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  • Visite de Sainte-Foi – 27 juillet

    Visite de Sainte-Foi – 27 juillet

    Visite de Sainte-Foi Ariège Pyrénées

    Marina Salby, guide conférencière, vous fera découvrir la demeure médiévale dénommée la « tour de Sainte-Foi » en raison de son imposante tour rectangulaire. Dans un premier temps, vous assisterez à une lecture archéologique des façades de la maison forte pour établir pas à pas, ses grandes étapes de construction.

    Dans un second temps, Marina Salby vous expliquera le passé sombre de ce lieu qui a accueilli une colonie agricole pénitentiaire au milieu du XIXe siècle. Á Sainte-Foi, des enfants de 8 à 17 ans ont été condamnés pour de petits délits et connaitront une vie faite d’abus et d’atrocités !

    La visite se fera en complément de celle de l’église qui se situe à proximité. Son aspect général renvoie à la période romane même si les textes qui en parlent sont plus tardifs. Ces lieux historiques offrent par ailleurs une très belle vue sur les Pyrénées.

    Le rendez-vous est à la mairie le 27 juillet 2015 à 14h30. Le tarif d’entrée est de trois euros. Si vous ne pouvez vraiment pas vous libérer, vous avez trois autres chances au mois d’août : 10,17 et 24 août à 14h30

    Les prochains rendez-vous d’été du Pays d’art et d’histoire

    • Les retables des églises de Roquefixade et Leychert -29 juillet à 14h30
    • Village historique à Péreille – 3 et 19 août à 14h30
    • Le château médiéval de Montaragou – 5 août à 9h30
    • Le cimetière mérovingien de Tabariane à Teilhet – 12 et 26 août à 9h30

    Renseignements : 05 34 09 33 21

  • GAEC Fournier, une production locale et de qualité

    GAEC Fournier, une production locale et de qualité

    Fabien s’est installé en janvier 2008 sur une surface de 2 hectares de terre avec 3000 m2 de serres. En janvier 2015, son épouse Marie le rejoint dans l’exploitation, ensemble ils créent le GAEC Fournier et rachète une ancienne pépinière horticole sur la commune voisine de Lieurac. Aujourd’hui, le GAEC Fournier c’est 4 hectares de terres et 5000 m2 de serres.

    Pommes de terre, carottes, tomates, aubergines, courgettes, haricots…. c’est plus d’une vingtaine de variété de légumes de saison, qui sont cultivée tout au long de l’année avec une période privilégiée en fin d’été début d’automne.

    Dans la production du GAEC, beaucoup de légumes anciens, courgettes blanches et jaunes mais surtout des tomates anciennes (noires de Crimée, red zébra, cornue des Andes, tomates ananas…).

    En tant qu’agriculteurs bio, on se doit de préserver ces anciennes variétés qui se perdent petit à petit

    Sur la production, il n’y a aucun traitement, pas même de traitement naturel comme le purin ou les décoctions. Ici la protection des plantes c’est le travail des insectes, les coccinelles débarrassent les plantes des pucerons et les bourdons assurent la pollinisation. Ainsi la nature fait bien les choses.

    Avec le Pays des Pyrénées Cathares, Fabien s’est engagé dans une réflexion pour approvisionner le cuisine centrale de Laroque d’Olmes et essayer de fournir un peu plus de produits locaux aux enfants.

    Ferme témoin au réseau FRAB (Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques) de Midi-Pyrénées, le GAEC reçoit également des agriculteurs en reconversion bio, des écoles et des centres de loisir.

    Et Fabien ne s’arrête pas là, il a aussi enclencher un partenariat avec la SCIC terroirs Ariège-Pyrénées, la plate-forme coopérative qui émane de la chambre d’Agriculture, pour fournir les cantines ariégeoises.

    Vous pouvez trouver les légumes du GAEC au Comptoir Gourmand à Mirepoix, dans les associations de consommateurs (Robin des champs à Dun, et le Zeste vert à Foix, à la boutique Bio Maiel de Pamiers et Tarascon-sur-Ariège ainsi que sur le marché de Balma.

    Avec l’acquisition des terres à Lieurac et donc une plus grosse production, Fabien et Marie espèrent pouvoir ré-ouvrir la vente à la ferme le vendredi soir. A suivre !

    Fabien et Marie FOURNIER
    Allée de l’école – 09600 Dun
    Tél : 06 85 42 82 54
    management.fab@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Les agneaux de Lucie

    Les agneaux de Lucie

    De l’activité secondaire qu’avait ses parents, quelque bêtes vendues en gros et toutes en même temps, Lucie en a fait son activité principale.

    Le troupeau a été constitué il y a trente ans, elle possède aujourd’hui un troupeau de 90 mères et de 70 agneaux nés ce printemps.

    « C’est important pour nous agriculteurs de prendre du temps pour les formations« 

    Avant de s’installer, Lucie a prit le temps de faire plusieurs formations afin d’évaluer le potentiel de son activité. Elle a donc fait en s’installant le pari des circuits courts qui lui paraissait le meilleur moyen de rentrer dans les coûts de production mais surtout de pouvoir vivre de son activité.

    Avec le CIVAM BIO 09 elle a construit une conduite d’herbage et de gestion du parasitisme pour essayer de consommer le moins possible de molécules de synthèse.

    Les agneaux sont commercialisés principalement à des particuliers et et les agnelles sont vendues à des éleveurs comme agnelles de renouvellement. Elle cherche également un circuit de distribution pour la laine avec l’idée de valoriser tous les produits de l’élevage.

    Lucie réfléchie aujourd’hui à une diversification en apiculture ou en arboriculture

    Vente sur l’exploitation et sur rendez-vous.

    Lucie GUIRAUD-KOWALCZYK
    Gelade – 09500 Mirepoix
    Tél : 05 61 68 18 97 – 06 50 69 64 74
    les.agneaux.de.lucie@gmail.com
    www.facebook.com/LesAgneauxDeLucie

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  • Montségur et catharisme : le trésor

    Montségur et catharisme : le trésor

    Fabrice Chambon attaché Culturel du site de Montségur nous présente quelques thèmes « indispensables » à la bonne compréhension d’un des sites les plus visités du département de l’Ariège et le haut lieu du catharisme du Pays des Pyrénées Cathares. Aujourd’hui épisode 7 : le Trésor

    Après la prise de Montségur, les survivants vont négocier la reddition. Quatre choses vont leur être accordées :

    – Pour ceux qui ne sont pas cathares, la vie.

    – Pour ceux qui sont cathares mais renonce à leur foi, la vie.

    – Honneur et biens

    – Dernier point sur lequel les historiens s’interrogent encore, c’est qu’à la demande du clergé cathare on accorde à Montségur 15 jours de trêve. En effet les cathares ne sont pas brulés le 2 mars 1244 au moment de la reddition mais le 16 mars.

    Pourquoi, dans les deux camps, s’est on accordé ces 15 jours ?

    Pendant ces 15 jours, quatre jeunes cathares reçoivent la mission d’évacuer Montségur. D’après les textes on sait qu’ils sont restés plusieurs jours sous le château et qu’ils se sont ensuite échappés par le col de la Peyre. De là ils gagnent Usson dans le Donezan, puis fuient en Italie. On sait que trois des ces jeunes cathares ont brulés sur un bucher en Italie.

    Le trésor perdu des cathares 

    On lit dans certains textes que les quatre jeunes cathares sont partis avec un sac. Mais qu’y avait il dans de sac ? Un trésor monétaire ? un trésor spirituel, peut être des textes hérétiques conservés par les Parfaits ? D’autres pensent que le trésor c’est ces jeunes cathares eux même partis pour prêcher la bonne parole ! certains parlent même du Graal !

    Mais comme aime a le dire Fabrice « peut être est-ce bien de ne pas vouloir répondre à tout, il faut toujours garder ici, à Montségur, une part d’imaginaire »

    Prochain et dernier épisode : le phénomène solaire du solstice 

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

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  • La ferme des Pyrénées Cathares

    La ferme des Pyrénées Cathares

    Installée depuis février 2013 sur la commune de Laroque d’Olmes, Nadine Francioni élève des volailles fermières, poules pondeuses et Pintades.

    Elevage, abattage, découpe, mise sous vide, vente et livraison, Nadine fait tout de A jusqu’à Z. Ce sont plus de 50 poulets ainsi que des pintades, sans oublier les oeufs qui sont vendus toutes les semaines sur les marchés de Tarascon et de Saint Jean du Falga et livrés à Laroques d’Olmes et dans les alentours.

    Les animaux sont élevés en plein air,  sur des bâtiments déplaçables, et nourris avec un aliment traditionnel 100% végétal et sans OGM.

    Les bâtiments sont déplacés à l’aide d’un tracteur afin que les animaux aient toujours de l’herbe verte et soient sur un sol non souillé par d’autres volailles.

    Afin de maitriser toute la chaine de production, Nadine a fait construire une salle d’abattage. Les volailles sont abattues le lundi et le jeudi et, sur demande, découpées et mises sous vide.

    Afin d’élargir sa gamme, elle envisage également la fabrication de produits transformés comme des rillettes de poulets ou des pâtés de pintades….  A suivre !

    Nadine FRANCIONI
    Route du Sautel – 09600 Laroque d’Olmes
    Tél : 05 61 05 25 22 – 06 89 81 99 55
    lafermedespyreneescathares@gmail.com

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  • L’été en Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    L’été en Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Visite de Tabariane Ariège Pyrénées

    Chaque été, le Pays d’art et d’histoire propose des rendez-vous inédits au cœur des villages du Pays des Pyrénées Cathares. Cette année, les visites se multiplient et prendront place les lundis et les mercredis. Il s’agit de propositions originales permettant de connaître des lieux insolites, hors des sentiers battus. 

    Ainsi, durant les mois de juillet et août vous pourrez visiter les communes de Teilhet, Péreille et le château de Montaragou que vous avez manqués les années précédentes. Mais vous pourrez aussi venir à de nouveaux rendez-vous comme celui de la forge à la catalane de Saint-Quentin-le Tour, de la tour médiévale et église romane de Sainte-Foi ou une balade entre Roquefixade et Leychert pour découvrir les retables de ces deux églises.

    Marina Salby et Catherine Robin, guides conférencières, vous accueilleront sur ces visites.

    Pour Sainte-Foi, la visite commentée de l’église romane et la tour médiévale privée à proximité se tiendront le 27 juillet ainsi que les 10, 17 et 24 août à 14h30.

    Pour la forge à la catalane de Queille, le rendez-vous est sur parking en face de la Poste à Saint-Quentin-la Tour. Vous explorerez la vie des hommes du fer au travers des vestiges d’un lieu de production les 6 et 20 juillet à 14h30.

    Visite de TabarianeLa visite de l’ancienne nécropole mérovingienne de Tabariane comprend une marche de 2,7 km ponctuée de commentaires historiques et qui donne de très beaux points de vue sur les Pyrénées. Le rendez-vous est donné à l’église de Teilhet à 9h30 les 13 et 22 juillet ainsi que les 12 et 26 août.

    A Péreille, vous pourrez déambuler dans le village d’un des défenseurs de Montségur, le 15 juillet ainsi que les 3 et 19 août à 14h30. La balade passe par l’église romane qui abrite des peintures du XVIIe siècle. Le tout se situe dans un écrin de verdure que constituent les gorges de Péreille.

    Des visites inédites des ruines bien conservées du château médiéval de Montaragou auront lieu le 8 juillet et le 5 août à 9h30. Ce sera l’occasion de vous plonger au cœur de l’histoire des petites seigneuries occitanes médiévales. Il y a une petite marche d’accès avec un dénivelé de 200m (prévoir des chaussures de marche).

    Deux rendez-vous spéciaux concernent les communes de Montférrier avec une marche sur le thème du talc le dimanche 5 juillet (rendez-vous à 8h30 à la mairie) et de Roquefixade avec une conférence sur les enluminures de la Renaissance le 11 août à 17h.

    Visite guidée retable de Leychert - copieLe premier rendez-vous de l’été est à Roquefixade le 1er juillet à 14h30 avec Catherine Robin. Il vous permettra de découvrir le retable de l’église. Il s’agit d’une pièce de mobilier en bois sculpté qui se trouve derrière l’autel. Celui de Roquefixade date du début du XVIIIe siècle. Les participants pourront rejoindre Leychert à pied ou en voiture pour écouter ensuite le commentaire du retable de Leychert. De style baroque, il est attribué à l’école toulousaine. Si vous ne pouvez pas vous libérer, l’occasion sera offerte d’assister à une autre visite le 29 juillet à 14h30 toujours au départ de Roquefixade.

    Renseignements : 05 34 09 33 21 – Le tarif d’accès est de trois euros.

  • Montségur et catharisme : Après les cathares

    Montségur et catharisme : Après les cathares

    Après la reddition et le départ des cathares, Montségur va changer de propriétaires. ce sont les seigneurs de Lévis qui vont prendre possession de la contrée et du château.

    Avec Guy de Lévis, les seigneurs étaient arrivés de la vallée de Chevreuse et, contrairement aux autres croisés, ils restent dans la région et prennent le nom de « Seigneurs de Lévis de Mirepoix« 

    Alexandre de Lévis seigneur de Mirepoix et de Montségur

    C’est la statue que l’on peut voir sur l’hôtel de ville de Montréal (Quebec).

    Alexandre de Lévis est connu outre atlantique car il a été un des derniers français à se battre pour défendre le Québec contre les troupes anglaises. Ce sont donc ses ancêtres qui ont fait rebâtir le château tel que nous le voyons aujourd’hui.

    Ce château date, d’après les spécialistes, de la fin d XIIIème siècle et va être occupé pendant 300 ans.

    Il est abandonné sous le règne de louis XIII. Le château est alors démantelé, les pierres serviront à construire le village actuel de Montségur. La plupart des maisons du village ont d’ailleurs des pierres d’angle qui proviennent du château.

    Après Louis XIII, le château de Montségur va connaître 400 ans d’abandon.

    Il faudra attendre la fin du XIX ième et la plume d’un vieux pasteur protestant, Napoléon Peyrat, pour redécouvrir le mythe de Montségur

    Mais ce qui a réellement democratisé Montségur, c’est une  vielle émission de télévision « la caméra explore le temps » diffusée entre 1957 et 1966 sur RTF Télévision. les deux derniers épisodes sont consacrés aux cathares : Les Cathares : La croisade et Les Cathares : L’Inquisition.

    Si l’on en croit les villageois, le week-end après la diffusion il a fallut commencé à construire le parking.

    Voilà comment est parti l’histoire de Montségur et au delà de ça l’histoire des châteaux cathares

    Prochain épisode : Le trésor des cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

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  • Sur la piste du talc – 5 juillet Montferrier

    Sur la piste du talc – 5 juillet Montferrier

    Sur la piste du talc Ariège Pyrénées

    C’est le dimanche 5 juillet à 8h30. Le départ est devant la mairie. Les participants, chaussés pour la marche, pourront rejoindre la plateforme de Moulzoune par l’ancien chemin des mineurs de talc. Le dénivelé est de 800m. Pour ceux qui préfèrent une marche plus douce, un autre départ est prévu à 11h depuis le parking de la mine, au bout de la route forestière.

    Le pique-nique tiré du sac se fera au bord de l’étang. Le club des cimes, qui participe à l’organisation de la journée, mettra à disposition du matériel de cuisson pour le pique-nique.

    En début d’après-midi, Jean-Luc Pialat, ancien chef d’exploitation de la carrière de Luzenac, nous contera le talc, sur le site des anciennes mines de Fangas. C’est en effet, un employé de la société de talc de Luzenac qui entreprend d’explorer la partie nord du Saint-Barthelemy du côté de Montferrier à la fin du XIXe siècle.

    En 1896, il fait construire l’usine Sainte-Catherine, sur la rive gauche du Touyre, pour le broyage du minerai. Un câble transporteur relie le site d’extraction à l’usine de traitement. Des cantines et des baraquements sont également aménagés pour la population ouvrière. En moyenne ce sont 100 à 150 ouvriers qui travaillent à la mine chaque été. Cependant, des difficultés rencontrées dans l’exploitation, notamment des éboulements en 1961, compromettent son avenir. En 1969, les mines de Montferrier ferment.

    C’est toute cette histoire que Jean-Luc Pialat va raconter sur le site même de l’exploitation. Le tarif est de trois euros. Pour vous renseigner sur l’organisation de la journée, 05 34 09 33 21.

  • Cheval et Patrimoine – 28 juin Roumengoux

    Cheval et Patrimoine – 28 juin Roumengoux

    Cheval et Patrimoine Ariège PyrénéesAu programme : 

    Randonnée montée et attelée au départ du lycée de Mirepoix (découverte du GR 7 et de la voie verte cathare, château de Lagarde, village de Roumengoux).

    Animations équestres au village de Roumengoux ouverte au grand public (présentation de disciplines équestres : équitation western, équitation naturelle, balade à poney gratuite pour les enfants..

    Découverte et visite guidée (église de Roumengoux, chemin des Fontaines, table d’orientation …)

    Repas à midi (cavaliers, et grand public). Repas sous chapiteau (sur réservation) & buvette

    En collaboration avec La commune de Roumengoux, Anais Champarnaud, Sonia Laroche, Cédric Petit, l’ ANCCAP, l’association Randacheval, le centre équestre de Roumengoux

    Inscription et informations : www.cdteariegepyrenees.fr 

  • Morenci entre mythe et réalité – 27 juin Bénaix

    Morenci entre mythe et réalité – 27 juin Bénaix

    Morenci entre mythe et réalité Ariège Pyrénées

    La commune abrite des sites aux noms évocateurs : Morenci et Las Morts. A Morenci, dans la masse rocheuse du  » Roc de la Dentilhère « , qui ressemble à une architecture, Jean Tricoire a découvert en 1928-1929, une sépulture. Il l’a datée de -2600/-1800 ans environ. Plusieurs éléments de parure étaient déposés à ses côtés : objets en jais, dents, coquillages percés, poinçons en os… On a trouvé aussi à proximité une main sculptée dans un bloc de stéatite (roche très tendre, principalement composée de talc). Cette main gauche humaine est amputée de ses phalanges. Ceci a donné lieu à de nombreuses hypothèses mais aucune n’a pu être vérifiée. L’autre site est celui de la grotte de Las Morts. Elle a été fouillée par l’abbé Durand de 1936 à 1942. Il a distingué huit foyers s’échelonnant de -6 500 à -2 700 ans ainsi qu’une sépulture d’enfant. On a trouvé une flûte en os, objet assez rare dans les Pyrénées. Toutefois ces découvertes posent plus de questions qu’elles n’apportent de réponse…

    Nicolas Chassan va tenter de les aborder. Il est étudiant en archéologie à l’université Toulouse-Jean Jaurès. Il va essayer de démêler le mythe de la réalité. Il expliquera ce qu’on imagine de la vie de Bénaix à l’âge des métaux. L’âge des métaux couvre les vingt-deux siècles qui séparent la diffusion de la métallurgie du bronze, vers -2200 en France, de la conquête romaine de la Gaule en -52. C’est une période où se déroulent de profondes évolutions touchant tous les aspects de la société : innovations technologiques, intensification des échanges, émergence de la ville et d’une économie monétaire… Nicolas Chassan va aussi évoquer les pratiques archéologiques d’aujourd’hui.

    C’est une conférence abordable et ouverte à tous. Elle se tiendra à 14h30 à la salle municipale de Bénaix, et sera suivie du verre de l’amitié offert par la commune. Le tarif est de trois euros.

  • Les solstices d’été à Montségur se suivent mais ne se ressemblent pas.

    Les solstices d’été à Montségur se suivent mais ne se ressemblent pas.

    solstice Montségur 2015 Ariège Pyrénées

    Armés comme d’habitude de notre frontale, l’ascension commence à la nuit. On aperçoit déjà des petites lueurs en haut de la montagne, certains sont déjà arrivés.

    On nous dit quelquefois, « mais finalement c’est toujours la même chose le levé de soleil ! « . On pourrait le croire mais non, chaque année c’est différent. Tantôt nuageux, tantôt brumeux, tantôt clair… la lumière en haut de la montagne est toujours différente.

    solstice-homeL’ambiance aussi. Cette année, peut-être parce que c’est dimanche, il y a foule dans la salle basse, impossible de voir les « bâtons ardents » qui vont se dessiner sur les archères. Peu importe, nous restons hors des remparts et attendons le levé du soleil.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.

    solstice montségur Ariège PyrénéesEt là le spectacle est magique : le soleil, petit disque orangé, apparaît à l’horizon, le silence se fait, la sérénité, le calme.. on se croirait au matin du monde.

    Comme à l’accoutumé, nous avons amené café et « chocolatines » pour une quarantaine de personnes… Tout le monde est heureux, la journée à bien commencé.

    Voir la vidéo de nos amis de France3 Laurent Winsback et Pascal Dussol : http://france3-regions.francetvinfo.fr

  • Montségur et catharisme : La Chute

    Montségur et catharisme : La Chute

    2000 guerriers en bas contre 200 en haut 

    Mai 1243, l’armée des croisés s’installe au pied du pog. On parle de plusieurs milliers d’hommes, mais les historiens aujourd’hui s’accordent à dire qu’il y avait 2000 à 3000 combattants. Face à eux, une garnison d’environ 200 guerriers, le reste de la population du castrum étant des civils.

    « Je crois que nous aurons toutes les peines du monde à nous emparer de Montségur« . Hugues des Arcis

    En effet ce fût le plus long siège de l’histoire de la croisade contre les albigeois. Face à l’armée de croisés commandée par Hugues des Arcis, Montségur va résister pendant 11 mois.

    Durant les huit premiers mois, les croisés vont connaître l’échec. Ils attaquent la face sud du château (l’actuel chemin emprunté par les touristes), l’endroit le plus accessible mais également le mieux défendu par trois lignes de murailles et contre ces murailles les croisés se cassent le nez.

    De mai à décembre, l’armée est tenue en échec. Hugues des Arcis imagine donc une véritable mission « commando ». Il recrute une quinzaine de montagnard, probablement des ariégeois connaissant bien le pays et n’ayant pas peur du vide. Aux environs de Noël, de nuit, le « commando » va s’emparer de l’extrémité est de la montagne, la falaise du Roc de la Tour.

    Aucun combattant de Raymond de Pereille en poste en haut de la tour n’en est revenu vivant

    Après la prise de la Tour les croisés font monter leurs catapultes, poutre après poutre, à l’aide de câbles de corde. Les combats vont maintenant se passer sur la montagne et vont devenir de plus en plus violents. Pendant les semaines qui suivent, les croisés vont prendre l’une après l’autre toutes les défenses qui barraient la montagne.

    En février 1244, on se bat toujours. La résistance de Montségur est opiniâtre et héroïque 

    Cependant, les croisés sont bloqués par la dernière muraille « la barbacane du castrum ». Derrière cette muraille, il n’y a plus de défense, il n’y a plus que des civils, femmes et enfants. Mais la garnison de Montségur ne baisse pas les bras et continue de se battre.

    Pendant un mois, les croisés vont bombarder de jour comme de nuit, à la lueur des torches et des flambeaux, cette dernière défense. A la fin du mois de février 1244, un dernière attaque fût menée à l’aide d’échelles. Cette attaque fût repoussée mais au prix de pertes humaine considérables.

    Les co-seigneurs de Montségur, Raymond de Péreille et son gendre Pierre-Roger de Mirepoix, n’ayant plus assez de combattants, décident de déposer les armes.

    Le 2 ou 3 mars 1244, après onze mois de siège, Montségur est tombé

    Prochain épisode : Après les Cathares

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