Étiquette : pays des pyrénées cathares

Une drôle de construction à Lieurac !

C’est un édicule en tuf, de facture romane, pas comme les autres… Si cet édifice est bien en place et bien roman, il est vraisemblablement à rattacher à la présence de l’abbaye de Saint-Sernin qui a acquis des droits sur l’église de Saint Pierre au Moyen Âge, au début du XII° siècle.

Mais de quoi s’agit-il au juste ?

Sans décor, mais de construction soignée. Les pierres paraissent parfaitement en place, et rien ne laisse à penser qu’on a déplacé cet édifice. Est-ce une porte romane ? Mais pourquoi est-elle orientée comme les tombes du cimetière ? Quel est le lien avec l’église d’aujourd’hui qui n’est pas romane ? Pourquoi n’y a-t-il pas de construction autour ? Ne serait-ce pas un enfeu, une niche aménagée pour recevoir un tombeau ? Ceci supposerait que sous la dalle de béton une logette aurait accueilli un corps…Mais, qu’est-ce exactement qu’un enfeu ?

Nelly Pousthoumis est professeure d’histoire de l’art et d’archéologie médiévales à l’Université de Toulouse-le-Mirail, et nous propose une description sur place au cimetière avant d’animer une conférence sur l’enfeu en comparant avec des exemples toulousains.

La mairie offre le verre de l’amitié à l’issue de la conférence.

Le rendez-vous est à 17h au cimetière. Tarif : 2€

13 mai 2014
Des graffs et de la bière pour une inauguration réussie

Ils ont été nombreux à se déplacer ce vendredi 25 avril pour découvrir la nouvelle venue en Pays d’Olmes, la brasserie artisanale « Le Grand Bison ».

Marie aime parler de sa bière, « vivante, joyeuse et populaire » comme le fut cette fin d’après midi malgré la pluie.

Après s’être essayé au Graff sous l’oeil d’Odul, le graffeur ariègeois, c’est avec plaisir que chacun à pu gouter, avec modération bien entendu, les différentes bières que propose Marie, la Tribale, la Fontilla et la Flambeuse.

Puis ce fut l’heure de découvrir la fresque ornant le mur, pour laquel Odul à passer plusieurs jours sous une chaleur écrasante. Et le résultat est là une magnifique peinture de 50 m2 qui égaye cet ancien bâtiment industriel.

Nous souhaitons beaucoup de succès à Marie et à son Grand Bison, sans oublier bien sûr que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et à consommer avec modération.

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Le Grand Bison
70 bis rue du Maréchal Joffre – route de Raissac – Lavelanet

06.74.92.64.97
marie@legrandbison.fr
www.facebook.com
www.legrandbison.fr

Crédit Photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

29 avril 2014
La Tête en Fleur, la passion des plantes

La chasse, la pêche et la cueillette sont les premiers modes de subsistance de l’espèce humaine, elle consistent en un prélèvement de ressources directement dans la nature, on peut donc dire que Noël pratique le plus vieux métier du monde.

Sa passion, il la tient de son grand-père qui lui a appris les bienfaits des plantes. Originaire du nord de la France et après avoir vécu dans différents endroits, il décide, il y a dix ans, d’en faire son métier.

Avec sa compagne il travaille sur une exploitation de 1000 m² de plantes aromatiques, médicinales et petits fruits à Limbrassac, mais pratique aussi la cueillette dans la nature.

Aujourd’hui nous sommes sur les terres de de Monsieur et Madame Baby, éleveurs de bovins en bio sur la commune de Dun pour la cueillette du cynorrhodon ou fruit de l’églantier ou plus vulgairement « gratte-cul ».

De mi-novembre à février il n ‘y a rien à cueillir, Noël quitte alors les sentiers et les champs pour se consacrer aux préparations et au travail administratif. C’est en février que la cueillette reprend avec le romarin dans les corbières.

Si tous les produits ne sont pas labellisés « bio » c’est seulement parce que la certification est très complexe, mais à la tête en fleur tout est 100% naturel. Consommer et vendre bio et local, une philosophie et une idéologie de vie que Noël partage avec sa compagne.

Ail des ours à l’huile, coriandre à l’huile, Gemmothérapie (macérât glycériné de bourgeons d’arbres et arbustes), huiles de macération solaire, huiles et vinaigres aromatisés, tisanes… Retrouvez la tête en fleur à la ferme, sur le marché de Mirepoix, à la Fête des roses à Camon* et sur le marché d’été de Dun. Dans les magasins la Belle Verte à Mirepoix et à la Biocoop à Pamiers.

Noël LABESCAU – Le Barry – 09600 Limbrassac
Tél : 06 26 95 21 96
lateteenfleur@yahoo.fr

Retrouvez les producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

* La fête des roses aura lieu le 19 mai à Camon

29 avril 2014
Des pommes, des poires et des …

Jean-Baptiste Verdier, sa femme Pascale et son beau-frère Philippe Sicard ont repris la ferme familiale.

Entre Mirepoix et Carcassonne, sur la commune de Cazals-des-Bayles, la propriété de 50 ha avec 20ha de vergers, 40 000 arbres, plus des céréales bio et conventionnelles est devenue leur domaine avec des pommiers et poiriers à perte de vue.

Si la culture à été par le passé semi-intensive, c’est un verger éco responsable qui existe aujourd’hui avec une partie en bio et une en conventionnelle. Car ici pas de traitement intensif, pas de produit phytosanitaire « ici on ne traite pas les arbres, on les soignent » nous explique Jean-Baptiste. Beaucoup d’observation et le moins d’intervention possible pour laisser l’équilibre écologique se faire.

Si l’on trouve quantité de produits au domaine du Bédou, ( jus de pommes, Kiwis, Cidre de ferme, alcool de poires Williams, légumes…) le maître mot reste la pomme.

Vous ne trouverez bien sûr pas toutes les variétés de pommes (il en existe plus de 400) mais quelques unes que l’on ne trouve pas dans le commerce comme la belle de Boskoop, la goldrush, ou encore la pinova grise, en tout une quinzaine de variétés.

Pour différentes raisons les trois arboriculteurs ont choisit le circuit court, et ils ont mis au centre de leur travail : écologie, économie, humain. Fournir le supermarché du coin ou la plate-forme départementale ainsi que la vente direct et la cueillette à la ferme, permet de maintenir des prix raisonnables tout en maintenant des produits de qualité.

« c’est important, si l’on veut développer les circuits courts, d’avoir des prix populaires »

La ferme est ouverte jusqu’en mai, vous n’avez plus beaucoup de temps pour vous rendre dans les vergers du Bédou, et on vous promet que Cazals-des-Bayles au printemps c’est magnifique.

Pour la cueillette il faudra attendre le mois de septembre.

Philippe SICARD, Jean-Baptiste et Pascale VERDIER
Domaine du Bédou – 09500 Cazals-des-Bayles
Tél : 05 61 68 22 86 – 06 87 20 88 90 – 06 76 01 68 30
jeanbaptiste.verdier@free.fr – phil.sicard@free.fr

Ouvert de septembre à mai du lundi au vendredi (9h-17h30). Cueillette des pommes en septembre-octobre (8h-18h30).
Pommes, poires, jus de pommes, Kiwis, Cidre de ferme, alcool de poires Williams, légumes de plein champ : pommes de terre, lentilles… Miel.

Retrouvez les producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

22 avril 2014
Du moulin à la « fée électricité »

D’un part, il s’agit d’une promenade autour de l’industrie sur une commune plutôt rurale. D’autre part, de manière inédite, les nouvelles technologies vont se mêler au patrimoine.

L’industrie n’est en effet pas la première chose à laquelle on pense lorsque l’on évoque Nalzen. Et pourtant l’énergie des eaux du Douctouyre a été utilisée en permanence du XVI^e au XX^e siècle pour faire fonctionner différents sites.

On retrouve aujourd’hui des vestiges de canaux, des noms de lieux… Jean Cantelaube, historien, chercheur CNRS/ FRAMESPA nous propose de partir sur les traces de ces différentes activités. Une première demande d’autorisation pour construire une forge à la catalane est effectuée en 1823 par Mr André Vergnies Bouischère, maitre de forge à Vicdessos, mais celle-ci n’aboutira pas. Cependant, M Vergnies Bouischère possédait déjà deux moulins sur la commune de Nalzen : le moulin Bergé, moulin à farine et le moulin Astre, appelé moulin Mandrail. Au début du XIX^e siècle, un même canal alimente ces deux moulins.

Il existe aussi en direction de Lavelanet, un moulin farinier à « Conte » (actuellement scierie), une filature et un moulin à plâtre au lieu-dit « Silence ». Toutefois pour mieux comprendre le fonctionnement de ces industries, il est indispensable de s’appuyer sur des documents d’archives. Jean Cantelaube a donc sélectionné pour nous un ensemble de documents qu’il a étudiés aux Archives Départementales de l’Ariège. Et pour mettre en relation le lieu et le document quoi de mieux que les nouveaux outils de mobilité.

C’est donc avec des tablettes numériques que se fera la visite du Pays d’art et d’histoire !!! Sans compter le mystère de la maison du maître des forges qu’il faudra résoudre…

C’est une grande première avec la Pays d’art et d’histoire et nous vous attendons nombreux pour tester ces nouvelles formes de visites patrimoniales !!!

Le rendez-vous de cette promenade industrielle : du moulin à la « fée électricité » est devant l’église de Nalzen à 14h le samedi 26 avril. Le tarif est de 2€.

17 avril 2014
Sophie et ses poulets gambadeurs

Détentrice d’un bac et d’un BTS agricole, Sophie rachète, il y a deux ans, une exploitation d’élevage de volailles sur la commune de Tourtrol. L’exploitation porte bien son son nom, « le poulet gambadeur ».

Sur une surface de 28 hectares, les volailles sont élevées en plein air et nourries avec le grain produit sur l’exploitation. Poulets, pintades, canettes, chapons (en périodes de fêtes), s’ébattent en toute liberté sur les collines du petit hameau de Jalabert.

Pour une question de liberté Sophie n’a pas voulu de Label. « je veux pouvoir évoluer comme je veux, sans rien demander à personne » nous dit elle, « mais dans les critères d’élevage cela correspondrait à du fermier »

10.000 volailles par an, 2.000 en permanence, Sophie abat sur place, selon les commandes car elle ne veut pas d’invendus. Ce sont environ 200 poulets et pintades qui sont occis toute les semaines.

Il y a un peu plus d’un an, elle se diversifie et commence l’élevage de brebis et vend les agneaux.

Tout cela à 24 ans nous nous disons bravo !

Où trouver un bon poulet gambadeur ?

A Foix : supermarché Leclerc, Gamm-Vert, restaurant le XIXème
A Pamiers : Intermarché, Leader Price
A Mirepoix : super U, Boucherie Biard, Restaurants les Minotiers et Llobet
Directement à la ferme sur rendez-vous.

Sophie CABAL
Hameau de Jalabert – 09500 Tourtrol
Tél : 05 61 67 32 97 – 06 82 07 38 30
cabal.sophie@orange.fr
l’exploitation se situe à la sortie du hameau de Jalabert en direction de Dun.

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11 avril 2014
Peintures sur façades avec le Pays d’art et d’histoire

Elles se trouvent sur les façades, dans des cours ou côté rue. Elles prennent la forme de frises parfois ou de trompe l’œil. Elles sont à la sortie des pigeonniers ou sur des maisons bourgeoises… Est-ce un décor, un message, une coquetterie ? Levez-les yeux et vous le constaterez, ces peintures sur façades sont partout ! Certes, elles ont une fonction décorative mais ont souvent une symbolique forte…Elles ne sont pas toujours datées.

Danièle Lisle, plasticienne qui les recense depuis 2005, admet qu’elles appartiennent souvent au XIX^e siècle. Elles sont faites de chaux et de pigments noir, ocre jaune ou rouge.

Danièle Lisle accompagnera une balade dans les rues du village pour se rendre compte de leur présence. Dans le cadre de la visite, Chloé Préteceille, professionnelle des techniques de la chaux, nous renseignera sur la technique employée. Elle exposera divers éléments liés à la pratique de l’enduit. Evelyne Fleurant, co-auteure de l’ouvrage « Peintures sur façades » avec Danièle Lisle, nous parlera du contexte d’exécution.

Certaines de ces peintures ont disparu, c’est pourquoi cette balade dans les rues du village de Coutens nous aidera à y prêter plus attention. Départ pour la visite à 15h. A l’issue de la balade, un diaporama commenté par nos trois intervenantes viendra compléter la visite.

L’après-midi se clôturera par un verre de l’amitié offert par la municipalité.

Rendez-vous sur la place du village. Le tarif de l’animation est de 2€.

[info]Prochaine animation du pays d’art et d’histoire des Pyrénées cathares A Nalzen, samedi 26 avril, 14h. Promenade industrielle : du moulin à la « fée électricité » avec Jean Cantelaube, chercheur CNRS/Framespa.[/info]

3 avril 2014
Du Jardin à la table avec les confitures de Nanie

Fan de pâtes de fruits, Naomie ne trouve pas la bonne pâte de fruit qu’elle aime. Elle décide alors de fabriquer sa propre confiserie. Le succès est immédiatement aux rendez-vous de ses amis qui lui suggèrent d’en faire son activité.

A l’époque Naomie travaille dans le textile mais après un accident et une longue convalescence, elle décide de ne pas repartir à l’usine, et de vivre de ce qu’elle aime faire, des pâtes de fruits.

Très vite ses clients lui demandent des confitures, elle va donc se diversifier.

La plupart de ses produits viennent de ses jardins, fraises, framboises, figues, mûres, cerises…. même les orties avec lesquelles elle fait un pesto. Pour le reste elle fait confiance aux producteur locaux.

« Autour de moi il y a une périphérie de produits locaux qui sont très bien…» Alors pourquoi partir ailleurs ?

Dans les Jardins de Nanie, on ne trouve pas que du sucré, ainsi elle concocte également des confits d’oignons et d’échalotes, des Chutney courgette – oignons, du choux rouge cuit aux pommes…, bref toutes ces petites gourmandises que nous n’avons pas le temps de faire, Naomie les fait pour nous.

Vous trouverez Naomie dans son atelier de Péreille les jeudis après midi et sur les marchés de Mirepoix, Lavelanet, Pamiers et Castanet Tolosan ainsi que dans quelques épiceries fines

Pour en savoir plus et commander en ligne : www.lesjardinsdenanie.com

www.facebook.com/lesjardins.denanie

Les Jardins de Nanie
Hameau de Rabaute
09300 Péreille
06 85 74 06 27
lesjardinsdenanie@sfr.fr

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1 avril 2014
Voyage en toponymie

C’est en effet à Laroque d’Olmes que Stephane Bourdoncle fait sa nouvelle escale en Pyrénées Cathares après Limbrassac, Moulin-Neuf et le Peyrat.

La toponymie est la science qui étudie les noms de lieux. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés et les territoires.

Que ce soit pour la consultation d’un cadastre, d’une carte, d’un guide touristique ou plus simplement d’un panneau routier, nous sommes constamment en présence de nombreux noms de lieux dont la signification nous échappe souvent. Stéphane Bourdoncle effectue de longs repérages sur les anciens plans du village, notamment le cadastre dit « napoléonien », pour noter tous les noms qu’il trouve.

Il se rend ensuite sur le terrain pour essayer de comprendre pourquoi on a attribué tel nom à tel endroit. Les noms reflètent en effet bien souvent la particularité d’un lieu en fonction de l’intérêt que les hommes y trouvent : terrains de pierre, sol humide, champs de telle ou telle personne….

Un toponyme doit permettre d’identifier correctement un endroit. Il est attribué dans un souci de description du paysage et d’évocation des activités des habitants des lieux.

La connaissance des langues régionales, l’occitan pour nous, apparait comme la clé de compréhension des toponymes, car si le français est aujourd’hui la langue officielle, parlée et enseignée dans tout l’hexagone, il n’en reste pas moins que les dialectes locaux ont fortement marqué l’identité des territoires.

Stéphane est professeur d’histoire, historien de la langue occitane ce qui lui permet de nous faire découvrir ce qui se cache derrière le nom des lieux. C’est ce qu’il se propose de nous restituer à Laroque d’Olmes.

Alors venez voyager au travers des mots avec le Pays d’art et d’histoire et la Commission du Patrimoine de Laroque d’Olmes ce samedi 5 avril à 18h dans la salle d’honneur de la mairie de Laroque d’Olmes.
Tarif : 2€

21 mars 2014
Un Graff pour le « Grand Bison »

On vous en a parlé il y a quelques mois, Marie Guera travaille d’arrache pied depuis plus d’un an pour ouvrir sa brasserie à Lavelanet « Le Grand Bison ».

Le mardi 18 mars, Marie a brassé sa première bière de la brasserie, elle fermente maintenant en cuve, puis il y aura 2 à 3 semaines de maturation, et elle sera bonne à boire pour l’inauguration le vendredi 25 avril, et la journée Portes Ouvertes du samedi 26 avril.

Pour ces deux journées exceptionnelles, elle a proposé à Odul, un artiste ariégeois, de graffer la façade de son bâtiment. Un graff moderne bien sûr, mais dont l’objectif est aussi de faire echo aux « graffs » préhistoriques qui ont inspiré le nom de sa brasserie (Le Grand Bison que nos ancêtres sont venus peindre dans la Grotte de Niaux il y a 13.000 ans…)

« Odul, c’est un peu le chaînon manquant, l’éclairage qui fait le lien entre le Grand Bison de la grotte de Niaux, et ma bière artisanale : graffeur comme nos ancètres, amoureux de l’Ariège et impliqué dans le tissu associatif comme je le suis ».

Pour payer ce graff, Marie a monté un projet de financement participatif sur Ulule. http://fr.ulule.com/prehistorique-graff/ Le principe est le suivant : tout le monde peut participer au financement de la fresque en se rendant sur le site ; en échange de ces participations, les Ululeurs gagneront des lots à base de bière et de graff.

Aujourd’hui, le projet est déjà financé à plus de 35%, et il reste 35 jours pour mobiliser les ululeurs et atteindre l’objectif.

Le Grand Bison
70 bis rue du Maréchal Joffre – route de Raissac – Lavelanet

06.74.92.64.97
marie@legrandbison.fr
www.facebook.com
www.legrandbison.fr

Crédit Photo : legrandbison.fr

21 mars 2014
1914 – 2014 centenaire de la Grande Guerre

Le premier sera programmé le samedi 8 mars à Mirepoix. La Journée internationale de la femme sera l’occasion de débuter ce cycle de commémorations en rendant hommage à celles qui ont joué un rôle important dans l’effort de guerre.

Cet après-midi débutera à 16h00 dans les locaux de l’Office de Tourisme qui abrite une exposition de cartes anciennes, d’affiches, d’uniformes et de divers objets recueillis par le Club cartophile de Mirepoix. C’est Alain Laurent, le président de l’association qui introduira cette exposition « 1914-Mirepoix-2014. Centenaire de la Grande Guerre ».

Martine Rouche, guide conférencière, nous proposera ensuite une présentation historique du monument aux morts : œuvre d’art remarquable qui met exceptionnellement en scène une femme pleurant son soldat. Elle nous conduira sur les différents emplacements de ce monument aux morts.

L’après-midi se poursuivra à 18h00 avec Pierrette Soula, à la médiathèque intercommunale. Sa conférence reviendra sur le rôle des femmes pendant le conflit et cela depuis la mobilisation générale : garantes de l’autorité parentale, soutien moral, main d’œuvre agricole ou dans les usines, aides-soignantes … Investies de plusieurs missions, leur rôle s’avèrera essentiel.

Elle évoquera également le cas de Blanche Maupas qui s’est battue pour faire réhabiliter son mari, l’un des fusillés de Souain, sujet dont s’est inspiré Kubrick pour son film « Les sentiers de la gloire », qui sera projeté à 21h00 au cinéma municipal.

Rendez-vous à 16h00, le samedi 8 mars devant l’Office de Tourisme du Pays de Mirepoix.
Le tarif de l’animation sera de 2€, celui du cinéma sera celui en vigueur.

28 février 2014
La ferme de Belfort, plus qu’un métier une passion pour Sandrine

Sandrine s’instale donc sur les collines au dessus de Saint-Félix-de-Tournegat, un endroit dont elle est tombée amoureuse et on la comprend. Vous comprendrez aussi si vous allez y faire un petit tour.

Fille et petite fille d’agriculteurs, son père produisait des fruits et son grand-père était berger, Sandrine est tombé dedans quand elle était petite.

« C’est plus une passion qu’un métier, parce que c’est tout le temps, c’est toute la semaine.. mais c’est super gratifiant »

Avec 135 têtes il y a de quoi faire à la ferme de Belfort. Des Lacaunes lait venues tout droit d’Aveyron pour les produits laitiers et des Suffolks pour la viande, Sandrine se passionne également pour la sélection et la reproduction.

C’est il y a quatre ans que sa fille la rejoint. Passionnée elle aussi, elle s’intéresse à la transformation du lait, alors plutôt que de le vendre à des artisans fromagers elles décident de transformer tout le lait produit.

« C’est hyper frustrant parce qu’il y a des années difficiles, mais il suffit d’un petit truc, du petit agneau qui se lève d’un coup et s’est reparti de plus belle…»

Fromage blanc, brique, lactique rond, petit caillé, tomme de brebis, yaourts ainsi que des caissette d’agneau et de la saucisse sèche…vous pouvez trouver les produits de la ferme sur les marchés de Vicdessos et du Vernet (31) à la Fromagerie Chez Lucie et aux Paysans Cathares à Mirepoix, au Petits tours des fermes à Pamiers et à la Fromagerie Bousquet à Carcassonne.

Ou bien sûr directement à la ferme :

Sandrine MATHURIN
Belfort – 09500 St-Félix-de-Tournegat
Tél : 05 61 67 61 47 – 06 10 03 58 77
sandrine-mathurin@orange.fr

Retrouvez les producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

27 février 2014