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  • La Grange aux abeilles, des apiculteurs passionnés

    La Grange aux abeilles, des apiculteurs passionnés

    Quoi qu’il en soit même si la pollinisation peut être assurée par des facteurs physiques (le vent, la gravité, l’eau…), les abeilles participent ou assurent la pollinisation de 200 000 espèces de plantes à fleurs. Il est donc très important chouchouter ces petits insectes.

    C’est ce que font Anne et Daniel dans leur exploitation « la Grange aux abeilles » située à Lapenne. Quand Anne rencontre Daniel elle n’y connait rien aux abeilles, Daniel est saisonnier chez un apiculteur dans la Nièvre, pour Anne cela va vite devenir une passion et ils décident tous les deux de faire de leur passion leur métier.

    Après avoir prospecté dans toute la France, ils choisissent l’Ariège, non seulement parce qu’ils sont tombé amoureux de l’endroit, mais aussi parce que c’est intéressant pour les ruches.

    « Il y a une diversité florale accessible à courte distance » nous explique Anne « nous transhumons jusqu’au plateau de Sault soit une distance maximale de 70 km, et nous produisons 9 à 10 variétés de miels »

     C’est donc en 2001 que Anne et Daniel s’installent à Lapenne, en 2012 ils sont rejoint par Nicolas et forment un GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun).

    La Grange aux abeilles produit  du miel, du pollen, divers produits de la ruche mais particulièrement de la gelée royale car il y a très peu de producteurs en France. Ils se sont lancé également dans la vente d’essaim et, nous confie Anne, bientôt peut être du chocolat puisque Nicolas a une formation de pâtissier.

    Une ruche produit en moyenne 40 kg de miel sur 2 à 3 miellées, une récolte de 7 à 8 tonnes par an pour l’exploitation. Bien sûr cela dépend des années, l’année 2013, comme pour la majorité des apiculteurs, fut une année exécrable.

    Si la visite des ruches vous intéresse, Anne et Daniel peuvent vous accueillir, sur rendez-vous, par groupe de huit maximum.

    Vous trouverez les produits de la Granges aux abeilles tous les samedis matin au marché de Pamiers, ainsi que sur ceux de Lavelanet, Mirepoix et Saverdun et si vous n’habitez pas dans le coin, sur la boutique en ligne : www.grange-aux-abeilles.com

    Retrouvez les producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

  • La formation MEI du Lycée Jacquard en lien direct avec les Monts d’Olmes

    La formation MEI du Lycée Jacquard en lien direct avec les Monts d’Olmes

    Travail en hauteur, travail en station, ski, réglementation des stations, c’est ce propose la formation MEI du  lycée Joseph-Marie Jacquard. A l’issu de cette formation, l ‘étudiant obtient un diplôme de niveau IV qualifiant qui lui permet une insertion professionnelle à son issue.

    Depuis quelques années le lycée s’est spécialisé dans le travail sur corde et travail en hauteur, un atout supplémentaire dans un entretien d’embauche, explique Ludovic Ruiz, enseignant MEI.

    Un partenariat avec la station des Monts d’Olmes toute proche, permet aux étudiants de parfaire leur technique en situation réelle, mais également aux employés de la station de se former aux nouvelles techniques et notamment à la nivo-culture, c’est le cas de Christian Vié, agent polyvalent à la Station.

    Chez les indiens d’Amérique il y avait les « faiseurs de pluie », aux Mont d’Olmes, il y a les « faiseurs de neige ».

    Mais attention on ne dit pas faiseurs de neige mais nivo-culteur, pas plus qu’on ne dit neige artificielle mais neige de culture.

    Une formation de quatre mois au lycée a permis à Christian de mettre à jour ses connaissances. Cours de fluide, de mécanique, d’électricité générale et industrielle lui ont appris à conduire des automates de station de pompage en lien avec les enneigeurs et de devenir technicien de maintenance de neige de culture.

    Matthieu vient des Charentes Maritimes, sa passion pour la mécanique et le travail en station l’ont tout naturellement amené a passer son bac à Lavelanet. Il est actuellement en stage de mécanique aux Monts d’Olmes.

    En ce jeudi après midi, les élèves de seconde apprennent à être autonomes à l’intérieur de la station. Accompagnés de leur professeur de sport et d’un moniteur de l’ESF, ils descendent en hors piste dans la poudreuse, un cour bien sympathique.

    En savoir plus sur les formations du Lycée Jacquard ICI

    A noter samedi 22 février, journée portes ouvertes

    www.montsdolmes.com 

  • Le Roc des abeilles, le domaine des vaches Salers.

    Le Roc des abeilles, le domaine des vaches Salers.

    A l’heure de la mondialisation, où un porc peut parcourir des milliers de kilomètres avant d’arriver dans votre assiette et où l’on mange du cheval à la place du boeuf, Dominique a choisi la vente direct. Et ça marche.

    « L’ambiance est à payer un peu plus cher, mais au moins savoir d’où ça vient »

    La zone de chalandise, ou son triangle d’or comme il l’appelle, se situe entre Toulouse, Foix-Pamiers et Carcassonne, soit un parcours maximum de 200 km avant que la viande ne grille sur votre barbecue. Auparavant elle sera passée par les abattoirs de Pamiers et l’atelier SARL De Kérimel à Tabres où elle sera découpée et mise sous-vide.

    Dominique a choisit d’élever des Salers, une race du Massif Central, il a eu un coup de coeur pour ces jolies bêtes avec de grandes cornes, et ils ne sont que cinq ou six éleveurs de Salers dans le département la majorité élevant des Gasconnes ou des Limousines. Et puis c’est une viande d’aussi bonne qualité.

    « Chaque vache est capable d’être découpée en steak, à condition qu’elle soit bien engraissée et bien finie »

     Dominique Déom est un passionné, pour lui l’agriculture c’est le plus beau métiers du monde, puisque on en vient à l’essentiel, nourrir les hommes.

    « Producteurs et consommateurs, c’est un peu le même combat, on est fait pour vivre ensemble et faire des choses ensemble. Si c’est manger, c’est pas plus mal. Là on est sur des valeurs fondamentales »

    Le Roc des abeilles
    Le Nougarol
    09300 Roquefort-les-Cascades
    05 61 03 19 41 / 06 81 77 33 77
    deom.dominique@orange.fr

    Retrouvez les producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

  • Outdoor Ariège-Pyrénées : partagez vos meilleurs films de montagne sur Azinat.com

    Outdoor Ariège-Pyrénées : partagez vos meilleurs films de montagne sur Azinat.com

    outdoor Ariège Pyrénées GO PROAzinat.com propose aux amateurs de glisse, de beaux paysages et de sensations fortes… de partager leurs meilleurs films réalisés avec une mini caméra HD GOPRO (équivalents autorisés) et montés avec un logiciel GOPRO studio (à télécharger ici).

    Principe :
    Vous devez partager vos films sur VIMEO, YOUTUBE ou DAYLIMOTION, vous devez nous envoyer par email (contact[a]azinat.com) le lien vers la video avec un texte de présentation, la description du lieu en Ariège où cela a été tourné, quand cela été tournée et avec quelle caméra,…

    Si votre vidéo est sélectionnée, elle sera présentée dans cette rubrique, partagée  sur la page Fan Facebook d’Azinat.com et envoyée dans la newsletter hebdomadaire.

     

  • Dans les coulisses des Monts d’Olmes avec l’équipe technique

    Dans les coulisses des Monts d’Olmes avec l’équipe technique

    Vous montez aux Monts d’Olmes, vous vous garez sur le parking, vous prenez vos forfaits, vous prenez les remontées mécaniques et vous dévalez les pentes sur de la neige bien damée…

    Mais savez-vous que pour votre plaisir, une équipe technique travaille en coulisses, très tôt le matin (avant l’arrivée des skieurs) et tard le soir (après leur départ).

    Cinq pisteurs, trois dameurs, quatre mécaniciens, vingt conducteurs de remontées mécaniques, quatre caissières ainsi que les nivo-culteurs, c’est une trentaine de personnes qui oeuvrent a votre bien-être sur les pistes des Monts d’Olmes.

    Aujourd’hui, nous avons rencontré Alain, Bernard, Michael et Anne-Marie qui nous parlent de leur métier avec passion.

    Alain Barou est chef d’exploitation.
    Il est le responsable du fonctionnement de la station été comme hiver, du damage des pistes aux remontées mécaniques en passant par la mécanique et la neige de culture.

    Alain connait bien la station ; il travaille ici depuis de nombreuses années et dévalait déjà les pentes quand il était enfant. Une évolution du matériel, de la demande de la clientèle, une évolution du climat (moins de neige et plus de vent), a fait un peu évoluer le métier. L’arrivée de la neige de culture notamment a entrainé une nouvelle manière de damer et un matériel plus perfectionné. Il ne faut pas gaspiller la neige, car comme aime à le répéter Alain Barou :  « la neige, c’est le nerf de la guerre ».

    Bernard Clerc est chef dameur
    Il travaille dans la station depuis plus de vint ans. D’abord « perchman », puis mécanicien, puis chauffeur, il dirige et forme aujourd’hui une petite équipe. Ils sont 3 chauffeurs, avec David et Michael, à se relayer sur les deux dameuses et le chasse-neige.

    Leur travail : entretenir et damer les 21 kms de pistes que compte la station et bien sûr, pas question de travailler dans la journée. C’est donc tôt le matin ou tard le soir que ces hommes oeuvrent à rendre les pistes praticables. De 17h30 à 3h00 du matin ou de 3h00 à l’ouverture des pistes, selon les caprices de la météo, plus d’une heure de travail par piste, entre 4 et 6 passages selon l’état de la neige, voilà des chiffres qui peuvent faire tourner la tête.

    Michael Sellier, dameur
    Après une formation d’électricien en bâtiment et en électricité industrielle, il passe son bac pro au Lycée Jacquard section MEI (Maintenance des Equipements Industriel). Une formation qui lui permet d’effectuer des stages et de pratiquer aux Monts d’Olmes, la station ayant signé un partenariat avec le Lycée. Embauché comme mécano l’année dernière, il fait partie aujourd’hui de l’équipe des chauffeurs, sous la direction de Bernard.

    Anne Marie, chef caissière
    Anne-Marie est responsable de la billetterie sur place et sur internet. Elles sont quatre caissières, dont deux uniquement le week-end. Leur travail : l’accueil et la vente des billets. Anne-Marie se charge de leur formation, avant le début de la saison ainsi que de la gestion de la vente de billets sur internet. Ce système, en place depuis deux ans, connait un grand succès. Avec ce système, muni de votre forfait, vous pouvez accéder directement aux pistes quelque soit l’endroit où vous vous garez.

    Nous tenons à remercier l’équipe technique des Monts d’Olmes pour son accueil et sa gentillesse. Bientôt, nous vous parlerons de la formation du Lycée jacquard (MEI), du bosses-club, du ski-club….

    www.montsdolmes.com

    Voir ou revoir notre clip dameuse ICI

  • Outdoor Ariège-Pyrénées  – sortie LEP Jacquard (CLIP)

    Outdoor Ariège-Pyrénées – sortie LEP Jacquard (CLIP)

    Clip vidéo réalisé avec une GOPRO HD Silver et montage sur GO PRO studio, Février 2014 images issues d’une sortie avec les élèves du LEP Jacquard de Lavelanet

  • Le grenier à jambons, le bonheur simple

    Le grenier à jambons, le bonheur simple

    « Au Grenier à Jambons, nous élevons nous mêmes nos cochons sur paille. Nourris aux céréales non OGM dans un environnement agréable, ils mènent une vie sereine. »

    Un ballon pour jouer au foot, de la nourriture et de l’eau à volonté, (un all inclusive en quelque sorte), trente par box, les petits cochons ont la belle vie. Comme le disait JFK, « il vaut mieux ajouter de la vie à ses années que des années à sa vie ». Et c’est bien le cas.

    Non contents de bien traiter leur cochons, Sophie et Jean ravissent nos papilles avec des viandes fraîches, de la charcuterie, des salaisons,  des plats cuisinés…

    Dans l’atelier du Grenier à Jambons, l’esprit est là. Les équipements sont modernes, mais le geste humain demeure essentiel. Les recettes s’inspirent du meilleur de nos aînés et savent rester simples et naturelles … pour le meilleur du goût.

    Une adresse à ne pas manquer !

     

     

    Route de Combelongue
    La Serre
    09420 Rimont
    05 61 96 32 79 / info@legrenierajambon.fr
    www.legrenierajambons.fr

  • Le Clair de Saint-Jean labellisé « Maître Restaurateur »

    Le Clair de Saint-Jean labellisé « Maître Restaurateur »

    Après  40 ans de carrière dans la restauration Ramon à ouvert cette brasserie il y a trois ans. Située à Saint-Jean du Falga, « le Clair de Saint Jean » fait salle comble presque tous les midi car, comme le dit Ramon « ici on fait une cuisine simple et généreuse ».

    Mais le restaurant n’a pas toujours fait salle comble, la première année a été difficile. La cause première : le fait d’être accolé à une grande surface, synonyme de cuisine peu qualitative. Mais Ramon Rodriguez n’est pas inconnu sur la place, après avoir tenu le « Saint Michel » à Varilhes, il s’est fait une solide renommée. Un peu de bouche à oreille et les habitués sont de nouveau au rendez-vous.

    A ses cotés, sa femme Marylin qui officie en salle, et toute une équipe motivée et sympathique.

    Aujourd’hui, son fils Grégory est venu le féliciter. Il a lui aussi attrapé le virus de la cuisine puisqu’il à ouvert avec sa compagne Cécile « La Table de la Ramade » à Rabat-les-trois-seigneurs. Là aussi on sert une cuisine  chaleureuse, créative et sincère. (On vous en reparle très bientôt).

    C’est donc aujourd’hui une très belle récompense et une reconnaissance pour la famille Rodriguez. Le savoir-faire et le faire-savoir.

    « Maître Restaurateur » est un titre décerné par l’État afin de d’identifier et de valoriser les restaurateurs qui ont des compétences professionnelles reconnues et qui s’engagent à travailler des produits bruts, essentiellement frais.

    Avec une cuisine ouverte, une terrasse ensoleillée, une grande salle confortable, on y trouve exclusivement des produits frais et du Terroir. En plus des menus et de la carte, une ardoise avec les plats et la suggestions du jour. On ne peut que vous conseiller de pousser la porte du « Clair de Saint Jean » vous ne le regretterez pas, mais toutefois pensez à réserver.

    voir ou revoir L’azinat du Clair de Saint-Jean

    Le Clair de Saint-Jean
    Centre commercial Leclerc
    Avenue des Pyrénées – 09100 SAINT-JEAN DU FALGA
    Tél. : 05  34 01 49 92

  • « Les Paysans Cathares » un lien entre producteurs et consommateurs

    « Les Paysans Cathares » un lien entre producteurs et consommateurs

    Didier est commercial en machines agricoles et cela fait 32 ans qu’il travaille auprès des agriculteurs.

    Ces Paysans, comme il aime les appeler, Didier les connait bien. Il a donc voulu mettre « une petite goute de rosée dans le circuit court »  en ouvrant cette boutique qui valorise leurs produits et leur travail. Dans sa démarche, il espère aussi donner l’envie à d’autre s’installer.

    En amont, avec Michèle sa collaboratrice, ils ont parcourus les routes de l’Ariège pour trouver les bons produits, ceux qui sont transformés à la ferme. Des produits que vous ne trouverez pas ailleurs car pour aller les chercher il faut souvent faire des kilomètres sur des chemins de terre accidentés… pas toujours facile.

    « Les Paysans Cathares », c’est la caverne d’Ali Baba de la gastronomie ariégeoise et pas besoin de « Sésame » pour y entrer, il suffit de pousser la porte pour découvrir des trésors.

    Viande, charcuterie, fromage, vin, chocolat, confiture, miel…. de l’entrée au dessert, vous pourrez vous concocter un repas de produits locaux.

    Les Paysans Cathares
    28 place Maréchal Leclerc – Mirepoix
    05 61 60 57 22

  • Retour vers le SISQA

    Retour vers le SISQA

    C’était en 2011 quelques artisans ariégeois avaient eu l’idée de mettre en avant, non seulement leurs produits et leur savoir-faire, mais également leur département en créant un stand stand 100% ariégeois « l’Ariège, un bien bio Pays ». Un bien beau slogan pour nos trois producteurs ariégeois :

    Christelle Seguy productrice de viande de porc estampillée « bio » à Gudas, Philippe Babin producteur de vin bio  les Coteaux d’Engraviès et Jean-Marc Pirlot et toute son équipe des Viviers Cathares.

    Nous leur avions rendu une petite visite, et puis, on l’avoue, on a adoré se balader dans les allées à la rencontre d’artisans amoureux de leur métiers et de leur production.

    Alors si on a un conseil, c’est bien de vous balader dans les allées du SISQA

    Les exposants ariégeois présents cette année

    • Anne Cabon, Les Breuvages de Pyrénées – (Hall 3)
    • Jean-François Seguelas, producteur d’Hypocras à Tarascon sur Ariège – (Hall 3)
    • Guillaume Loze, bœufs Label Rouge à Villeneuve de Paréage – (Hall 4)
    • Philippe Babin, Coteaux d’Engravies – (Hall 4)
    • David Mainardi, Les Terroirs du Plantaurel – (Hall 4)
    • Mathieu Lasserre, Sorbets d’Ariège (Hall 4)
    • François Guamis, éleveur de chevaux à Mercenac – (la Ferme)
    • Alain Poulat, pisciculteur aux Cabannes – (la Ferme)
    • Marc Mage, L’escargot de Barjac – (la Ferme)
    • Pascale Der Khatchadourian et Michel Colson, Les Jardins Saint-Amadou (ferme de culture et de transformation de plantes médicinales)- (la Ferme)
    • Jean-Daniel Berges,  éleveur de chevaux à Fabas – (la Ferme)

    Le site du salon

  • Germaine 3, séance de dédicaces à Lavelanet

    Germaine 3, séance de dédicaces à Lavelanet

    Ce vendredi 6 décembre, sur la rue Jean Jaures à Lavelanet, on pouvait voir stationné un drôle de véhicule entièrement dédié à Germaine Soula.

    Vous connaissez Germaine maintenant. De grands yeux noirs, un regard profond, une réservoir de tendresse, une taille mannequin,une poitrine généreuse et un superbe tablier en pilou fleuri… Germaine vit paisible, au rythme des saison, dans son petit village niché au pied des Pyrénées, Vernajoul.

    Après Les aventures de Germaine Soula et Germaine pète la forme (et ça se voit), voici venu le troisième opus, Germaine s’aime en slip.

    Nous avons rencontré Jean-Pierre et Philippe lors de leur séance de dédicaces, et nous avons retrouvé chez eux, l’esprit de Germaine, un esprit « truffet» empreint de vraies valeurs, et ce sentiment d’appartenir à une terre et d’avoir la fierté de ses racines.

    On ne peux donc que vous conseiller ce troisième épisode dans lequel Germaine, un peu dépressive, va retrouvé goût à le vie grâce à tous les habitants du village.

    En vente sur la boutique Azinat ici

     

     

     

     

  • «53, rue Gabriel Péri», un projet d’habitat participatif, par Anne-Sophie Terral

    «53, rue Gabriel Péri», un projet d’habitat participatif, par Anne-Sophie Terral

    L’objectif est de suivre leur aventure humaine en allant du collectif vers l’intime, vers ce qui a poussé chacun vers ce projet : l’envie d’être moins seul, de construire quelque chose ensemble, ou encore de faire revivre la ville. Le projet (et donc le tournage) est actuellement en pause. Mais une partie du groupe cherche un nouveau bâtiment avec la très forte envie de continuer.

    L’habitat participatif qu’est ce que c’est ?

    L’habitat participatif ou habitat groupé permet à des particuliers de réaliser ensemble une opération immobilière de cinq à vingt logements. Ces personnes élaborent un projet composé d’espaces privés (les logements) et partagés (buanderie, salle de réunion ou des fêtes, chambre d’amis, etc.).

    Tous participent à la conception de l’immeuble et au choix des matériaux. La plupart mettent la main à la pâte lors de la phase de construction et assurent la gestion de la copropriété.

    Le coût de construction de ces logements est généralement de 5 % à 15 % inférieur à ceux du neuf clés en main

    Histoire des pionniers dans le Far West de l’habitat participatif

    Il était une fois une ville moyenne (16 000 habitants), dont le centre avait été vidé à coup de construction de supermarchés et de résidences pavillonnaires en périphérie. Dans les rues, les urbanistes parlaient de « manque de mixité sociale » et les derniers commerces de proximité tentaient de résister à l’appel du large.

    Par Anne Sophie Terral sur www.frituremag.info

    C’est là, dans ce début de conte moderne (adaptable à combien de villes françaises ?) qu’intervient un groupe d’irréductibles citoyens. Nous sommes à Pamiers, en 2010. A l’époque, Bernard Brunet, infatigable militant écologiste (co-fondateur de la Scop SAPIE entre autres) installe de grands panneaux dans le hall de la mairie.

    Des schémas y expliquent ce qu’est l’habitat participatif ou habitat groupé. Une façon de vivre ensemble en étant chacun chez soi. Chacun a son appartement mais il y a des espaces collectifs : le jardin, une buanderie, un lieu culturel ou encore une chambre d’amis. Un projet autogéré par les futurs habitants dont l’objectif suprême serait de re-dynamiser un centre-ville à bout de souffle. En fonction des revenus, certains pourraient être locataires du futur immeuble, d’autres accédants à la propriété.

    En pleine crise du logement, l’idée tombe à pic. Suite à la journée d’information, le projet fait déjà briller les yeux de plusieurs foyers. 15 familles pour être précis. Soit 25 personnes allant de 3 mois à 70 ans. Un immeuble à vendre en plein centre est aussi trouvé dans la rue Gabriel Péri, artère principale du centre ancien. Au 53. C’est un vieil et bel édifice délabré du XIXème siècle dont la façade invite déjà au rêve. L’aventure peut alors commencer dans ses 1600 m2 où tout est à construire. Au fil de réunions-auberge espagnole en fin de journée, les futurs habitants-coopérateurs se mettent à la tâche : trouver des architectes, définir une option architecturale, imaginer un montage financier et juridique solide. Le travail abattu collectivement durant trois années sera immense. […]

    la suite de l’article sur : blogs.mediapart.fr/blog/friture-mag