assomption et Bensa), Malegoude, Péreille, Roquefixade (visites et projections toutes les heures pendant les après-midi), Roumengoux, Sainte-Foi.

    Un atelier de teinture est organisé par les Amis du musée au musée du textile et du peigne en corne de 10h à 18h à Lavelanet le samedi 20 septembre.[/callout]

  • Montaragou, un château méconnu

    Montaragou, un château méconnu

    Montaragou, un château méconnu Ariège Pyrénées

    Tous les mercredis de l’été, le Pays d’art et d’histoire proposait des rendez-vous inédits au cœur des villages du Pays des Pyrénées Cathares. Désireux de connaître mieux notre belle Ariège, nous sommes allés à la découverte de ce site encore méconnu, le château de Montaragou.

    Avec Marina Salby, guide conférencière, une vingtaine de personnes ont eu le plaisir de plonger au cœur de l’histoire des petites seigneuries occitanes médiévales .

    Après une petite heure de marche et 200m de dénivelé,  au sommet d’une colline boisée au nord de la rivière de l’Hers, nous avons rejoint ce magnifique site aujourd’hui privé, la ruine de Montaragou*.

    Certains disent que la vue du château sur les plaines et vallées, vaut bien celle de Montségur

    Sa construction primitive est inconnue, la première et seule mention du site date de 1501 et elle nous précise que la tour est en ruine.

    Les vestiges de cette architecture défensive permettent cependant d’évoquer plusieurs périodes de construction.

    Cette bâtisse aurait pu servir de tour de guêt et un castrum (village) portant le même nom se serait étendu sur la pente à peu de distance du château. Mais, comme tient à le préciser Marina, tout cela n’est que supposition.

    Un précipice, une tour romane, un assommoir, un fossé, un blason inconnu, trois religieuses reposant pour l’éternité, le lieu dit « le bois de la rose »… un joli mélange d’Histoire de mystères et de légendes.

    Ce mercredi était la dernière visite de l’été, mais si vous avez envie de visiter Montaragou le Pays d’art et d’histoire vous donne rendez-vous l’été prochain.

    Prochain mercredi du Pays d’art et d’histoire, le 27 août 
    ancienne nécropole mérovingienne de Tabariane
    rendez-vous à l’église de Teilhet à 9h30

    renseignements : 05 61 68 83 76

    * le château de Montaragou est situé sur la commune de Camon.

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  • Six nouveaux panneaux de signalétique en Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Six nouveaux panneaux de signalétique en Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Six nouveaux panneaux de signalétique en Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares Ariège Pyrénées

    Ils s’attachent à expliquer l’impact du catharisme, la forme du village notamment pour les bastides, la construction des églises ou des maisons, le développement des industries.

    Ils s’appuient sur des documents historiques comme ce plan de 1765 pour la Bastide sur l’Hers. Ils mettent en avant des éléments particuliers de patrimoine ou de l’histoire du village : construction de l’école pour Esclagne, carrière de pierres à la Bastide de Bousignac… Ils prennent place dans le cadre du vaste projet de signalétique patrimoniale du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares.

    Amorcé dès 2011 avec une vingtaine de panneaux sur les communes de Montségur et Mirepoix, le projet se poursuit. Ce sont aujourd’hui 116 panneaux qui sont installés. Ils sont en lave émaillée, un matériau solide, esthétique, de grande qualité. Ils sont fabriqués par une entreprise de Haute-Garonne, Empreinte. Ils suivent une charte graphique créée par l’entreprise Visuel communication de Lavelanet à partir des recommandations du ministère de la Culture qui a octroyé le label Pays d’art et d’histoire.

    L’achat de ces panneaux de qualité a été rendu possible grâce à des subventions de la part de l’Europe, de l’Etat, du Conseil Régional et du Conseil Général.

    Le Pays d’art et d’histoire a confectionné les contenus : textes écrits à partir d’un important travail de recherche effectué par Emeline Grisoni ; sélection et commande d’images spécifiques. Ils sont relus par un conseil scientifique et par les communes. Les textes sont traduits en anglais, occitan et espagnol.

    Nouvelle étape du projet : les paysages ! Douze tables d’interprétation vont être installées à l’automne le long des sentiers de randonnée dans des points de vue remarquables.

  • Splendeur à Leychert !

    Splendeur à Leychert !

    Splendeur à Leychert !  Ariège PyrénéesCe mercredi 23 juillet, la visite se déroule à Leychert. La place de l’église, tout nouvellement embellie, offre un magnifique point de vue sur les Pyrénées mais c’est tout autre chose que la visite s’attache à faire découvrir ou re-découvrir. Elle porte sur le retable, cette grande pièce de mobilier en bois qui se trouve derrière l’autel.

    De style baroque, il est attribué à l’école toulousaine. Les personnages adoptent des postures très vivantes. Leurs visages reflètent des émotions. Le sculpteur va jusqu’à parsemer certains vêtements de petites fleurs de lys…

    Ce retable s’inscrit bien dans la période de la Contre-Réforme.

    Rendez-vous directement à l’église avec Catherine Robin, animatrice du patrimoine à 14h30. Elle vous invitera à admirer toutes les facettes de ce magnifique retable. Le tarif est de deux euros.

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    [callout]Les visites suivantes des mercredis dans nos villages

    –       Les mercredis 30 juillet, 13 et 27 août à 9h30 pour l’ancienne nécropole mérovingienne de Tabariane.

    –       Le mercredi 6 août à 14h30 pour le village de Péreille[/callout]

    Renseignements : 05 34 09 33 21

  • Les mercredis d’été du Pays d’art et d’histoire

    Les mercredis d’été du Pays d’art et d’histoire

    Les mercredis d’été du Pays d’art et d’histoire Ariège Pyrénées

    Ainsi, durant les mois de juillet et août vous pourrez visiter les communes de Teilhet, Péreille et Camon en compagnie de Marina Salby, guide conférencière dont les talents d’oratrice ne sont plus à démontrer. S’ajoute cette année une visite dans l’église de Leychert et son très beau retable baroque par Catherine Robin, animatrice du patrimoine.

    Il s’agit de visites originales permettant de connaître des lieux insolites comme l’ancienne nécropole mérovingienne de Tabariane dernièrement mise en valeur. Le tarif d’accès est de deux euros. C’est l’occasion de partager de très beaux points de vue sur les Pyrénées et des connaissances historiques sur la période mérovingienne. La visite comprend une marche de 2,7 km ponctuée de commentaires. Le rendez-vous est donné à l’église de Teilhet à 9h30 le 30 juillet et les 13 et 27 août.

    Des découvertes du village de Péreille sont proposées le 9 juillet et le 6 août. Dans un cadre naturel exceptionnel, vous serez invité à déambuler dans le village d’un des défenseurs de Montségur, Raymond de Péreille. La balade passe par l’église romane qui abrite des peintures du XVIIe siècle. Le tout se situe dans un écrin de verdure que constituent les gorges de Péreille. C’est à 14h30.

    Des visites inédites des ruines bien conservées du château médiéval de Montaragou auront lieu le 16 juillet et le 20 août à 9h30. Ça sera l’occasion de vous plonger au cœur de l’histoire des petites seigneuries occitanes médiévales. Il y a une petite marche d’accès avec un dénivelé de 200m (prévoir des chaussures de marche).

    Enfin, le 23 juillet, l’occasion sera offerte de voir ou revoir le très beau retable baroque de l’église de Leychert. Il s’agit d’une pièce de mobilier en bois sculpté qui se trouve derrière l’autel. Le rendez-vous est à 14h30 à l’église.

    Les offices de tourisme du Pays de Mirepoix et du Pays d’Olmes proposent des incontournables tout au long de l’été : visites du château de Montségur, de la cité de Mirepoix en journée et/ou en nocturne aux flambeaux, du village fortifié de Camon ou de ses cabanes en pierre sèche, du château de Lagarde, de Roquefixade…

    Tous les renseignements sont disponibles auprès des offices de tourisme du Pays d’Olmes (05 61 01 22 20) ou du Pays de Mirepoix (05 61 68 83 76).